chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

mercredi 25 septembre 2013

Vachettes de rentrée 2013



Anne Etchegoyen …

… regrette, dans le sous-doué, à juste titre, que les artistes régionaux ne soient pas suffisamment soutenus.
Manifestement, Anne Etchegoyen méconnait un peu les affres institutionnelles.
« Mais voyons, Anne, ma chère Anne, vous n’y pensez pas ? Ce qui compte, c’est pas les artistes, c’est la structuration du secteur.
T’es con ou t’es basque ? »

Collecs

Euréka, j’ai enfin compris à quoi servaient ces fracs, ces collecs, … en fait, c’est quand la ville qui les stocke à grands frais, au détriment de ses artistes locos, aka artistes low-cost dans ce contexte de compression des coûts, tombe en faillite, comme à Detroit Michigan ou Liburne DC d’ici peu, que tu peux plus payer tes employés municipaux, tes police municipale, tes médiateurs culturels que le monde t’envie, tu vend ta collec sur ebay ou leboncoin et ça repart comme en 40, les 30 glorieuses, la fête de la musique, les radios libres, les musiques amplifiées, tout ça …

Raibaud Part I : euréka

Euréka, j’ai lu (*) le livre de Raibaud sur les musiques amplifiées et la vérité m’est apparue au détour d’un mur d’amplis Marshall :
Pourquoi on est nul en musique, en France ?
Hé beh, c’est parce que tout le monde s’en branle.
En fait.
(*) et relu, du fait d’une certaine complexité due à des concepts socio-culs ou géographico-pseudo-mathématiques peu diffusés dans le milieu du sévice informatique où j’excelle, une tendance générale à se branler de la trame narrative facilitatrice pour le blaireau qui grimace de l’autre côté de la feuille, une tendance à réutiliser des pages entières de trucs déjà écrits sans prendre la peine de le mixer un chouïa avec le reste (pas même une petite reverb pour un fondu plus gouteux), …

Comme dans l’épatant manifeste Liberté, Dignité, Utilité de la visionnaire grabataire Odette est Josette (et qui arrive en tête via Google Chapeau bas, l’artiste !, dans les maisons de retraite du Sud-Gironde), toutes les approches de ce bien culturel – les musiques amplifié-es - sont dûment évoquées dans le cadre de dispositifs toujours plus épousant les zaspirations des zélus, la digue du cul, la digue du cul, la digue du cul-turel, au pays joyeux qui relança la pop égyptienne (dalida, cloclo) avant les incidents sanglants de ces derniers jours sur la place Tien An Men au Caire que l’on sait.

Ces approches sont, par ordre d’audimat décroissant:
  • L’approche pédagogique autour de l’Education Populaire (Barbey) pour égayer les populations besogneuses arrièrées, de par le truchement d’une pratique amateur d’un art créatif (approche pragmatique qui a connu son envolée, récemment, avec l’avènement de la chaine Cultura, visant les mêmes objectifs, dans nos banlieues industrieuses),
    Autant dire que l’excellence ne figure pas vraiment aux objectifs élevés affichés de l’Education Populaire qui, si j’ai bien compris ce discours mystico-solidaire-durable agréé UFOLEP & LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT, se résume à dégrossir le bougnat afin qu’il sache enfin jouer en société l’intro de Catch Scratch Fever de Ted Nugent (l’humaniste) ou au moins le riff de Smoke on the water de Deep Purple.
  • L’approche socio-cul machiavélique (Musique de Nuit) envisageant (depuis Caudéran), ni plus ni moins, que d’extraire les quartiers en déliquescence de leur engeance calamiteuse en transformant tous ces gibiers de potence des halls d’entrée d’immeubles insalubres en trouvères joyeux jouant du flutiau dans les rayons des grandes surfaces, applaudis par une clientèle toujours plus enthousiaste et ne rechignant pas à une proposition dynamique qui donne à voir comment simplement aborder, de manière enjouée, la vie de merde dans laquelle on avance à petits pas, du fait d’un caddy mal réglé.
    Notons que cette approche ambitieuse de niveau Jésus Christ ou au moins d’un de ses 1ers apôtres aux affaires, ici-bas, le dernier en date, Arnaud de Montebourg (en chemisette blanche hors futal sur la photo de l’ascension du Mont Cassini au bras de Marlène Jobard), cette approche biblique, donc, n’a donné lieu, à ma connaissance, à aucune évaluation, contrairement à ce qu’on demande maintenant aux petites assoces qui voudraient aussi en croquer et qu’on renvoie à leurs chères études pour essayer de modéliser un ROI, Retour sur Investissement au petit dispositif sympatoche qu’ils essaient de faire vivoter, à grand-coups de privations …
    Personne ne sait, en fait, combien de ces cayras ont échangé leur casquette et leur surin contre un chapeau à clochettes et un flutiau.
    Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il se dénonce, il en sera tenu compte lors de son procès en assise, au ciel. Quelques éléments de quantification en Part II …
    Là encore, on voit bien que l’objectif de qualité artistique est assez éloigné du propos initial du séminariste …
  • Le marché, la daube, une offre toujours plus nulle (tal !!! comment c’est possible ce truc, tal ???) pour épouser les zaspirations toujours plus nulles d’un public toujours plus nul …
    La qualité des uns s’arrête au cédez le passage.

