chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

lundi 20 décembre 2010

mylène farmer / maman a tort vs lucid beausonge / lettre à un rêveur

Personnellement, je ne cotois que des gens qui n'ont pas réussi en musique.

Moi le premier.
(certains de mes non-illustres (puisque n'ayant pas réussi) amis pensent même, probablement à raison, que leur echec m'est dû).

De toutes façons, si j'avais réussi, j'aime autant vous dire que j'aurais pas monté un blog pour essayer un nouvel espace d'expression, que je passerais mes journées en terrasse à me pavaner en sirôtant des drinks, rien branler, m'ennuyer adonf comme un ado, le luxe absolu, parler de tout et de rien comme ces habiles quoiqu'un peu irritants à la longue intermittents, habitués à gérer les longues périodes d'attente entre le petit-déjeuner et le déjeuner puis, après la sieste, avant le diner à coups de vannes + ou - amusantes et de commérages divers et variés (quand ils sortent pas la guitare !).

Bon ces petits inconvénients de gestion des temps forts et des temps faibles ne sont qu'une affaire de technique individuelle et normalement tout le petit monde culturel arrive à s'en sortir pas trop mal (sauf bien entendu ceux qui se suicident justement parce que ils se languissent {trop, trop souvent et trop longtemps} ou {très souvent, aimé longtemps puis énormément} dans le dialecte de nos cousins quebecois).

Intéressons nous un peu, pour changer, plutôt que de pétasser (terme assez explicite bien que dénigrant un peu la gent féminine qu'on pourrait donc remplacer par intermittentasser ce dont on se gardera bien car trop difficile à dire et qu'on a pas que ça à foutre non plus), intéressons-nous, disais-je, à un vrai problème, et qui n'a pas trouvé de réponse à ce jour (faut dire qu'il ne concerne qu'une poignée de victimes parmi ceux qui ont le plus réussi, qui sont les plus riches et les plus oisifs): ce problème, dont personne ne parle jamais, est le problème de conscience du chanteur ou de la chanteuse qui a réussi mais au prix de se coltiner un public pas du tout en rapport avec ses aspirations romantiques ou rebelles initiales voire au pire des gens qu'il aurait copieusement méprisé s'il n'avait pas fallu, par un jour de malchance, qu'il réussisse.

Prenez cette chanteuse, Mylène, souvenez-vous la sortie de Maman a tort en 84 qui passait en boucle chez Lenoir (il me semble ...) et sur la VAGH (ah la VAGH ..., la vache, qu'est-ce que c'était bien ! c'était aut'chose que cette radio nova qui nous débite ces morceaux de viande reconstituée sur ces étales plages musicales à perte de vue et de temps). Il était bien ce morceau, ça laissait présager un truc intéressant et, au lieu de ça ... patatrac la tuile !
Est-ce vous pensez sincérement que cette petite ado boudeuse sans style bien marqué se destinait à être l'iconne des coiffeuses et autres esthéticiennes des galeries marchandes et autres rues piétonnes où se déversent tous les baireaux ?
Comment vit-elle cette dualité entre la diva qu'elle envisageait et le fait de vendre 98% de ces chefs d'oeuvre dans les linéaires de carouf ou des espaces "culturels" leclerc, qui comme le soulignait fort justement ma grand-mère, a bien une gueule de leclerc, ceszigues !

Car en voilà une autre fatalité qui mérite d'être souligné: t'arrives dans la vie, t'as rien demandé à personne (comme le soulignait si justement le sociologue max le fox), tu t'appelles Leclerc et t'as une tronche de Leclerc !

Té comme lui là:
Quand il évoquait la possibilité d'une biguine avec un absolu féminin, est-ce qu'il pensait à une grosse rombière à baguouses et nichons de taille inversement proportionnelle à celle de son chihuahua de merde qui arrête pas de faire chier, hein ?

Té d'ailleurs il a pas un peu une tronche de Leclerc, lui ?



Pour illustrer cette problématique pointue, on va choisir une chanteuse épatante qui aurait du avoir ce fabuleux destin mais que finalement au dernier moment ... beh ... non.
Comme d'hab' avec ces gros nazes qui ont pas réussi, j'en ai chié des ronds de serviette pour trouver un morceau en offre légale ...

N° de Commande Date de commande      Nbr Articles Mode de paiement Montant Référence Transaction 1072769        20/12/2010 à 13:56:25 1            Paypal           0,99€   bdc2ad3ce830d64c

Euh au fait (je viens de me rendre compte en relisant qu'il manquait un léger détail), la chanteuse épatante s'appelle Lucid Beausonge et chante toujours à droite à gauche en toute discrétion. 

samedi 18 décembre 2010

vacheries institutionnelles #1

Quelques remarques (parfois amplifiées, souvent actuelles) sur le processus dit de "concertation territoriale sur les musiques actuelles" (CTMA), en Aquitaine, puisqu’on n’en est qu’à mi-(1/4 ? 1/8 ? 1/16 ?)-parcours, EN TOUTE AMITIE

Suite à la célébration du Lundi 18 Octobre en la Chapelle ardente du Conseil Régional d’Aquitaine, et vu qu’on y a entendu toute l’après-midi (par bonheur, je ne pouvais être là le matin) qu’un même son de cloche monotone (quel ennui en début d’aprem avec cette succession de discours automatiques !), quelquefois enthousiaste, quelquefois saturé, je vais, à la demande générale
(c'est-à-dire de moi-même), jouer le rôle du grand absent de cette journée, pourtant super démocratique, j’ai nommé, le contradicteur.

Vu que j’ai à formuler 2 remarques sympathiques et un certain nombre de polémiques, on va commencer par 1 sympathique (pour aguicher l’aficionado), la cascade de moins-pathiques puis, pour finir (sur une note enjouée), 1 dernière remarque sympathique.

1ère remarque sympathique :
J’ai découvert avec plaisir que le RAMA avait intégré dans sa réflexion l’underground (t’aurais du venir, francis !) et les bars.
J’ose espérer qu’il s’agit là du fruit de la concertation (et non pas d’une nouvelle stratégie pour grapiller quelques subsides sur un nouveau dispositif éligible) …

Si ce n’est pas le cas, ça me semble bien évidemment aller dans le bon sens car historiquement c’est le 1er réseau par lequel les amplis ont pu rugir et ça existera toujours, bien après que les derniers dinosaures des musiques amplifiées auront disparu.

Remarques :
  • Ce qui est exposé dans le rapport, est-ce bien le fruit de la concertation (si oui, où peut-on trouver les PV de tous ces rendez-vous, si on veut creuser tel ou tel point ?) ou bien la seule vision du RAMA voire uniquement de son Directeur ? j’ai un peu de mal à croire que vous avez abordé en réunion la modélisation privé / public / underground / le monde du milieu et les théories des petits mondes et du chaos ?

