chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

mercredi 19 mars 2014

Happy birthday, oh toi, mon pirate adoré, épris de liberté et de gratuité, sauf quand il s’agit de soi-même, que j’aime et qui m’aime !

A l’occasion des (en gros …) 20 ans d’Internet, 10 ans de l’arrivée des pirates sur nos côtes (poussés par ce vent mauvais d’ADSL) et 5 ans de ma proposition pour éradiquer définitivement ces sympathiques pirates et authentiques voleurs (*), je me suis dit qu’il serait intéressant d’avoir un sentiment instantané et rapide de quelques pointures locales sur ces sujets … et ce à travers un petit questionnaire, concis, précis, fun, bonnard et dansant comme on disait à l’époque analogique.

(*) Pour les incorrigibles étourdis et autres retardataires mentaux, qui l’aurait oublié, rappelons que cette proposition, magistrale, visait à obliger (au travers d’une ingénieuse et contraignante licence d’exploitation, les opérateurs, ces madré FAI (qui avaient jusque là amassé des montagnes de pognon sans aucune contrepartie, et qui, tel attila le 1, avait occasionné, par là même, au passage, ruines et désolation dans le paysage autrefois riant des petits labels, des fanzines, …) de prendre à leur charge la facturation des transferts de données non payés effectués via leurs tuyaux, la collecte et le reversement des fonds à la SACEM pour répartition équitable (mais ça, c’est une autre affaire …).
pour en connaitre les croustillants détails … https://onedrive.live.com/redir?resid=721FD13D68A7A40C!146&authkey=!ABJx3ooxj834fww&ithint=file%2c.doc

Questionnaire envoyé à Johan Sebenne (Blitzr) / Richard Berthou (Bordeaux Rock) / Sophie Trouillet (Eysines, IDDAC) / Laurent Giliard (AEC) / Antoine Chotard (AEC) / Elise Dudézert (CRA/BNSA) / Tony Chapelle (Buzz my music) / Antoine Bidegain (Mairie Bordeaux) / Frédéric Vilcocq (CRA) / Olivier Dupayrat (ECLA) / Philippe Couderc (FEPPIA) / Gwardeath (GWARDEATH GOLDWIN MEILLEUR) / Hervé Despujol (Cabinet Despujol) / Myriam (OPA) / Antoine De Baecke (Sud-Ouest) / Céline Musseau (Sud-Ouest) / José Darroquy (Habitus)

  1. Comprenez-vous la situation actuelle ? (enchevêtrement de propositions, rapports sans lendemain … Zelnik, CNM, Lescure, Pheline)
    Allons-nous, comme d’habitude, vers un pire ? un statu-quo (en attendant de vraiment comprendre le problème …) ? un mieux ? (pour les auteurs, j’entend, bien évidemment …).
  2. Comprenez-vous l’apathie générale des acteurs sur le sujet (auteurs, producteurs/éditeurs) ?
    Pensez-vous que les auteurs ont profondément et/ou définitivement modifié leur attente vis-à-vis de leur pratique ? ont-ils renoncé à leurs rêves d’ado de se muer en rock-star ? ont-ils accepté d’être reversé docilement dans les pratiques amateur ? 
  3.  Que préconisez-vous pour aller vers une meilleure rémunération des auteurs ?
    Que préconisez-vous pour garantir (ou améliorer …) la qualité de la production hexagonale ?
Faites suivre à toute personne qui pourrait apporter un éclairage intéressant à cette drôle d’affaire …

samedi 15 mars 2014

Odette Est Josette, toujours friande de bonne planque, se lance résolument dans la médiation culturelle. Part I.


Odette Est Josette, un peu gênée aux entournures, ces derniers temps, toujours à rebondir et à vouloir gratifier ses proches plus que soie-même de quelques présents hosteinsibles, voit en tout une rémunération d'appoint, de préférence dans tout ce qui ne mettrait en péril son teint de rose ainsi que le blanc immaculé de son dessous de bras (où un ministre pourra coller, à tout moment, un dossier, sur le perron de l'élysée, sans risquer un « ta braguette » méprisant euh non … un taubiragate domtom, magnifié en son temps par une Petula Clark alors au sommet de son art).
Alors, oui, comment ça va se passer ce nouveau service à valeur ajoutée (SVA) ?

Comment aider efficacement le béotien (voire le mongolien) à mieux appréhender ce qu'on nous donne à lire dans ces nouveaux ouvrages bobos des contré-es gentrifié-es des chartrongues (sauf jeanfifor, on est d’accord !) ?