Raibaud Part II : communautarisme

Té, au fait, pourquoi donne t’on toujours en pâture à ces gaziers d’origine off-shore, immigrée ou exotique, ces indigènes, ces anthropophages, des trucs à base de percussions, d’acid bonanga, d’afric simone rama yade, de Somariba et de son fidèle DJ Fou ?
Pourquoi ne les initie t’on pas plutôt au menuet, à la bandas ou, au pire, à la chanson française égyptienne de qualité ?
Est-ce qu’on le conforte pas un peu dans un genre de repli sur soi, de communautarisme au gonzier, avec ses congas et ses maracas qu’on lui colle de force dans les paluches ? (le macumba, le pied, t’as vu ?)
Même si c’est plus facile à faire comprendre à l’élu, de son bunkoeur.

Et itou, en négatif, pour le blanc-bec, rive gauche. Avec son rock (sous perfusion).

Résultat des courses, sur Bordeaux, 25 ans après l’avainement des Smacks :
·        en rock, on a, en noir, Jean Gabon (Oharu, Il Fulgurante, …) et le clavier de feu Tabloïd John (excellent groupe en devenir qui aurait mérité qu’on s’y intéresse un peu plus, comme les barbises d’ailleurs), clavier sur lequel j’ai peu d’infos (je crois qu’il joue dans pendentif ou bengale maintenant) ; notamment, j’ignore son nom en M’ (*) ;
en rabza (reubeu), t’as Malik Call Gate.
·        Sur l’autre rive, les moins de 40 balais blanc-becs qui ignorent totalement la musique noire.

Du bon boulot, ça, les gars !

(*) en effet, cher lecteur enthousiaste, à l’instar des groupes bordelais qui avaient choisis naguère pour être directement intégré à la fameuse tribu des rockeurs (les ceusses qui ont du cœur) de prendre un nom en ST, le noir a choisi un nom en M’ pour être immédiatement démasqué au téléphone.

Magnetix / Kap bambino festayres à Luxey / Weber aux Participiales des sorcières de Rohan / …

L’artiste est un être sensible.
Adolescent, il a tendance à être seul, renfermé, à pas trop se mélanger, ne communiquant que par grognements et moues agacées.
Le succès (et l’âge) venant, il apprend à se mélanger un peu avec les autres. Timidement.
Passé la quarantaine, il a acquis une certaine maturité dans la relation aux autres et peut se permettre de taper dans le dos de ses hôtes, oubliant un instant ses plombantes convictions artistiques ou politiques initiales, le temps du show.
Après soixante ans, il demande la nationalité russe.

Raibaud Part III : l’éducation populaire

L’éducation Populaire a été imaginée au début du XVIIIème pour créer une nouvelle race de citoyens assez dégrossis pour cerner parfaitement les contours de l’acte de vote (introduction, bien profond, du suffrage universel).
L’éducation populaire a consisté, aux origines, à exercer du lobbying auprès de jules ferry afin qu’ils pondent ce que l’on sait.
Une fois ce que l’on sait pondu, l’éducation populaire aurait dû s’auto-dissoudre, sa mission initiale étant remplie (comme Bordeaux Rock aurait dû se dissoudre après la parution du livre Bordeaux Rock et la soirée fondatrice à Barbey, pas vrai, Rouxecoule ?).
Hé beh non, et c’est là que ça devient fortiche …
A partir de là, l’éducation populaire, comme elle n’a plus de mission en particulier, décide de s’occuper de tout, pour voir, essaie de se faufiler partout où elle pourrait se développer … telle cette putain de glycine qui commence à me les briser menu.
Et c’est en ça qu’elle a inspiré les acteurs de musique actuelle qui pratique de même, essaie de se faufiler ou d’auto-définir un besoin qu’ils pourraient couvrir … contre le gîte et le couvert …
Et qui, par le fait, lui (l’éducation populaire) rendent (les « musique actuelle ») hommage, à chaque occasion.
Jusque dans cet époustouflant BuzzMyMusic de Rouxecoule de Barbey que n’aurait pas renié Jean Macé lui-même et qui contre la modique somme de 1 million d’euros propose ni plus ni moins une plateforme de « formation continue des musiciens indépendants ».

