chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

mercredi 9 février 2011

unesco c'est co (pam pam), unesco c'est vraiment co (pam pam) (*)

Le 1er souvenir qu'il me vient concernant l'UNESCO est cet admirable refrain, quoique peut-être un poil raciste, du toujours sémillant Michel Sardou, un des 1ers artistes à bénéficier du système balbutiant à l'époque de piston familial, de nos jours agréé par ses pairs et donc très largement répandu (jusque chez les employés des PTT).
Vous l'aurez à coup sûr reconnu, il s'agit de ce brulôt inégalé du nom de "Zombi Dupont" (Michel Leeb a bien tutoyé un jour ces sommets d'écriture avec son fameux " c'est pas mes lunettes, c'est mes narines !" mais bon à l'ancienneté, le critère absolu dans notre beau pays de France et plus particulièrement aux PTT, on dira que le + vieux des 2 michel l'emporte).
Rappelles-toi, c'était en 73 ou un truc comme ça, on était jeune et rebelle et on écoutait ...
Quand l'UNESCO a dit
"Cet homme est un scandale !
Va chercher ton fusil
La patrie te réclame
Zombi, viens par ici !"

Je me suis donc dit à ce moment (j'avais 10 ans ou un truc du genre), l'UNESCO ça doit être ... un truc sans intérêt comme le Vatican ou le PMU. ou les légumes. ou les chanteurs français issus de yéyé. ou ...

30 ans et des brouettes plus tard, on nous refait le coup de l'UNESCO à la radio: en effet, ce jour-là, Bordeaux se retrouve du jour au lendemain classée au patrimoine mondial. pas mal, non ?
Quelques années plus tard, balpeau, on a failli se faire virer à cause d'un pont qui, à l'instar (qui ne s'écrit pas Alain star contrairement à ce que croit le meilleur d'entre nous et, par le trûchement du cumul des mandats, 1er magistrat de la ville de niveau international), à l'instar adonque de Zombi Dupont naguère, n'avait pas l'heur de plaire à Dâme UNESCO, la chichiteuse.