Ce mois-ci, décryptons l'article sobrement intitulé Jardin secret dans le Junkpage #10 de Mars 2014 (pour les historiens, le mois qui vit la 1ère déroute du Maréchal Feltesse qui fut sèchement renvoyé dans la palud de Blanquefort, quelques années encor. Mais ça c’est une autre histoire !).
http://journaljunkpage.tumblr.com/post/78424865827/jardin-secret
 
Eventail à thermomètre © Mairie de Bordeaux, L. Gauthier



Le musée des Arts décoratifs célèbre les objets tirés de l’intimité des XVIIIe et XIXe siècles. Quatre questions à Caroline Fillon, commissaire de l’exposition.
Propos recueillis par Marine Decremps

Comment est née l’idée de cette exposition?
Nous avons eu l’idée de monter cette exposition suite à la (re)découverte, dans le cadre du premier récolement1 décennal, de petits objets du quotidien conservés (cachés!) dans nos réserves. C’est un travail de fourmi, mais qui nous permet, au final, de mieux connaître nos collections et de les valoriser. Manipuler ces objets, cela revient déjà à partager une forme d’intimité avec ces derniers. Nous avons souhaité que nos visiteurs puissent en faire l’expérience.

Bon, c’est bon là, hé, les merdes qu'il y a au fond du hangar là, depuis la st-glin-glin, on les met à la décharge, oui ou merde ?
Va falloir se décider maintenant, les gaziers !
Ou alors aux encombrants, je sais pas moi, hé !
Ça va finir qu'on aura plus un endroit pour poser les olives à l'apéro, ça suffit maintenant, hé !

 
Paire de souliers. © Mairie de Bordeaux, L. Gauthier

Qu’ont-ils appris sur les habitudes de leur époque?
Nous avons pris la question dans l’autre sens en nous demandant pourquoi, dans un contexte déjà connu, tel objet en particulier avait été commandé ou utilisé, et quel message il était alors destiné à faire passer. Je m’explique : nous connaissons tous l’usage, à l’époque, des éventails, des clochettes de table, des carnets de bal. Mais pourquoi tel éventail a-t-il été équipé d’un thermomètre? Pourquoi la centaine de clochettes de table que nous conservons dans nos réserves représente-t-elle un véritable catalogue de mode avec des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres? Pourquoi tel carnet de bal a-t-il été dissimulé dans une boîte en ivoire gravée à l’or du mot «souvenir»

Ça pue, en plus, ces saloperies !
Bon j’ai une idée, on a qu’à les mettre dans le musée et faire accroire qu’il s’agit d’un authentique trésor.


Bonnet de toile. © Mairie de Bordeaux. Photo, L. Gauthier

Comment la scénographie encouragera-t-elle le propos de l’exposition?
La scénographie, à l’image de la thématique, se veut intimiste et discrète. Nous avons choisi de présenter ces objets dans les salons XVIIIe de l’hôtel de Lalande, qui abrite le musée, afin de les contextualiser. La plupart des objets sont présentés dans des tables vitrines, les mêmes que celles qu’un particulier pourrait utiliser pour présenter des objets ayant appartenu à sa famille. Elles sont équipées de loupes qui permettent de distinguer les détails et d’évoquer symboliquement cette intrusion dans l’intimité des foyers de l’époque. 

Aidez-nous !
Volez-les, ces merdes, là.
Mais si, vous arriverez bien à les refourguer ! dans un vide-grenier ou une action caritative à la noix des iles.
Allez, soyez sympa, merde !
Ou alors foutez-y le feu. Carrément.
Qu'on en finisse une bonne fois pour toutes avec ces merdes là.
Place aux jeunes, merde !

 «De l’intime ou l’art de vivre au quotidien aux XVIIIe et xIxe siècles», du 5 mars au 19 mai, musée des Arts décoratifs, Bordeaux. 



C'était Odette Est Josette, Médiatrice Culturelle Officielle de toutes les paluds, celle de la 89 comme celle des maraichers d’Eysines, que Serge Lama, enfant, dans sa maison humide et délabrée en bordure, aimait à regarder, pendant des heures, au lever, en petit déjeuner, rechignant à aller à l’école à Eysines la Forêt.



Et qu’est-ce qu’on leur sert, en guise d’ambiance musicale, à ces néo-médiatisés culturels et autres lobotomisés, amusés, anisés …
Tiens ce François et ses atlas mountain, qui, contrairement à jacques-ernest, chante en français (ah oui, j’avais oublié de te dire jacques-ernest, chante en français, merde !) et serait ce petit jeune homme timide qui trainait avec David hifi-gram et Louise au début de ce siècle mal emmanché … et qui relève un peu le niveau d’emmerdement constaté avec ce mouvement néo-folk, chiant comme un jour sans pain.
Votre  commande  du  samedi 15 mars 2014 Numéro 0N8Z0L3Z80JPI Vendu par  Fnac.com Piano ombre Frànçois & the Atlas Mountains (CD album) 14,99

Spécial dédicace pensée à david qui traverse une passe difficile.