chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

lundi 27 juin 2011

Evento, cet avatar éventé (part I)

N’ayant plus trop d’Os Institutionnel en Musiques Actuelles (un OIMA en nov’langue) à ronger en ce moment (en fait, j’arrive toujours à leur trouver une excuse à ces gonzes, bonne pomme que je suis), j’ai décidé de déverser tout mon venin, soudain devenu inutile, sur l’ultime fumisterie en vigueur dans le canton.

J’ai nommé Evento, c’te merde.

Je reçois le 23/6 dernier dans ma b.a.l., ma b.a.l masquée, oh eh, oh eh (soit à une semaine du début du bouzin !) ...
L' édition 10*, anniversaire des grandes Traversées, initialement prévue les 30 juin, 1 et 2 juillet prochains, est repoussée au 22, 23 et 24 septembre 2011.

Ça te foutrait le blues même au plus solide des médiateurs culturels de la Palud (1), ce truc-là, non ?
(1) alors, la Palud, pour ceux que ça intéresse, si j’ai bien tout compris, c’est un peu genre les marécages le long de la 89, c’est pour faire genre référence à ce truc-là, tu sais, le bayou du delta du mississipi ? c’est comme une étendue fertile et mystique qui part de la zone industrielle d’Artigues au point névralgique où la drone enfile la garonne bien profond ou le contraire. Et oui, ami lecteur, pas simple les contours sinueux du blues du détroit ou plus près d’ici, de Près Bordeaux à Liburne DC !
Ou, tout au moins, à défaut de rêverie bluesy, ce mél invitait à la réflexion. 

Après les bordées d’injures d’usage pour lancer toute bonne réflexion sur les rails de l’apocalypse, comme on s’échauffe avant de faire un match de merde, je me livre à l’exercice suivant : comparons, cher candide (et Lefebvre), les trajectoires et concepts originaux de ces 2 grands barnums municipaux récents :
Les Grandes Traversées
(dites LGT)
VS
Evento
(dite « grosse daube qui pue l’arnaque politicienne RPR voire une ultime réplique de l’assassinat de R. Boulin, de la Palud justement »).

Une petite ballade sur l’internet où l’on fait ses emplettes (et, en période de solde, c’est plutôt bien vu, n’est-ce pas, Bastien ?) et ...
Les Grandes Traversées sont un festival permanent des Arts Contemporains.
...
La méthode et le projet sont simples : se laisser guider par l’artiste invité, pour découvrir, au coeur de son intimité et de ses amitiés artistiques, ce qui, aujourd’hui, fait sens pour lui.
Evento est une manifestation de création contemporaine, pluridisciplinaire, internationale dont le thème central est la ville. Cette 2e édition donne carte blanche à Michelangelo Pistoletto

Hum, hum … contemporain, … artiste invité … en la ville ... itinérance
Eureka, putain, ça y est, con, en fait, Evento, le grand nigaud, a pompé le concept à Les Grandes Traversées, le petit madré.

Et le petit madré, en l’occurrence c’est Eric B. (B. comme
blues).
Et ce petit madré n’a rien dit pendant ces dix longues années (absurdité journalistique classique puisque Evento n’a qu’un an d’âge).
Sauf peut-être en anglais dans ses chansons blues mais je suis pas très calé dans la langue de Rooney et du Général Custer et je connais fort mal son répertoire (au petit madré bien sûr et non pas au véloce anglois ni au belliqueux ricain … et non au belliquain riceux, ce qui n’aurait rien voulu dire).

Et oui, Eric B. (comme le jeu de mots foireux juste au dessus) ne veut rien dire. Pourquoi ?

Un indice dans le Sud-Ouest du 20/10/09: Eric B. aurait été pressenti avec Pitoiset pour être coordinateur Nov'art 2010 (autre mega-fumisterie municipale déjà évoquée).
Finalement, Pitoiset a emporté le morceau (de susucre et non de chair sanguinolente comme au bon vieux temps de Sigma). Et Eric B. n’a rien dit une fois de plus.
Que sait-on de ce qu’il s’est tramé alors, dans les entrailles pestilentielles du Palais Rohan ? Rien comme d’hab’ (à cette époque, ils devaient être tous sur le pont, derrière le coq jupetto au sujet de cette pitoyable affaire de vieille héritière neuneu dont j’ai oublié le blase et qui se faisait gentiment dépouiller par des notables en poste à la mairie + 1 voyante … trop cool …).

L’omerta du milieu culturel, comme toujours, était assourdissante.
Il faut dire qu’en situation de précarité, tout le monde tient tout le monde par les couilles (par les nichons, si vous préférez, même si c'est moins usité et pas seulement pour des convenances sexistes).
Tiens, tiens, je l’ai déjà fait celle-là, non ?
Et oui, ce baratin que je vous livre, ce jour, tout de go, comme
je le pense, au tout début de l’été, rejoint très exactement ce que je disais dans un post oublié par mes soins sur Nov’Art 2010 et la note d’intention de Pitoiset, celui qui avait emporté le morceau, il y a 1 an tout juste.
Soit je commence à radoter, et c’est parfait !
Soit je suis droit dans mes bottes et dans mes idées tel le Chaban pré-grabataire et son nouveau Monde merveilleux.

Bon, tout ça pour dire que, c’est bon, tu peux y aller, Eric, tu peux enfin cracher le morceau (de chair sanguinolente), arrêter la langue de bois et les ellipses futées comme dans le Spirit ! #71 (http://issuu.com/spiritbordeaux/docs/spirit_71light).
Comme Chevance, le premier lâché, le mois dernier, suite à une
première trahison institutionnelle.
Allez Eric, lâche donc les chevaux écumants du châtiment à travers la Palud et ses brumes du matin angoissantes.
En blues si tu veux.
En blues nerveux, par contre.

Pour illustrer cette première saillie contre cette "manifestation culturelle" pourrie, et ses 2 axes majeurs (à la saillie) à savoir le blues et la promotion des artistes du crû, comment ne pas distinguer ce grand trouvaire digne de cenon de Dècheman que j’aimais pas dans Dèche d’en face car je l’avais (peut-être à tort mais pas l’temps d’analyser si oui ou non) assimilé à cette autre pourriture de rock alternatif français.
J’ai choisi une ballade qui s’intitule délicieusement (et mystérieusement) Joe and Violette et qui pourrait accompagner avantageusement une déambulation rêveuse en ville à l’occasion d’une nouvelle instance de manifestation municipale. Pourrie.
Signalons que celui-ci chante habituellement en Anglois mais il s’agit ici d’un instrumental donc ça passe comme expliqué quelque part sur ce blog. Pourri.
En revanche, aucune trace à la vente de ce morceau sur internet (si vous voulez pas vendre, les gars, …, déjà dit également) donc on va plutôt acheter, une fois n’est pas coutume, un ouvrage à lire pour les vacances, (je vais faire un p’tit tour à Dresde, je mang’rais de la panse, j'envahirais la France, déguisé en
soldat SS (1)).

(1) celui qui trouve, celui qui trouve, celui qui trou-ou-ouve à quelle chanson fait référence cette fantaisie militaire gagne sur le champs 100 disques d'Alkatraâz).

Oui euh, donc l’ouvrage en question c’est : 
Numéro de commande : 1252WNJQM1YVM Vendu par  Fnac.com Vie culturelle a bordeaux 1945-1975 F. Taliano-Des Garets (broché) 24,63 € 

Un bon été en vos applaudissements.



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