Je me suis donc rendu en promenade, ce Lundi, à cette animation proposée par le Conseil Régional, la FEPPIA et l'IRMA (ceux qui ne connaissent pas la signification de ces sigles car trop occupés à étudier leur nombril tout au long de ces longues journées de pénitence selon les syndicats ou d'intermittence selon la police n'ont qu'à retourner à leur activité), cette animation donc, provincialement intitulée « Collectivités territoriales, labels indépendants et avenir de la filière musicale » afin de rameuter le max d'acteurs musicaux et autres crevards territoriaux en la salle des fêtes de St-Bruno. Qui était effectivement gavée comme jamais. C'est pas comme certains concerts de certaines assos unipersonnelles de tocards, hein josette ?
Cet après-midi aura gentiment donné lieu à un échange de bons procédés entre acteurs de niveau régional et acteurs de niveau national et aura permis à tout un chacun de vérifier que les bons, hé beh con !, ils sont à la capitale pardine ! (et quelque 1 à Nantes et 1 autre à Marseille, ceux qui nous ont branlé récemment en culture, vous vous rappelez ?).
En particulier, le document cadre "Création musicale et diversité à l’ère du numérique" produit par la mission Didier Selles, Marc Thonon, Daniel Colling, Franck Riester et Alain Chamfort est frappé du sceau de la justesse, de la justice et de la complétude du champ d'étude. Il est tellement rare de lire des documents rigoureux et aussi fouillés dans ce milieu de traine-savates où les torches cul sont plus nombreux que les objets qu'ils sont censés faire reluire. Y'a pas à chier (pour rester dans le registre), pour écrire un rapport, avoir fait ENA + Sciences Po Paris, c'est mieux que l'IUT Médiation Culturelle de La Châtre (et pourquoi La Châtre, me direz-vous, justement ? beh parce que, dans ce bled au moins, je connais personne et personne ne lira ce post. Ah merde, si, j'en connais 1 !).
Espérons seulement que les 95 patates envisagées arrivent à bon port (les artistes) et ne soient pas absorbées en chemin par de nouveaux dispositifs socio-culs ou structurants.
La défaite provinciale a été définitivement consommée, en cet après-midi d'hiver véritable, lorsque le meilleur d'entre nouilles, le prés' des prés, le caïd, le boss, à peine sorti des nimbes du traditionnel sommeil réparateur de 14 à 17h et qui était parti (une fois n'est pas coutume) pour faire un bon discours (j'ai oublié de quoi il retournait, je m'étais moi-même légèrement assoupi, mais c'était assez couillu et original et, pour une fois, j'avais presque les poils) est retombé dans ces travers brodés en poil dans la main et autres fanfaronnades, gasconnades, tartarinades de pacotille (mais si pittoresques ...) et nous a sorti, in fine, au bout du bout de son bavardage comme seule objection au projet CNM que les Régions auraient dû être associées à ce rapport épatant.
Ce dont tout le monde se branle, non ?
C'était à peu près aussi éloquent que quand Pat' le Gac, sur la terrasse du Lollapalooza, lové dans un pouf en poils de Chloé (ramassés dans les chiottes où elle aimait, mâtin, à se faire bourrer avant les p'tites annonces, d'après ses collègues) sirotant un Bailey-Grenadine-Cointreau, demande à Charlotte de Turkheim, les yeux dans les yeux:
"Et sinon, Bordeaux, elle est bonne ?".
Pour illustrer cette débacle de la france profonde si chère à JP Pernot, rien de tel qu'un bon groupe de parigots, tête de veau, pour nous ravigotter tout ça ... taxi girl / paris ... un groupe d'avant le rock alternatif, cette sombre merde ... qui fit les beaux jours des Smaques de province ... alleluïaz
Commande 572907 - 01/03/12 Vendeur : VINYLRECORDS TAXI-GIRL - Paris - Paris Dub - 45T (SP 2 titres) - VG/VG+ 2 EUR (1 ex) Total : 5 EUR
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