  • Le vocabulaire que vous utilisez me semble pertinent (je veux dire celui utilisé dans tous les grands projets (la gouvernance d’un territoire, la réalisation d’un grand édifice : 1 pont, 1 tunnel, le musée du vin à Bordeaux – non, je plaisante) : maitrise d’œuvre, comité de pilotage, jalons, …Le seul problème, c’est que dans ces démarches, il y a toujours 2 acteurs avec de préférence des intérêts divergents : ici, la droite / la gauche, ici, le client / le fournisseur. Dans votre cas, c’est le RAMA de bordeaux / le reste du RAMA (vu de l’extérieur, du coup, on voit moins bien l’alternative proposée).De manière plus globale (et là, ça ne concerne pas que la démarche CTMA mais la plupart des démarches socio-cul …), qu’est-ce que vous entendez exactement par dialogue, les gars ? des gens qui sont tous d’accord et qui paraphrasent ad lib ce que vient d’énoncer le précédent ?
  • Quelques citations symptomatiques voire rigolotes :

    o Fais gaffe quand même, Directeur, quand tu dis :
    "L’artiste ne doit pas être soutenu, c’est le projet culturel qui doit l’être".
    Je pense, comme pas mal de gens et pas que des artistes, exactement le contraire. Cela traduit à mon sens une plus grande présence dans les livres de géo-socio-cul que sur le terrain où se font les choses (de l’art, je veux dire …).

    o "Imposer un schéma est aussi idiot que de ne pas en avoir."Apparemment la RAMA refuse qu’on lui impose un schéma. Par contre, il ne voit aucun inconvénient à en imposer un sur le territoire aquitain.o Fais gaffe 2ème : « L’underground est assez peu professionnalisé ». Oui, en effet. Par définition, il l’est. Et le revendique, de +.
  • Si les derniers ennemis identifiés (l’underground n’est plus un ennemi, allez les filles sur le chemin de la rédemption, alleluia !) sont :o Live Nationo la musique sérieuse
    alors, plutôt que de se donner comme objectif sur la période 2010-2020 d’organiser 414000 réunions ou ateliers et 216 expérimentations sur un territoire donné, pourquoi ne pas plutôt se donner des objectifs chiffrés et concrets comme :
    o Faire passer la répartition des dotations publiques musique sérieuse / musique légère de 95/5 (si j’ai bien compris ! ça me parait un peu amplifié, mais bon …) à 80/20.à ce propos, je redis au président du rama que son argument de dire que les musiques actuelles doivent être plus soutenues parce qu’elle concerne 95% des acteurs et spectateurs ne tient pas la route. Le soutien vise justement à pallier à une affluence insuffisante due à une esthétique plus exigeante donc moins accessible. Si on devait soutenir en fonction de l’affluence, pourquoi ne pas soutenir Live Nation et JC Camus au détriment des SMAC alors ?o Barrer la route à ces fripouilles amerloques de Live Nation en activant et informant les réseaux d’influence et les élus sur le territoire.
  • Je crains que cette concertation soit finalement contre-productive : 5 ans de réflexion, de réunions, d’ateliers (pourquoi tous ces ateliers sur les festivals ? pour remercier, une fois encore, tous ces bénévoles sans qui rien ne serait possible …) pour aboutir à ce rapport un peu bancal, hésitant entre propagande ramaïste, recueil d’extraits non identifiés des débats, compilation de théories sociologiques plus ou moins validées par les acquis de l’expérience, … n’inciteront, je le crains, pas les pouvoirs publics à revoir leurs clefs de répartition entre culture savante et culture populaire.
    Peut-être était-ce d’ailleurs leur but en lançant cette concertation ?
  • Dernière pique : Cette ultime séance photo avait quelque chose d’assez pathétique puisque renvoyant à celle de 83 qui rassemblait 100% d’artistes alors que celle de 2010 rassemblait probablement 80% de médiateurs culturels et 20% d’artistes. Le R&R bordelais y a-t-il gagné au change ? probablement un peu mais infiniment moins que les intermédiaires !
2ème remarque sympathique :
Le RAMA a fait preuve (ce dont je n’ai jamais douté, je lui reproche plutôt une certaine maladresse) d’honnêteté quand il mentionne que ces sujets de prédilection (l’enseignement, l’emploi culturel, les pratiques amateur (toujours pas compris ce que ce terme recouvrait et encore moins à la lecture de ce rapport) arrive en dernière ligne des préoccupations des intervenants de cette concertation.


Encore une fois, j’espère que ces remarques seront prises comme une contribution critique à cette difficile réflexion précisément à un moment où y’a plus une thune (comme le soulignait si clairement Me Cocula ou M. Boulanger, je sais plus, je somnolais un peu à ce moment-là …).

Terrain Hostile, ex fan du RAMA
http://odette33.blogspot.com/

RIP Philippe Joly.

A suivre …

grand match de catch belin - gallis en la salle des fêtes d'Arlac - 1er Round

Public, t'es un mange-merde, une merde, je te conchie, fiente de vieux phacochère pourri qui pue la gerbe de mauvaise vinasse et de pâté industriel.
40 payantes pour Belin ! sur une communauté urbaine de 800000. 1 pour 20000 !!! 1 par ville en gros, 1 de Cestas, 3 de Pessac, 1 de Villenave, 0 de Bruges (trop occupés à comprendre ce qu'il se passe à l'Hotel de Ville), 2 pour Eysines du coup. 2 pour le médoc, 4 pour le sud-gironde, 0 pour le nord-gironde (à moitié charentais là-haut, donc le temps qu'ils se décident ... c'est déjà demain), etc ... etc ...
Pour une fois que le directoire de cet honorable établissement labelisé SMAC, FEDUROCK et tutti quanti prenait des risques, hé bé là on est servi, on va bouffer du Archive, Maceo Parker & autre K's Choice pendant au moins 14 générations.

Pour les amateurs, Jazz & wine au chateau Giscours ce soir (à consommer avec modération).

Institutionnel, t'es une merde, je te conchie, raclure de cabinet territorial, zoébordé à la voix de bidet et à la production de vent de fion qui ne pue ni ne pétarade.
Eduquer le public tel est donc ton credo (-do colâa mon p'tit frère, crée NO NO, t'auras du lolo, de la caillasse, de l'artiche, de l'oseille avec laquelle tu pourras derechef et tout à loisir  ... crée NO NO ...). Depuis que tu te multiplies à perte de vue dans les banlieues dortoir, ah, effectivement, on assiste à la recrudescence des "équipements" culturels dont certains séparés de quelques encablures multipaires ne connaissent même pas l'existence de l'autre empaffé, tellement occupés sont-ce t'ils sur le vaste territoire de leur somnolence et de leur programmation consensuelle.

Et puis un jour, il y eut le tournant, ça s'appelait les scènes d'été. Plus rien ne fut tout à fait pareil, pilarsky nous avait redonné la pêche, l'instituconteur nous était allé droit au coeur, bordelune nous en avait fait voir de toutes les couleurs et c'était beau, tu te souviens ? 

Mais éduquer le public à quoi au fait ? à manger de la merde, on t'a dit ! ah oui c'est ça, à taper dans les mains aux rythmes chaloupés de YANNICK NOAAAAAAAR (qui donc, du fait de vagues et lointaines racines africaines, a le rythme dans la peau, c'est bien connu, et chante comme OTIS (euh ... otis béard en l'occurence, le petit-fils de l'autre neuneu catho qui sort un disque à 80 balais passés plutôt que laisser la place aux jeunes, autres que de sa famille j'entend), et puis il est tellement cool avec ses dreadlocks, yann). Eduquer aussi le public à bien appréhender les beaux textes ciselés, toutes ces évocations du quotidien poilantes de BENNE A BARRES que la terre entière nous envie comme naguère JAUNI, le champion du monde du rock et de la prévoyance qui ne part jamais en tournée aux states sans amener son public au cas où. Faut quand-même souligner que c'est un authentique exploit d'avoir fait carrière avec un voix aussi désagréable et une personnalité aussi dépourvue d'interêt.

