Anne Etchegoyen …
… regrette, dans le
sous-doué, à juste titre, que les artistes régionaux ne soient pas suffisamment
soutenus.
Manifestement, Anne
Etchegoyen méconnait un peu les affres institutionnelles.
« Mais voyons,
Anne, ma chère Anne, vous n’y pensez pas ? Ce qui compte, c’est pas les artistes,
c’est la structuration du secteur.
T’es con ou t’es
basque ? »
Collecs
Euréka, j’ai enfin
compris à quoi servaient ces fracs, ces collecs, … en fait, c’est quand la
ville qui les stocke à grands frais, au détriment de ses artistes locos, aka
artistes low-cost dans ce contexte de compression des coûts, tombe en faillite,
comme à Detroit Michigan ou Liburne
DC d’ici peu, que tu peux plus payer tes employés municipaux, tes police
municipale, tes médiateurs culturels que le monde t’envie, tu vend ta collec
sur ebay ou leboncoin et ça repart
comme en 40, les 30 glorieuses, la fête de la musique, les radios libres, les
musiques amplifiées, tout ça …
Raibaud Part I : euréka
Euréka, j’ai lu (*) le
livre de Raibaud sur les musiques amplifiées et la vérité m’est apparue au détour
d’un mur d’amplis Marshall :
Pourquoi on est nul en musique, en
France ?
Hé beh, c’est parce que tout le monde s’en
branle.
En fait.
(*) et relu, du fait d’une certaine
complexité due à des concepts socio-culs ou géographico-pseudo-mathématiques
peu diffusés dans le milieu du sévice informatique où j’excelle, une tendance
générale à se branler de la trame narrative facilitatrice pour le blaireau qui
grimace de l’autre côté de la feuille, une tendance à réutiliser des pages
entières de trucs déjà écrits sans prendre la peine de le mixer un chouïa avec
le reste (pas même une petite reverb pour un fondu plus gouteux), …
Comme dans l’épatant
manifeste Liberté, Dignité, Utilité
de la visionnaire grabataire Odette est Josette (et qui arrive en tête via
Google Chapeau bas, l’artiste !, dans les maisons de retraite du
Sud-Gironde), toutes les approches de ce bien culturel – les musiques amplifié-es
- sont dûment évoquées dans le cadre de dispositifs toujours plus épousant les zaspirations
des zélus, la digue du cul, la digue du cul, la digue du cul-turel, au pays joyeux
qui relança la pop égyptienne (dalida, cloclo) avant les incidents sanglants de
ces derniers jours sur la
place Tien An Men au Caire que l’on sait.
Ces approches sont,
par ordre d’audimat décroissant:
- L’approche pédagogique autour de l’Education Populaire (Barbey) pour égayer
les populations besogneuses arrièrées, de par le truchement d’une pratique
amateur d’un art créatif (approche pragmatique qui a connu son envolée,
récemment, avec l’avènement de la chaine Cultura,
visant les mêmes objectifs, dans nos banlieues industrieuses),
Autant dire que l’excellence ne figure pas vraiment aux objectifs élevés affichés de l’Education Populaire qui, si j’ai bien compris ce discours mystico-solidaire-durable agréé UFOLEP & LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT, se résume à dégrossir le bougnat afin qu’il sache enfin jouer en société l’intro de Catch Scratch Fever de Ted Nugent (l’humaniste) ou au moins le riff de Smoke on the water de Deep Purple. - L’approche socio-cul machiavélique (Musique
de Nuit) envisageant (depuis Caudéran), ni plus ni moins, que d’extraire
les quartiers en déliquescence
de leur engeance calamiteuse en transformant tous ces gibiers de potence
des halls d’entrée d’immeubles insalubres en trouvères joyeux jouant du
flutiau dans les rayons des grandes surfaces, applaudis par une clientèle
toujours plus enthousiaste et ne rechignant pas à une proposition dynamique
qui donne à voir comment simplement aborder, de manière enjouée, la vie de
merde dans laquelle on avance à petits pas, du fait d’un caddy mal réglé.
Notons que cette approche ambitieuse de niveau Jésus Christ ou au moins d’un de ses 1ers apôtres aux affaires, ici-bas, le dernier en date, Arnaud de Montebourg (en chemisette blanche hors futal sur la photo de l’ascension du Mont Cassini au bras de Marlène Jobard), cette approche biblique, donc, n’a donné lieu, à ma connaissance, à aucune évaluation, contrairement à ce qu’on demande maintenant aux petites assoces qui voudraient aussi en croquer et qu’on renvoie à leurs chères études pour essayer de modéliser un ROI, Retour sur Investissement au petit dispositif sympatoche qu’ils essaient de faire vivoter, à grand-coups de privations …
Personne ne sait, en fait, combien de ces cayras ont échangé leur casquette et leur surin contre un chapeau à clochettes et un flutiau.
Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il se dénonce, il en sera tenu compte lors de son procès en assise, au ciel. Quelques éléments de quantification en Part II …
Là encore, on voit bien que l’objectif de qualité artistique est assez éloigné du propos initial du séminariste … - Le marché, la daube, une offre toujours
plus nulle (tal !!!
comment c’est possible ce truc, tal ???)
pour épouser les zaspirations toujours plus nulles d’un public toujours
plus nul …
La qualité des uns s’arrête au cédez le passage.
Raibaud Part II : communautarisme
Té, au fait,
pourquoi donne t’on toujours en pâture à ces gaziers d’origine off-shore, immigrée
ou exotique, ces indigènes, ces anthropophages, des trucs à base de percussions,
d’acid bonanga, d’afric simone rama
yade, de Somariba et de son fidèle DJ
Fou ?
Pourquoi ne les
initie t’on pas plutôt au menuet, à la bandas ou, au pire, à la chanson
française égyptienne de qualité ?
Est-ce qu’on le conforte
pas un peu dans un genre de repli sur soi, de communautarisme au gonzier, avec
ses congas et ses maracas qu’on lui colle de force dans les paluches ? (le
macumba, le pied, t’as vu ?)
Même si c’est plus
facile à faire comprendre à l’élu, de son bunkoeur.
Et itou, en négatif,
pour le blanc-bec, rive gauche. Avec son rock (sous perfusion).
Résultat des
courses, sur Bordeaux, 25 ans après l’avainement des Smacks :
·
en rock,
on a, en noir, Jean Gabon (Oharu, Il
Fulgurante, …) et le clavier de feu Tabloïd
John (excellent groupe en devenir qui aurait mérité qu’on s’y intéresse un
peu plus, comme les barbises d’ailleurs), clavier sur lequel j’ai peu d’infos
(je crois qu’il joue dans pendentif ou bengale maintenant) ; notamment,
j’ignore son nom en M’ (*) ;
en rabza (reubeu), t’as Malik Call Gate.
en rabza (reubeu), t’as Malik Call Gate.
·
Sur
l’autre rive, les moins de 40 balais blanc-becs qui ignorent totalement la
musique noire.
Du bon boulot, ça,
les gars !
(*) en effet, cher lecteur enthousiaste, à
l’instar des groupes bordelais qui avaient choisis naguère pour être directement
intégré à la fameuse tribu des rockeurs (les ceusses qui ont du cœur) de
prendre un nom en ST, le noir a choisi un nom en M’ pour être immédiatement
démasqué au téléphone.
Magnetix / Kap bambino festayres à Luxey / Weber aux Participiales des sorcières de Rohan / …
L’artiste est un
être sensible.
Adolescent, il a
tendance à être seul, renfermé, à pas trop se mélanger, ne communiquant que par
grognements et moues agacées.
Le succès (et l’âge)
venant, il apprend à se mélanger un peu avec les autres. Timidement.
Passé la
quarantaine, il a acquis une certaine maturité dans la relation aux autres et
peut se permettre de taper dans le dos de ses hôtes, oubliant un instant ses plombantes
convictions artistiques ou politiques initiales, le temps du show.
Après soixante ans,
il demande la nationalité russe.
Raibaud Part III : l’éducation populaire
L’éducation
Populaire a été imaginée au début du XVIIIème pour créer une nouvelle race de
citoyens assez dégrossis pour cerner parfaitement les contours de l’acte de vote
(introduction, bien profond, du suffrage
universel).
L’éducation
populaire a consisté, aux origines, à exercer du lobbying auprès de jules ferry
afin qu’ils pondent ce que l’on sait.
Une fois ce que l’on
sait pondu, l’éducation populaire aurait dû s’auto-dissoudre, sa mission
initiale étant remplie (comme Bordeaux Rock aurait dû se dissoudre après la
parution du livre Bordeaux Rock et la soirée fondatrice à Barbey, pas vrai, Rouxecoule ?).
Hé beh non, et c’est
là que ça devient fortiche …
A partir de là, l’éducation
populaire, comme elle n’a plus de mission en particulier, décide de s’occuper
de tout, pour voir, essaie de se faufiler partout où elle pourrait se
développer … telle cette putain de glycine qui commence à me les briser menu.
Et c’est en ça
qu’elle a inspiré les acteurs de musique actuelle qui pratique de même, essaie
de se faufiler ou d’auto-définir un besoin qu’ils pourraient couvrir … contre
le gîte et le couvert …
Et qui, par le fait,
lui (l’éducation populaire) rendent (les « musique actuelle »)
hommage, à chaque occasion.
Jusque dans cet époustouflant
BuzzMyMusic de Rouxecoule de Barbey
que n’aurait pas renié Jean Macé lui-même et qui contre la modique somme de 1 million d’euros propose ni plus ni
moins une plateforme de « formation
continue des musiciens indépendants ».
Raibaud Part IV : Les rois maudits du RAMA Part I
Raibaud a été à
l’origine du CRAC St-Quentin de
Baron (70 salariés à son apogée, à la fin des 90’s, d’après son manifeste …
hum, hum … c’est pas un peu des craques ? tous ces CRAC ?)
Puis de l’ABC à Blanquefort.