Raibaud Part IV : Les rois maudits du RAMA Part I

Raibaud a été à l’origine du CRAC St-Quentin de Baron (70 salariés à son apogée, à la fin des 90’s, d’après son manifeste … hum, hum … c’est pas un peu des craques ? tous ces CRAC ?)
Puis de l’ABC à Blanquefort.
Grosse présence sur le terrain, donc. Sur le terrain rural. Approche pédagogique.
Visiblement pas la bonne tactique pour prospérer comme un roi du pain d’épices.
Alors virage vers la recherche, au mitan des 90’s. Théorisation sociologique de tout ce vécu.
Récemment, si j’ai bien compris, a choisi un nouvel angle, pour dézinguer nos amis les « musiques actuelles », à savoir l’incroyable absence des filles dans ces jeux de société (phénomène qui semble récemment s’estomper, non, cher sachant ?).
Son ouvrage a été fort vilipendé en réunion RAMA bien que je me demande encore ce que certains, un peu moins véloces du ciboulot que la minorité des convives, ont bien pu y entraver.
En tout cas, un beau parcours, M. Raibaud !

Prochain épisode : JL Mirebeau.

Raibaud Part IVb : Les objectifs

Euréka ! Ca y est j’ai compris pourquoi je comprenais à la fois le fonctionnement des uns (moi) et des autres (le RAMA).
Parce qu’en fait, ça n’a rien à voir, tronche.
C’est juste une histoire d’objectifs.
L’objectif de ce Centre Culturel de Pétaouchnok en Bretagne « retenir les jeunes au pays » est clairement rempli, 20 ans plus tard. D’une part, par l’embauche de quelques jeunes du pays et, d’autre part, par la proposition de quelques activités un peu poilantes aux jeunes du pays.
On pourra toujours ergoter sur la fumisterie du discours fumeux autour des Quartiers. Sauf aux « Musiques de nuit », depuis leur imprenable Rocher en altitude, à nous prouver qu’ils ont eu, de par leur action avisé-e, une réelle incidence sur la relative quiétude sociale bordelaise.
Auquel cas, je fermerai ma gueule pendant au moins une lune.

L’objectif d’excellence que revendiquent la face cachée du binz, les labels, managers, agents, tourneurs, meszigues, tous ceux qui s’intéressent aux artistes n’a juste rien à voir avec ce truc socio-cul voire sociétal (ah non, arrêtez, enfin, avec cette tal, merde, c’est indécent !!!).
Et n’a pas réussi (la face cachée), jusque là, à convaincre les institutionnels de son utilité sociale voire electorale.

Relâche : entrée gratosse, prog au rabais, public comblé

Définitivement, je préfère les concerts payants.
Certes, c’est … payant mais :
  • D’une part, les groupes qu’on nous donne à voir sont des groupes de 1ère division … et,
  • D’autre part, et surtout !, quand on va chercher une binouse pour pousser celle d’avant, on fait pas la queue pendant 20 mn avec des gens qui sont venus juste parce que c’était gratosse.
    Et que, par le fait, on n’aurait pas été obligé de se farcir si c’eut été payant.

RAIBAUD part MERDE A CELUI QUI LIRA

T’as vu Lekuk40 ?
Il parle même pas de ta sortie héroïque, lors de cette journée mémorable, à l’adresse du gonze de Alors chante Montauban où tu lui envoyais pas dire que sa prog, c’était juste un peu de la merde !
P…, on s’est bien marré quand-même, hé, avec ces conneries de Chanson Française !
Moi, je m’en souviens, t’as vu ?
Ah, les cons !

Julien courbet : plié de rire !

A Martignasse, ils ont été recalés à l’examen d’admission à la CUB. Car un peu bas de plafond, certainement.
Pour preuve, cette espèce de programmation indigne de l’Eté Métropolitain qu’on te cale en douce (probablement pour ces consanguins de voisins médocains) : Julien Courbet en One Man Show, con !

Bon … à la fois, eux, au moins, ils essaient, à leur manière maladroite, d’aider les artistes locos …
Ceux qu’ils connaissent.

RAIBAUD part AZERTYUIO  : les GEMA (DJ RIP Wallach) et les MIRCTA (DJ Raibaud)

Pense-bête pour pas que j’oublie de parler, un jour, de ces officines qui devait nous révéler les coulisses du monde du spectacle et qui trouvèrent mieux à faire derrière le rideau de nos émotions.



Pour poster ce truc de vachettes égarées, après l’été de toutes les manifestations territoriales et ses cornes en tire-bouchon, j’ai passé la commande suivante :
Commande C1309031238000744 du  03/09/2013 LA CULTURE, POUR QUI ? [Jean-Claude Wallach] Editions de l'attribut 14.23 EUR

Chose amusante, en cherchant des infos sur l’auteur après l’acte d’achat, j’ai constaté que le ci-devant était quelque peu décédé.
Ce que j’ai souligné de manière assez spirituelle sur son blog :

A l’heure qu’il est, je sais pas s’il a trouvé ça amusant.