Cette politique éducative est une franche réussite, les mecs (quand je dis les mecs, j'inclus les greluches bien évidemment qui ne sont ni plus courageuses, ni plus fantaisistes en la matière que leurs homologues que la nature a doté de couilles). Les trucs qui marchent dernièrement dans notre pays tutoient les cimes de la création et du bon goût français, grégoire, kamini, max boublil, j'en passe et des crevures.
On sent bien que depuis la mise en place de cette politique ambitieuse, ça va mieux, le retard de la france par rapport aux pays où on fait de la musique est en train de se rézober.
Je me faisais la réflexion dernièrement, c'est marrant le nombre de chanteuses reconnues internationalement en provenance d'Islande (qui, je le rappelle, est grand comme la moitié de Bordeaux). Si on avait une telle efficacité grâce à nos armées d'institutionnels émerites, on pourrait avoir par exemple: té t'as vu cette chanteuse de Bordeaux Nord, Bjork, elle est pas mal, hé ? ouais pas mal ... et tu connais cette chanteuse folk de Nansouty, là, Joni Mitchell ? ah non je connais pas, par contre j'ai vu à Belcier, une chanteuse un peu barrée et grandiloquente, Diane Dufresne, etc, etc ...
Mais ce qu'il faut comprendre pour être bien vu c'est que ça, c'est pas important, c'est le secteur marchand et comme pour tout bon gauchiste, il faut laisser le secteur marchand s'autoréguler pour que toutes les thunes aillent au bien-être des acteurs institutionnels pour qu'ils CREENT NO NO pendant les siècles des siècles.

Attention mesdames & messieurs, n'oubliez pas, ce soir grand concert gratuit de musique jazz à Peixotto.

Pendant ce temps là, on se branle complétement des artistes locaux qui arrivent péniblement, pour les plus endurants ou les plus ouverts aux techniques modernes du marketing, à intégrer les scènes d'été, faire une dizaine de concerts dans le coin après 23 ans d'ancienneté. Tous les autres ont renoncé depuis belle lurette et finissent au bistrot (bon à la fois c'est pas mal, ça sauve le secteur des bistrots en péril avec tous les pisse-froid qui veulent se préparer au silence avant le grand saut, sauf (NDLR sauf indique que le secteur des bistrots n'est pas sauvé ...) à la Bastide où probablement il n'y a jamais eu de rockeurs, je plaisaaaaaannnte, josé !).

Et donc ce jeudi, on se retrouve dans cette salle des fêtes de 1200 personnes avec 150 à 200 personnes présentes donc 100 à 150 invites, pour la plupart des institutionnels en charge d'éduquer le public la journée et de choper une invite le soir.
Et donc 40 de vrai public, l'élite des éduqués probablement, ceux qui ont intégré les grandes écoles festivalières de la République.

Té, tout ce bordel, ça me donne une idée: je vais lancer une nouvelle collec' sur ce blog, ça s'appellera Vacheries (vacherie comme vachettes espagnoles, course landaise, scène d'été) Institutionnelles parce que là y'a matière à bien se poiler.

Ce week-end, sur le lac, grand feu d'artifice et son festival de musiques du monde.


Qu'est-ce qu'on pourrait mettre comme zic pour illustrer ce bouzin-maginot super-efficace franco-français ?
Té on a qu'à s'enquiller un petit Marcoeur, un mec qui a le niveau international pointu (zappa, captain beefheart, residents et autres amuseurs) et que donc logiquement personne connait et qui passera forcément jamais à Bordeaux (je pense qu'il ferait péniblement 12 spectateurs), avec son tube interplanétaire:

C'est raté, c'est raté Quand on s'énerve, on rate toujours !


Référence de la commande: 4d0c7ad4f413b Commerçant: MARCOEUR Albert / N° Commerçant: 8289340 Siret Commercant: 43748691300019 Caractéristiques: CARTE BLEUE 18.13 EUR le 18/12/2010

lire au passage cette admirable anecdote en bonus: http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b1

mercredi 15 décembre 2010

grand match de catch belin - gallis en la salle des fêtes d'Arlac - 2ème round

Et donc ce jeudi à la salle des fêtes d'Arlac eut lieu ce grand match de catch que personne (manifestement) n'attendait entre le ci-devant gallis (fils d'andré, neveu de jean) et bertrand belin-beliet (bbb pour les annonceurs) de belin-beliet donc, du côté d'hostens.
Après avoir parlé, lors du 1er round, du contexte, ce gros relou, des spectateurs, ces fumiers, raconté tout et n'importe quoi sur tous les à côtés, ces ordures, revenons au match.

Et là, y'a pas eu photo.
Désolé les locaux mais une fois de plus, il faut se rendre à l'évidence, là où les locaux produisent un tagada-tsoin-tsoin qu'on comprend à peu près où c'qui veulent en venir, en face t'as des gonzes ils te balancent juste du petit lait. Tout est nickel, pas 1 pain du concert, ça groove, ça module, ça détune juste c'qu'il faut, ça fait des choeurs au poil tout chromé, qu'on dirait droit sorti de L.A., ce qu'on appelait autrefois la musique californienne (et non le rock FM, chabelard, qui n'est juste qu'une sombre daube pour les gros beaufs du midwest, certes bien jouée mais surtout daube: eye of the tiger, toto, foreigner sur la fin, phil collins pour la version british).
La musique californienne c'était tous ces petits trucs délicats, james taylor, ricky lee jones, joni mitchell, andrew gold, steely dan (aja), mickael franks (down in jardin botanico) ...  SPIRIT reviens ... comme il me tarde le prochain concert de musique californienne au ST-EX, probablement avec michael "what a fool believe ?" mc donald, celui qui fait ces putains de choeurs sur PEG (it will come back to you) comme james taylor faisait d'autres putains de choeurs pour Carole King et que ça, bordel de merde de djeun's qui y connaissent queud, c'est pas du rock fm !

Revenons à un niveau musical plus proche du tout un chacun de ce XXIème siècle péto..., heu non, mélomane.
Après le concert subtilement cacophonique de Gallis (un detuning de voix pas toujours très heureux (ah l'habile périphrase que voilà), une mise en place souvent hésitante, parfois hoquetante voire, dans les pires soubressauts, vomissante, des parties de batteries qui, pour reprendre une expression en vogue, dans les prospères (youp la boum) années 80, dans le milieu florissant du baloche, auraient plutôt tendance à "enculer le chantier" qu'à faire se trémousser les convives), après ce concert qui, comme le relevait si justement la directrice de la fédération des éditeurs et producteurs perplexes, irascibles et anxieux (FEPPIA), ne "pue pas franchement le travail", après ce concert donc, se pointe bbb avec son trio, un p'tit mec qui fait péter des petits arpèges ou des motifs discrets mais enjoliveurs à la gratte ou des parties de basse méga-dépouillées et une fille de l'Est (mais genre beaucoup plus à l'Est que Liburne DC, le pays des lucanes et d'eugène lampion, sauf que j'apprend à l'instant SCOOP ! le transfert d'icelui à France Bleu Auxerre où il pourfendra enfin, je l'espère, armé de sa légendaire faconde, cette espèce de radio du service public plus naze que les plus nazes du privé, sauf rmc info bien sûr !), à la batterie (la fille de l'Est, vous vous rappelez) qui là, pour le coup, tout ce qu'elle fait, c'est juste exactement ce qu'il fallait faire, et de temps en temps te fait péter un petit choeur pour dire.
bon, on va pas y passer des heures non plus à la brosse à reluire, en résumé, le truc parfait (pour le casse-couille éternel que je me complais à être, je dirais quand-même à bbb que j'avais préféré le concert d'il y a 2 ou 3 ans au thelonious organisé par les admirables Bordeaux Chanson. J'ai l'impression, cher bbb, et c'est probablement pour ça que ce disque marche un peu mieux que les précédents, que vous avez laissé de côté, de manière inconsciente ou non, tous ces petits détails expérimentaux voire dissonants qui forcément, à un moment ou un autre, font la diff pour meszigues, ancien alkatrû.