Grosse présence sur
le terrain, donc. Sur le terrain rural. Approche pédagogique.
Visiblement pas la
bonne tactique pour prospérer comme un roi du pain d’épices.
Alors virage vers la
recherche, au mitan des 90’s. Théorisation sociologique de tout ce vécu.
Récemment, si j’ai
bien compris, a choisi un nouvel angle, pour dézinguer nos amis les « musiques
actuelles », à savoir l’incroyable absence des filles dans ces jeux de
société (phénomène qui semble récemment s’estomper, non, cher sachant ?).
Son ouvrage a été
fort vilipendé en réunion RAMA bien que je me demande encore ce que certains,
un peu moins véloces du ciboulot que la minorité des convives, ont bien pu y entraver.
En tout cas, un beau
parcours, M. Raibaud !
Prochain
épisode : JL Mirebeau.
Raibaud Part IVb : Les objectifs
Euréka ! Ca y
est j’ai compris pourquoi je comprenais à la fois le fonctionnement des uns
(moi) et des autres (le RAMA).
Parce qu’en fait, ça
n’a rien à voir, tronche.
C’est juste une
histoire d’objectifs.
L’objectif de ce
Centre Culturel de Pétaouchnok en Bretagne « retenir les jeunes au pays » est clairement rempli, 20 ans
plus tard. D’une part, par l’embauche de quelques jeunes du pays et, d’autre
part, par la proposition de quelques activités un peu poilantes aux jeunes du
pays.
On pourra toujours
ergoter sur la fumisterie du discours fumeux autour des Quartiers. Sauf aux
« Musiques de nuit », depuis leur imprenable Rocher en altitude, à
nous prouver qu’ils ont eu, de par leur action avisé-e, une réelle incidence
sur la relative quiétude sociale bordelaise.
Auquel cas, je
fermerai ma gueule pendant au moins une lune.
L’objectif d’excellence que revendiquent la face cachée
du binz, les labels, managers, agents, tourneurs, meszigues, tous ceux qui
s’intéressent aux artistes n’a juste rien à voir avec ce truc socio-cul voire
sociétal (ah non, arrêtez, enfin, avec cette tal, merde, c’est indécent !!!).
Et n’a pas réussi
(la face cachée), jusque là, à convaincre les institutionnels de son utilité
sociale voire electorale.
Relâche : entrée gratosse, prog au rabais, public comblé
Définitivement, je
préfère les concerts payants.
Certes, c’est … payant mais :
- D’une part, les groupes qu’on nous donne à voir sont des groupes de 1ère division … et,
- D’autre part, et surtout !, quand
on va chercher une binouse pour pousser celle d’avant, on fait pas la
queue pendant 20 mn avec des gens qui sont venus juste parce que c’était gratosse.
Et que, par le fait, on n’aurait pas été obligé de se farcir si c’eut été payant.
RAIBAUD part MERDE A CELUI QUI LIRA
T’as vu Lekuk40 ?
Il parle même pas de
ta sortie héroïque, lors de cette journée mémorable, à l’adresse du gonze de Alors
chante Montauban où tu lui envoyais pas dire que sa prog, c’était juste un peu de
la merde !
P…, on s’est bien
marré quand-même, hé, avec ces conneries de Chanson Française !
Moi, je m’en
souviens, t’as vu ?
Ah, les cons !
Julien courbet : plié de rire !
A Martignasse, ils
ont été recalés à l’examen d’admission à la CUB. Car
un peu bas de plafond, certainement.
Pour preuve, cette
espèce de programmation indigne de l’Eté Métropolitain qu’on te cale en douce
(probablement pour ces consanguins de voisins médocains) : Julien Courbet
en One Man Show, con !
http://www.sudouest.fr/2013/08/12/deux-tetes-d-affiche-pour-la-salle-gerard-philipe-1138919-3229.php
Bon … à la fois, eux,
au moins, ils essaient, à leur manière maladroite, d’aider les artistes locos …
Ceux qu’ils
connaissent.
RAIBAUD part AZERTYUIO : les GEMA (DJ RIP Wallach) et les MIRCTA (DJ Raibaud)
Pense-bête pour pas
que j’oublie de parler, un jour, de ces officines qui devait nous révéler les
coulisses du monde du spectacle et qui trouvèrent mieux à faire derrière le
rideau de nos émotions.
Pour poster ce truc
de vachettes égarées, après l’été de toutes les manifestations territoriales et
ses cornes en tire-bouchon, j’ai passé la commande suivante :
Commande C1309031238000744 du 03/09/2013 LA CULTURE, POUR QUI ? [Jean-Claude Wallach]
Editions de l'attribut 14.23 EUR
Chose amusante, en
cherchant des infos sur l’auteur après l’acte d’achat, j’ai constaté que le
ci-devant était quelque peu décédé.
Ce que j’ai souligné
de manière assez spirituelle sur son blog :
A l’heure qu’il est,
je sais pas s’il a trouvé ça amusant.
je vous remercie de cette information importante et je vais, de ce pas, au petit coin.
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