Concernant les locaux et pour me fâcher définitivement avec tous mes amis, il faudrait, les gars 1) bosser 2) arrêter de resucer des trucs existants (ou alors faire carrément des reprises) et CHANTER EN FRANCAIS MERDE !!!
Concernant notre Gallis préféré, il lui reste donc les points 1) et 2) à valider pour espèrer être le chanteur par exemple soutenu par Le Pian Médoc (s'il se met enfin à reggaer) ou Belin-Beliet, justement on y revient toujours, si ça tire plus vers les espagnolades grand-gignolades manu-tchao-iglesiaques. un choix artistique cornélien donc !
A la fois, quand on voit que, même en déployant tout ce talent, ce savoir-faire, bbb arrive à faire que 40, là où gallice ferait 1 ou 2, ça donne pas trop envie de se remuer les meninges sur des choix difficiles et de répéter jour et nuit voire travailler son instrument du lever au coucher comme naguère les trompettistes de jazz.
Alors qu'on peut juste se faire un bon gigot/tarbais, rester en famille et ne plus jamais aller voir ces jean-foutre en concert.

mercredi 24 novembre 2010

vacheries institutionnelles #0

acte frondateur: démission du RAMA (mail du 30/5/9 à son président)

Cher ami,

Avant que de quitter le navire, j’aurais voulu EN TOUTE AMITIE faire quelques remarques désobligeantes concernant le RAMA à son PDT:

o   suite à la présentation d'hier, je m’étonne que le RAMA se retrouve en concurrence avec une association de quartier sur un projet peu mûri, sans étude d'opportunité.
Je comprend aisément que ça permettra de reclasser les
gens de l’ECM (ce qui est tout à fait louable) mais en dehors de ça, pourquoi nous faire croire que c’est le projet du siècle voire le chainon manquant ? j'ai d'ailleurs trouvé un nom pour ce fameux projet, sur le même principe que RAMAge: (D)RAMAtic

o   quelles sont, en dehors du RAMAge qui semble cependant végéter un peu, les actions pertinentes du RAMA ?
Il va sans dire que je ne considère pas que la mise en œuvre de la concertation, vaste fumisterie du pouvoir de droite pour gagner du temps et, à la fin, donner du pognon à personne et dans laquelle, de fait, le RAMA est complice, soit une action digne d'intérêt …
un peu comme la mairie de BX, qui, dans le prolongement du fiasco BX 2013 fait miroiter à la fédération POLA une partie de la caserne NIEL pour 1 budget de 6 à 8 millions d'euros ... ce qui, bien sûr n'arrivera jamais ...

o   a-t'on une idée des résultats concrets du RAMA: qui a bénéficié de quelque chose ?
comme ça, vu de l'extérieur, j'ai l'impression que personne n'a rien retiré de l'affaire (même pas PAD), si ce n'est le RAMA
lui-même (avec la création de 2 emplois, 1 3ème à venir si j'ai bien suivi ...).
je pense que la FEPPIA suit le même chemin. ne seront bénéficiaires que les futurs salariés de la FEPPIA.
je pense que c'est un jeu d'enfant chez les institutionnels qui consiste à faire se fédérer pour ne financer chichement, à la fin, que la tête de pont et gagner du temps, toujours.

o   je pense, comme brouch, même s'il m'a bien chié dans les bottes, que le + important c'est l'artiste et la création (et que la structuration on s'en bat les c...). je pense, comme toi, que tout le monde ne peut être professionnel et que le grand enjeu, pour les années à venir, et pour désamorcer les
frustrations, va être de trouver des systèmes où les artistes pourront créer à mi-temps et avoir une activité rémunératrice à mi-temps ... élargir le fonctionnement de l'intermittence aux artistes par exemple ou alors trouver un système comme les footballeurs amateurs (le football toujours !) ... et ça, ça
me parait être un chantier digne d'intérêt.

o   mon passage au RAMA aura toutefois été bénéfique puisque me permettant, outre le fait de rencontrer des gens et des problématiques interessantes, de comprendre les arcanes du binz et que, putain, c'est pas gagné ...

th / josette

jeudi 18 novembre 2010

vacheries institutionnelles #2

où il est question d'un festival d'art se déroulant en Novembre quelque p'art...
Eureka, j’ai enfin compris pourquoi les vrais punks refusaient les subventions !
(j’ai également compris récemment pourquoi, dans les films américains, les femmes qui rentrent avec un homme dans le but manifeste de baiser, passent systématiquement par la case salle de bains.
Note pour les plus abrutis que moi : c’est pour se rafraichir le minou, té con !)
Donc j’étais en train de chercher sur Internet quand je pourrais aller voir quelques vieux poteaux du Collectif Yes Igor se livrer à des Exercices de Play-back et balpeau ! impossible de trouver cette putain d’information ! (à quelle heure, putain !)

Je me remémorais aussi sec cet interview de Pitoiset où il justifiait tant bien que mal (plutôt bien d’ailleurs) son intervention dans ce truc et donc ce budget riquiqui (1/10ème du grand barnum évantard), une ambition assez floue mais le mérite d’exister, comme on dit.

En fait Nov’art, son enveloppe ridicule, elle sert juste à acheter le silence des acteurs, qu’ils soient artistes ou organisateurs.

C’est pour ça que, dans ce milieu policé, il n’y a jamais de vagues, car tout le monde est tenu par les c… tout le monde, du fait de ces sacrées subventions.

Même s’il pense que c’est de la merde, même s’il est un vrai punk, jamais l’opérateur n’ira dire que ce Nov’art est une vaste fumisterie qui consiste à mettre son label sur une proposition de spectacle qui aurait eu lieu de toute manière (même en l’absence de ce merveilleux Nov’art, je veux dire).

Jamais il n’ira dire que c’est une ficelle pour faire accroire (comme on dit au quebec cher au meilleur d’entre nous) que la mairie a une action culturelle concertée et intelligente.

Au nom de tous ces opérateurs punks, subventionnés donc taiseux, je dénonce solennellement cette mascarade.

une fois n'est pas coutume, du gratos (je sais pas où ça peut s'acheter ...): http://soundcloud.com/davidchazam/do-you-know-hugues-martin/s-N6uoX

dimanche 24 octobre 2010

jean-jacques goldman / encore un matin // rien / 3

Encore un matin,
t'as le mec, il vient de se lever.
Un matin pour rien
Il a rien à branler de la journée, c’est une feignasse d’artiste.
Une argile au creux de mes mains
Alors il fait de la poterie.
Encore un matin,
Il vient juste de commencer.
Sans raison,
Il est pas tout à fait réveillé.
ni fin.
Il n’a rien d’autre de prévu de la journée, pardine !
Si rien ne trace son chemin.
Syrienne trace un chemin ? (NDLR : il essaie de faire de la poésie
par le truchement de la poterie ?)
Matin pour donner
Un ultime mouvement gracile à sa créature argilée ?
ou bien matin pour prendre. 
Le temps de donner du temps au temps (clin d’œil à un autre auteur majeur, en proie à la thalassémie aussi),
histoire d’en branler le moins possible à la fin, autant que faire se peut !
Pour oublier
Tout ce qu’on a appris : ne surtout pas tomber dans la poterie automatique,
comme certains jean-foutre …
ou pour apprendre.
Tout ce qu’on a oublié : les fondamentaux de la poéterie.
Matin pour aimer,
Remplissage, rime en é, de la merde !
maudire ou mépriser.
J’t’emmerde !
Laisser tomber ou résister.
Ouais, c’est ça, ouais …
Encore un matin,
Vivement c’t’aprem, une bonne sieste dans le hamac !
Qui cherche et qui doute
J'ai un peu faim, j'ai mal dormi, j'ai un peu froid ...
Matin perdu
J’ai fait que de la merde ce matin !
cherche une route
Il est où déjà ce putain de frigo ?
Encore un matin.
C’est encore le matin, t’imagines ! ah ça passe pas vite
quand t’as rien à branler de ta journée parce que t’es une feignasse.
Du pire ou du mieux A éteindre ou mettre le feu.
Il doit avoir perdu son briquet pour allumer son 1er pétard
avant 10h30, c’te feignasse. Et donc, la production va pas s’arranger, crois-moi !
Un matin,
Feignasse !
Ça ne sert à rien,
Pour ces feignasses d’artistes, s’entend.
Un matin, Sans un coup de main
Un petit travail manuel pas trop fatiguant, de la poterie,
éventuellement un jeu de société.
Ce matin C'est le mien,
Ce matin, j’ai décidé de faire un truc important, moi qui rime.
c'est le tien
Pense à prendre le pain ce midi en rentrant du boulot, toi qui trime.
Un matin de rien
A branler, comme déjà évoqué plus haut (voir aussi sur le même thème,
psaume 14 add6.8 de l’apôtre Barbelivien, l'auteur majeur évoqué plus haut …)
Pour en faire Un rêve plus loin.
Là, ché pas. L’auteur a du s’assoupir après tant d’efforts, c'te feignasse !

merci pour cette fiche-loisir très complète, jjg !

de rien.


PS : Et du coup, comme il n’est décemment pas possible d’acheter une de ces pépites du néant musical français (le chaînon manquant entre sardou et noah), déjà écoulées à des millions d’exemplaires grâce au bon goût français, on va trouver une astuce pour acheter un truc quand-même.

Attardons-nous sur le dernier mot de cette évocation argilo-matinale, rien.

Et bien voilà, nous allons essayer d’acheter un morceau de ce fameux groupe grenoblois qui fait dans les instrumentaux et qui a bien raison parce que, des fois, quand t’as rien à dire, hé beh, t’as qu’à fermer ta gueule ! ce que jjg a eu le bon goût français de faire; ou alors, il était à cours d’inspiration, ce qui tendrait à repousser encore les frontières du néant musical français. J’en tremble d’effroi !


24 oct 2010 09:06:43 / Numéro de transaction : 09C57213NY6787020 / RIEN "3" / 10,00 EUR / http://www.amicale-underground.org/

notes diverses:
  • extrémement difficile de trouver quelque chose en vente de ce groupe excellent, vu un soir à feu l'inca. on se trouve là confronté à plusieurs difficultés pour acheter: une diffusion très limitée, un nombre d'exemplaires très faible (pour une musique et une démarche pourtant exemplaire !), une vision dégradée de la valeur marchande, aussi bien de la part du producteur que de l'auteur: les djeun's ont, de par leur expérience, entériné plus ou moins que la musique tendait vers la gratuité et qu'on ne pouvait retirer des revenus de celle-ci. si je puis me permettre, les gars, dans ce cas présent, pourquoi considérez-vous que les 2 premiers disques, du fait qu'ils sont épuisés, sont gratos ? vendez les, même avec une ristourne.
  • eureka, j'ai trouvé comment parler des instrumentaux en français (cf note d'intention initiale du blog: 1er ou 2ème message): tu prend un bon texte de merde et tu rebondis sur un instrumental. une merde, un trampoline et hop !

samedi 16 octobre 2010

allain leprest / quand auront fondu les banquises

ALLAIN LEPREST / QUAND AURONT FONDU LES BANQUISES Commande: #000711 passée le 16-10-2010 15:13:12 Mode de aiement: Carte Bancaire TOTAL TTC 19,50 €

Un peu de 1er degré pour se poiler ...
De retour de Luxey, avec mon camarade séré, au printemps 2010, de retour d'un concert organisé de main de maître par les admirâbles Musicalarue (ou les non moins admirâbles Chantons sous les pins, je sais plus très bien ...) où nous découvrîmes (bon ça commence à bien faire les accents cîrcônflêxes !), avec grande émotion, cet artiste majeur mais souterrain (underground en français), la fièvre promoteuriale me reprit soudain.
Remonté comme un coucou ou un 3ème ligne landais et fragilisé par la justesse de ce magnétique Leprest, je m'épanchais, comme je pouvais, au travers d'un nouveau projet culturel visant à soutenir la beauté et le talent ce dont tout le monde se branle apparemment dans les Landes et plus généralement dans l'univers.
Pour les ignares qui n'ont jamais pondu un projet culturel, celui-ci passe obligatoirement par la rédaction d'une note d'intention (c'est un peu comme une lettre de motivation que connaissent malheureusement la plupart de ceux qui ne liront pas ce post, mais en beaucoup plus classe). Ami de la classe, prenez-en, c'est de la bonne:


1 Note d’intention
J’ai été bouleversé ce Dimanche 21 Mars 2010 à Luxey par le concert d’Allain Leprest dont je connaissais vaguement l’existence depuis une dizaine d’années mais dont je n’avais jamais entendu la moindre note.

Bouleversé … et donc énervé !

Comment se fait-il qu’un tel artiste me soit passé à côté et, avec moi, probablement 99,99% de la population (puisque je m’intéresse quand-même à la musique depuis toujours, et de manière excessive selon mes proches …) ?

Plus précisément … comment se fait-il que les rares trésors français musicaux soient cachés à ce point, alors que l’on met en exergue d’autres qui nous font passer à travers le monde pour des cancres indécrottables (demandez à des étrangers « mélomanes » ce qu’ils pensent de la « nouvelle chanson française » ?) ?

Après avoir laminé la vraie bonne chanson française d’auteur dans les années 60 avec l’affligeante vague dite yéyé puis dans les années 80 avec la pseudo-alternative proposée par le rock dit alternatif qui a surtout servi à enrichir Manu Chao et quelques autres guérilleros de pacotille.

Bon calmons-nous, revenons de ces contrées lointaines, revenons à nos moutons (de Pauillac) …

Il faut faire quelque chose.

Il faut qu’il y ait un espace dans toutes les grandes villes françaises (voire francophones) pour permettre à cette vraie scène d’exister et de développer son audience.

Il faut qu’il y ait un espace sur Bordeaux proposé à cette scène invisible (il y en a un à Nantes, la Bouche d’air ; il y en a un à Toulouse, le Bijou ; rien sur Bordeaux de solide malgré les tentatives admirables mais pas assez fédérateuses : le Bokal, Bordeaux Chanson, concerts isolés de municipalités dans la CUB).


Cet espace, le voici envisagé.


Seulement voilà, qui dit intention dit pas "c'est dans la boite, chef !" et bien sûr, une fois la colère retombée, il ne s'est rien passé. Cet espace demeure envisagé et pour me faire pardonner par celui que Nougaro qualifiait d'un des plus foudroyants auteurs de chansons, je vais carrément acheter un disque entier bien que je rechigne à ce format d'un autre temps, un temps où tous les morceaux d'un disque étaient bien. ah oui effectivement ça remonte ...
Excuses-moi doublement, Alain, je n'ai encore fait que frimer durant tout ce post (mais bon, c'est mon blog, c'est moi le chef sur mon blog, merde !) et, pour ma double-peine (comme le voudrait les affreux aux affaires), j'irais sangloter derechef à Langon aux Carmes en Décembre. Peut-être avec Séré ? ou Laurence ? On ira voir si Leprest est aussi beau en hiver dans les landes girondines.

dimanche 26 septembre 2010

cloclo / le lundi au soleil (thomas-rivat / juvet) 1972

Ce post inaugure une nouvelle série, les "textes torchés en 3 mn montre en main, entre la poire (de l'eau de vie de poire, plus précisément) et le dessert (généralement poire-poire, sorbet de poire généreusement encapsulé dans de l'eau de vie de poire), ce qui donne à ces textes une saveur de désespoire assez gouteuse parfois, lumineuse exceptionnellement, grumeleuse hors-saison, pathétique la plupart du temps".

La 1ère oeuvre magistrale qui me vient à l'esprit, est ce manifeste dont je ne vous livre que le refrain, les couplets n'étant là que pour ménager le suspense vers cette féérie éveillée, cette évocation de l'univers et de ces anachronismes:

Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Chaque fois, c'est pareil. C'est quand on est derièrre les carreaux,
Quand on travaille, que le ciel est beau, qu'il doit faire beau sur les routes,
Le Lundi au soleil.
Le Lundi au soleil, on pourrait le passer à s'aimer.
Le Lundi au soleil, on serait mieux dans l'odeur des foins,
On aimerait mieux cueillir le raisin,
Tout simplement ne rien faire le Lundi au soleil.

Je l'ai mis dans son intégralité (pour ne pas vous frustrer et vous permettre de chanter sans retenue cet air guilleret et qui ne supporterait pas la censure d'un quelconque pisse-froid) mais ... interessons-nous à ces 2 premières phrases au style sans nuances qui n'est pas sans rappeler les plaines des deux chèvres où pas une colline ou même un arbre ne s'est jamais arrêté.
Je dis ça, en fait, parce que j'ai travaillé à Niort  un temps et le Lundi, je vous dis pas les boulinches que j'avais. Mais bon, revenons à nos moutons ...

Reprenons point par point, les idées véhiculées par cette prose:

Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.

Je pense que jusque là on est bien et on a un 1er postulat: le lundi, il fait pas beau. Continuons.

Chaque fois, c'est pareil.
Bon ça, on s'en branle c'est pour gagner du temps (peut-être aussi pour faire baisser la vigileance de l'ennemi-auditeur, eh, eh ...) et surtout faire une rime en "eil". Ils auraient aussi bien pu mettre: "as-tu vu passer les abeilles ?", "c't'année, j'verrais bien Montfermeil" ou alors s'ils voulaient s'adresser à un public de djeun's du pays du libournais: "je s'rais toi, je f'rais keye".

C'est quand on est derièrre les carreaux, Quand on travaille, que le ciel est beau
Et là, peau d'zobi, la tuile, on comprend plus que dalle ! 2ème postulat: le lundi, on travaille et il fait beau. Le côté le lundi on travaille, no problemoz, mais par contre, les mecs, non, bordel de merde non, le lundi il fait pas beau, c'est ce que vous avez dit 2 lignes plus haut.

Quand je dis les mecs, je m'adresse aux auteurs car ils se sont mis à 2 pour écrire ce brulôt.
Et attention c'est pas des pimpoyes, il s'agit quand-même des auteurs de Voyage voyage de Desireless, et surtout de Bébé requin de France Gall.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Rivat
Pour ceux qui auraient oublié Bébé requin, ça dit quand-même un truc commack:
Bébé requin bébé velours, Bébé requin bébé d'amour.
C'est du Bougrain-Dubourg, c'est du bon grain, du lourd (NDLR pour prouver que je suis au même niveau dans le vibe poésie).

Alors voilà, à mon avis, et on revient habilement au propos initial, l'idée de se mettre à 2 pour un texte, c'est surtout pour le truc du "à toi - à moi", "celle là c'est la mienne mais ... à charge de revanche", "à chacun sa chacune",  "et hop, celle-là, elle ira pas engraisser les boches", ...

Mais là ou c'est encore plus fortiche, c'est que ce texte qui est torché (au même titre que ces auteurs) à la vas-y que j'te pousse, ne gène en rien la compréhension de tout un chacun, du plus lettré au plus obtu.
Tout le monde comprend bien ce que Cloclo essaye de nous faire rentrer le ciboulot, malgré force gesticulations disgracieuses, saccadées voire ridicules qui pourraient encore polluer la réception du message.
Et c'est là qu'on mesure à quel point le chanteur de variété moderne procède du gourou, un gourou plutôt inoffensif (sauf pour lui-même, en l'occurence) certes, mais un gourou quand-même qui, malgré un discours tout pourri élaboré par ses conseillers (vous voyez à qui je veux faire allusion, hé, ... le nabot, là ...) ou par ses compagnons de biture, arrive, grâce à quelques subterfuges communèment regroupés sous le terme "le métier", à faire danser la rombière enamourada.

Bon, mon discours-là, bien que moderne, était à peu-près d'actualité au milieu des années 70.
Maintenant ça n'a plus rien à voir mais j'ai pas envie d'en parler et surtout pas le temps, faut que j'aille faire la vaisselle.
Objection n°1: vous pouvez objecter: "mais en quoi ce post défend-il la chanson française et le revenu des auteurs ?". et vous auriez raison !

Objection n°2: "dunoeud, il est où le morceau acheté pour défendre la chanson française et le revenu des auteurs ?". oui alors bon ... on va pas quand-même pas acheter un des morceaux susmentionnés ni un morceau de ce m. françois, paix à son âme conductrice. Qui a flirté avec ceszigues et serait à peu près présentable, que même le grand gainsborrough aurait qualifié de compositeur chiadeur d'harmonies ? hein ? hé beh, l'ex chanteur à minettes, alain manureva chamfort. j'ai donc casqué pour Rendez-vous au paradis, un morceau probablement dédié à son bienfaiteur François comme pour lui signifier qu'au paradis, ils se retrouveront et pourront disserter à loisir de la conductivité des tissus et de la dispensabilité (comme dirait The Voice) du twist dans l'histoire de la danse populaire.

Votre numéro de commande : 6524186 / Commande du : 26/09/2010

jeudi 23 septembre 2010

le blog d'odette

Bonjour

Vu que mon ami le patron d'odette m'a quasiment supplié d'écrire sur son blog, et que je ne saurais lui refuser ce service, je me lance ici maintenant.

Je voulais tout simplement vous narrer ma soirée d'hier. Nous avons, ma compagne et moi, mangé du gigot de mouton, accompagné de poireaux. Ensuite nous avons regardé le film "un prophète" à la télévision.

Quel rapport avec l'agitation ambiante autour du bon ou du mauvais gout en matière de musique francophone, puisque c'est le thème de ce blog? Aucun si ce n'est une petite mise en perspective de ce qui est important et ce qui l'est moins. A vous de voir...


merci
thomas S.
http://thomasvideoblog.blogspot.com/

mardi 21 septembre 2010

voyage au pays merveilleux de Dogmazic

Dogme: Du grec d??µa (dogma), « opinion », un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer.
Zic: De musique: "Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence". Georges Braque....


J'y suis allé, moi, au pays de Dogmazic.
D'entrée, ça a planté mon ordi. Surement le trop plein d'informations ou d'émotions que mon ordi n'a pu assimiler.
De premier abord, le site est très vilain, une mère n'y retrouverait pas ses petits mais bon c'est pas le propos.
L'annonce initiale accable le chaland par le boulot à abattre: "2969 heures de musique disponibles, soit 36675 morceaux par 3460 groupes et 250 labels sous 35 licences écoutés ou téléchargés 92867758 fois en 1753 jours, cela en toute quiétude et en toute légalité."...


Heureusement, quelques services sont proposés au chaland qui se sent tout petit, tout d'un coup.


Dogmazic propose "Une sélection au hasard de groupes et labels que nous avons remarqués".
Et + bas (sur la droite, 4ème rubrique à environ 3/5ème de la hauteur de la page): "Musique : 10 au hasard".
Au hasard.
Au hasard ?
Wazarrrrrrrrrrrr ?
Wazaaaaaaaaa


Finalement, j'ai écouté 2 ou 3 morceaux pour être poli, wazaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Puis j'ai remis ma casquette d'Auteur-Compositeur-Interprête (ACI, NDLR) et je me suis dit que, quand même, on est mieux installé dans les fauteuils rococo de la SACEM à Neuilly pour attendre une juste rémunération qui ne viendra jamais.


Wazaaaaaaaaa


A la fois, ce Dogmazic a un côté bureaucratico-absurde à la Brazil qui le rend assez sympathique.


LaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalaLala...


Finalement, je vais mettre en chanson ce voyage initiatique et le déposer dans un recoin de Dogmazic au bon soin du hasard.

samedi 4 septembre 2010

burgalat / ma rencontre

Date : 04/09/2010 Référence : EF687C6C4CE8D96CE27A2506E4EF3C7E Montant total : 0.99 €
à travers ce blog, je découvre l'offre légale et je suis effaré. très difficile de trouver ce morceau épatant. et il n'existe qu'en mp3, pourquoi ? et à 0.99 € (le mp3) ! hé les mecs (des maisons de disques, comme on disait), vous voulez pas les vendre vos putains de morceaux ou quoi ???


Pa -------
Putain, j'adore ce morceau ...
Burgalat, quoi, on l’entend plus des masses …
pa --- pa --- pa la -------
Ah ouais, j’avais oublié c’t’espèce de mellotron entêtant,
c’est ça qui fait la magie du truc, plonge dans la rêverie ...
Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pa la la la la ---
Les à-plats comme on disait au début de ces maudites années 80 …pa la la --- pa -------
Quel âge il pouvait bien avoir burgalat au début de ces foutues eighties ?
Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
63, putain, il est de 63 aussi !
Il a donc connu la fin du r&r vers 82, 83,
quand human league a commencé à faire de la soupe.
Il me semblait bien te connaître de vue
J’aimerais bien savoir comment il a ressenti cette époque trouble
de la fin de l’adolescence et du r&r …
Dans un building fin 1900

Tu portes toujours ce drôle de pardessus
Et dans quel ordre il a fait les choses : hard-rock puis prog puis punk puis new-wave
C’est vrai qu’il me va comme un gant
puis retour en arrière : folk, soul & jazz-rock,
musique californienne – le truc que chab’ et son copain bertin confondent avec le rock FM –,
Comme cet amour qui venait d’Orient
parcours classique de l’ado de banlieue hirsute et renfrogné de la middle-class,
autrefois appelés français moyens.
Tu n’es pas sûr pauvre ingénu
Té, ça me rappelle quand il était venu pour le concert Bordeaux rock au 4 Sans.

Si je me rencontrais au coin de la rue
Il avait l’air sympa. Je faisais la caisse.Je me dirais Bonjour mon grand
Il s’était pointé avec un groupe de djeuns à la Rock & Folk
(J’ai jamais pu blairer Rock & Folk. A l’époque, on lisait Best, c’était bien plus rebelle.).
Pas terrible d’ailleurs ce groupe. comment ils s’appelaient déjà ? ah oui, les Shades.
On en entend plus trop parler non plus des Shades.
Qu’avons-nous vécu depuis ces trente-cinq ans
Et Hangar ? Tous ces putains de groupes de fils de bourges, ça veut juste rien dire … Rude boys du Ferret.
Tu n’as rien vu, moi non plus

Pa -------
Carcans-Plage, c’était bien.pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t’il eu un lieu comme ça aussi, Bertrand ?
Un bled perdu au bord de la mer dans le Morbihan ou dans la Manche (ou le Berry).
Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pensait-il aussi en 76, depuis le Morbihan ou la Manche,Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
que les 2 meilleurs groupes du monde étaient Electric Light Orchestra et Earth Wind & Fire ?

Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
Faisaient-ils aussi une course de trottinettes à étapes, tous les étés ?S’il ne s’agit pas d’un malentendu
C’est que l’on s’est reconnus
Pa -------
Si je me rencontrais au coin de la rue
pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t-il été aussi de la dernière génération non mixte à l’école primaire ?Ce serait charmant,
Pa ------- pa - pa --- pa la -------
intéressant,
Pa la la la la ---
bouleversant,
Etait-il ami des manganes ? Cacou, Legrand, Fernanduche, …pa la la --- pa ---
fascinant
Les coups de pieds au cul de M. Fournereau …
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
quelle foutue fin, le ad lib dans toute sa splendeur,
la conscience qui s’étiole, la douce somnolence et ... et … c'est l'accident ... ah non, de justesse !

Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
et ce putain de sax à la fin ! le solo, smith, c’est ça l’truc !

Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---




Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---

mercredi 1 septembre 2010

quaisoir / tourne sans moi

Votre numéro de commande : 6428057 / Commande du : 04/08/2010 / 1. Quaisoir Tourne sans moi
écouter: http://www.myspace.com/quaisoir2
acheter, que diantre: http://recherche.fnac.com/fmiac14f56b9-3b7b-4c88-95e6-88f88dbda35c/Quaisoir



Mais pourquoi donc ce foutu Quaisoir n'est pas installé comme le meilleur chanteur français en exercice (qu'il est) ?
Il a tout ce gonze: des musiques belles à pleurer, des références de bon goût à la pelle, une harmonie vocale parfaite avec la délicieuse céline jambon, des textes malins, beaux avec parfois une pointe de 2nd degré bien classieux. le truc nickel quoi ! et ça marche pas un caramel.
Que le public ne le reconnaisse pas, c'est juste inévitable. Il ne passe jamais à la radio et ne fait jamais de concert.

Par contre ... les programmateurs mais qu'est-ce qui leur passe par la tête à ces gonzes ?
Bon c'est vrai, maintenant, les critères c'est sex & sound, des morceaux creux où tout est dit au bout de 8 mesures et qu'on étire à loisir à grand coup de voix sensuelles sussurées et de micro événements electro-organico-orgasmico-nuls à chier (cf prog nova et autres daubes post-modernistes).
Mais putain, la musique quoi, les gars ! les idées, la fantaisie, l'humour ... la folie, la détresse, ... c'est pas juste de la branlette !
Les programmateurs, à quoi ils jouent au juste ?
Les programmateurs, où est le contre-pouvoir ?
Parce que c'est quoi l'intérêt des programmateurs, in fine (comme disent les éditorialistes, on parlera de cette autre engeance une autre fois) ?
C'est de contenter les mercantiles desseins de leurs employeurs divers et avariés (élus municipaux, beurk, directeurs d'assoces paranos et manipulateurs, beurk, producteurs arrivistes et à l'affût du coup commercial ou de la vache à lait, beurk, ...). Ils n'ont aucun intérêt à élever leur auditoire, ces malfaisants, ils ont tout intérêt au contraire à les formatter pour leur refiler ad vitam eternam de la daube pré-machée qui les maintient en état géostationnaire d'écervelé qui tape dans ses mains à tout bout de chant (ou de champs si c'est à la campagne).
On appelle ça dans les cercles vertueux, éduquer le public.
...
Euh désolé, Quaisoir, j'ai un peu digréssé mais tu fais chier aussi avec tes morceaux qui se vendent pas.

mercredi 18 août 2010

katerine / nadiya / solide comme un roc

au début, quand je suis revenu à la direction des affaires musicales de la CUB, au siècle dernier, vers 98, je pouvais pas blairer ce katerine et tous ces blancs-becs nombrilistes et approximatifs de la nouvelle indie-chanson émergente (dominique a, que même ma mère, plutôt bon public - elle aime san severino t'as qu'à voir ! - ne supporte pas car il lui file la gerbe à toujours louvoyer entre le presque juste et le juste faux, yann beurk tiersen, etc ...).
je voyais pas trop l'intérêt, en fait, de ces textes égocentriques du quotidien et donc, fort peu endiablés, sur des resucées de musiques au km inspirées soit de cette énième catastrophe nationale du rock alternatif des années 80 (pour dominique a), soit de cette dérive étrange appelée easy-listening qui continue par ailleurs de sévir sous des vocables divers, electro lounge ou truc bidule (pour katerine). pour tiersen, je sais pas trop ... peut-être angelo branduardi ?
bizarrement (en fait non ...), en prenant du bide et probablement une haleine de cheval, katerine m'est apparu de + en + sympatoche.
est-ce que la nature de sa production a évolué ou est-ce moi qui me suis rapproché de son univers, comme disent les professionnels de la profession, mystère et boule de gomme (voilà une analyse très pointue et argumentée !).
toujours est-il que, au jour d'aujourd'hui (pour reprendre une expression débile en vogue, soulignée par chifflet dans sud-ouest et admirablement illustrée par lahontuche junior), il représente, à mes yeux le dernier fantaisiste en activité.
ah la fantaisie ... voilà une qualité très peu répandue parmi nos cons-citoyens.
qui peut (ou a pu) se prévaloir de la fantaisie ? albert marcoeur, gong bien sûr, les charlots au tout début, boris vian, au bonheur des dames, bourvil, diane dufresne, odeurs, vincent leq, ... je crois avoir fait à peu près le tour de la question sur 50 ans et ce, au milieu de tombereaux de merdes, qui ne nous permettent même plus de gagner l'eurovision.
bon, tout ça pour dire que, alerté par son éminence aymeric de monségur de bordoroques, j'allais, mâtin, écouter ce morceau Roc de Katerine, Francis et ses peintres et que voilà je suis tombé sur tout ce que j'aime en musique: la liberté, la fantaisie, la pêche, la classe, j'en passe et des meilleures ...
j'aimais bien l'original déjà, cet espèce de morceau onirique improbable, sorte de smoke on the water du r'n'b, les guitaristes et autres calamités comprendront ...
et là, l'autre dandy, il arrive, il te fout 2 doigts de math-rock par çi, 2 doigts de zouk par là et, à l'arrivée, t'as un truc fun, bonnard et dansant comme on disait avec un pote quand on était sur le point de monter un groupe relou, peu tendance, dansable ...
tout ça pour dire, katerine, bravo (christine ?).

j'ai toujours pas compris comment, dans ce foutu blog, on insère un morceau, ni une image donc je file ça en vrac ...
http://www.katerinefrancisetsespeintres.com/nuit.php
(petite étoile au dessus du sommet de la colline

du coup, le morceau est gratuit et donc ... je m'en vais acheter ce morceau admirable de katerine sur cet autre fléau national, marine le pen ...

samedi 31 juillet 2010

fonctionnement du blog

l'idée qu'a eu, mâtin, cette vieille chounette d'Odette, c'est de défendre concomittamment (orthographe validée par bill gates mais ... bizarre quand-même) et d'un seul coup, d'un seul:
- le chant en français,
- les revenus des auteurs.

En effet, le point de vue nuancé de Odette, pour faire court, c'est:
- les français qui chantent en anglais c'est parce qu'ils pensent que leurs textes c'est de la merde.
- la musique libre, c'est de la merde.

le principe est simple: chaque bienfaiteur qui aura dûment acheté une chanson (en français, il va de soi ... (1) ...) sur le net pourra, muni de son ticket de caisse et d'un avis relatif à ce salutaire achat le soumettre.
cet avis sera alors diffusé éventuellement agrémenté de quelques vacheries supplémentaires de cette vieille peau d'Odette.

à vos porte-monnaie et plumes donc.

(1) que faire des instrumentaux, me direz-vous ? hé bé, je sais pas.
(2) il est pas interdit de penser que la vieille chounette Odette radote et dit n'importe quoi mais, par contre, faut y mettre formes et conviction ...

dimanche 18 juillet 2010

genèse du binz

-----Message d'origine-----
De : Thomas SINIER [mailto:th.sinier@gmail.com] Envoyé : samedi 6 février 2010 11:23 À : odette Objet : Re: id

oui ca me semble pas mal (en, tout cas intéresant et faisable ce qui est djé ca)parlons en devant un petit bordeaux 2 aurillac a 15h (véritable "match a six points" apparament)



Le 6 février 2010 11:10, odette a écrit :

qu'est-ce que tu penserais de créer un blog civique et francophone ?

en gros promouvoir la chanson (non festive) d'expression francophone et l'achat de musique d'artistes qu'on aime (au moins un titre par semaine). tous les actuels qui rament (quaisoir, lecoq, ...,), qui marchouillent (Fleurent-didier, belin, alexis hk), du passé, du bidon

avec une accroche provoc (post-it "Site réac", "Ici on achète français môssieur", "pas de passe-droit", "on prend la queue comme tout le monde", "j'aime pas la musique libre", réhabilitons la variété française", "humour et mauvaise humeur", "brigand français passe ton chemin, rosbeef robber go back to alkatraaz", "rossignol français tu es le bienvenu, ado anglo au boulôt", ...

à charge de chaque contributeur de défendre un morceau par semaine bien sûr avec lien qui va bien pour l'acheter

ça pourrait s'appeler Chez Odette

ne pas s'interdire de faire un billet sur Daniel Guichard ou Sardou ou ringo willy cat

avec une vraie liberté de ton un peu à la repas chari, genre un contributeur (toi ou moi) répond à un billet de l'autre (toi ou moi) en disant que c'est n'importe quoi ou de la merde ou que sais-je ?

si le truc prend un peu, on pourrait en profiter pour se faire notre promo en loucedé (jon smith, video, ...) ...

?

ps: sinon foot cet aprem ?