Dernièrement, je lis un livre passionnant quoique un peu chiant du début à la fin (heureusement je faisais des sauts d'une trentaine de pages toutes les 2 pages pour découvrir plus vite le dénouement dont au sujet duquel on peut dire de manière certaine qu'il n'y en avait pas). Ce livre donc, sans queue ni tête ni lecteur probablement, s'intitule "Pour une autre économie de l'art et de la culture" et a été écrit à 192 mains (comment peut-on réussir un tel tour de force ? et produire un truc qui ait un peu de tenue ? manifestement, nos 192 olibrius n'ont pas réussi dans cette noble tâche ...). Il s'agit de constats, considérations, conclusions et autres conneries entrelacées de manifestes sur des trucs commencés il y a 5 ans par un sous-ensemble des 192 puis oubliés, perdus, recyclés par d'autres ou bien des fois volés en partie par 1 des fines lâmes qui voulait doubler les autres et se faire des couilles en or tout seul.
Bref ce torche-cul effarant, en vente sur le site de l'IRMA seulement (et c'est heureux) n'aurait jamais existé avant cette effroyable démocratisation de l'expression (sauf en ce qui me concerne bien entendu) permise par l'arrivée d'internet, ce gredin.
Té, ça me fait penser à un commentaire que j'avais posté sur le site super-pourri de Mollat où, du fait de l'absence des caractères accentués et de certains autres caractères aléatoires, on avait un peu de mal à comprendre tout le mal que je pensais d'un torche-cul du même acabit et sur un thème connexe et par un auteur qui, à tous les coups, fait partie des 192 mercenaires (ils sont pas non plus des milliers à en croquer sur cette niche ...):
Je m'étais gardé à lire pendant les vacances le pavé de Philippe Aigrain "Internet et création" (120 pages !!!). Je n'ai pu venir à bout de ce monticule informe de mots et schémas abscons. A croire que l'auteur pense que c'est le poids qui fait la valeur d'une démonstration. Je n'ai jamais lu un document aussi peu rigoureux. Chaque phrase est sujette à caution, emplie de postulats qui n'engagent que son auteur et ne sont validés par aucune expérience. En particulier, ce gredin énonce que les moyens existent pour facturer au client exactement ce qu'il consomme mais préconise pourtant le recours à une licence. pourquoi ? Ce mec est un danger public et je persiste à penser qu'il vaudrait mieux pour l'humanité lui mettre un contrat dessus. Le problème est que, sur internet, il n'est qu'un des prophètes de tissus de conneries qui fleurissent au gré des blogs et autres expressions démocratisées des apprentis penseurs.
Bigre, qu'est-ce que j'étais méchant à l'époque ! heureusement je me suis assagi.
Revenons à nos 192 moutons bélant à tort et à travers et au remarquable "Pour une autre économie de l'art et de la culture", que retirer de cette lecture rapide (le temps de faire mon trajet favori du soir: Ligne 1 Lindbergh (1 pensée à bob charlebois et louise forestier) -  Lycée de Mérignac (1 pensée à Columbine ou Hiroshima, ça dépend) puis Tram Ligne A Lycée de Mérignac - Galin), quel enseignement retirer de cette lecture rapide mais attentive: hé bé con, que du fait de l'action conjuguée des 192 apôtres et de leur sainte patronne UNESCO, tout le monde (tout le monde = 192 +/- n, n = membres de la famille en délicatesse avec la vie active recasés à cette occasion) va en croquer comme jamais.
Mais p... de b... de m..., c'est quoi cette UNESCO qui te règle tous les problèmes insolubles en 2 coups de cuillères à pots, te dit qui a le niveau international, qui est un tocard, sait ce qui est beau, sait ce qui est bien ... allons voir sur le net qui sont ces unescaux ? des unescop's ? des unescrocs ?
Qui sommes-nous ? L’UNESCO s’emploie à créer les conditions d’un dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples, fondé sur le respect de valeurs partagées par tous. C’est par ce dialogue que le monde peut parvenir à des conceptions globales du développement durable ...
Ah d'accord ... c'est une secte.
En 2 phrases, ils détruisent ta vigilance par des concepts universels et flous dans lesquels ta conscience se noie ... ah oui durable, j'en veux encore durable, durable, du rabe ...
Alors voilà ... au cul du prisme de ma comprenette (formule un peu alambiquée quoiqu'appartenant à la novlangue - merci spirit ! - du spectacle vivant: en effet, on y exige d'être payé au cul du camion.), je peux affirmer ceci ... l'UNESCO c'est une usine à gaz genre VATICAN mais en laïque, qui te balance des trucs gazeux plus ou moins incommodants, genre des encycliques laiques (du cul !) ou genre note de synthèse sur le fonctionnement du monde éructée par un junkie bourré vers 23h30 à Stalingard, truffée de considérations générales plus ou moins pertinentes mais, en revanche, à décliner et appliquer dès le lendemain potron-minet, malgré la tête dans l'cul.
Et alors apparemment (d'après nos 192 analystes voire carrément politologues pour le coup !), et c'est là que ça devient fortiche, t'aurais tous les ministres qui iraient là-bas à la queue-leu-leu (comme les culs-bénis à Lourdes ou les automobilistes qui ont mal choisi en taûle) et qui signeraient des trucs qui les engageraient et le pays qu'ils ont viscéralement au fond des tripes (un peu redondant mais cool) avec.
Mais alors, tous les ministres de tous les pays font partie de cette secte, c'est ça, putain ?
Tous les ministres, ça fait du monde ça, cher Directeur du RAMA (qu'est-ce qu'il vient faire là lui ? ça doit être un lapsus ...). en gros, y'a 200 pays, une trentaine de ministres par pays (sauf en France où il y en a 402), ça fait grosso-merdo 6000 pélerins à contrôler.
NDLR: Rappelons que dans le monde merveilleux de "l'autre économie de l'art et de la culture", la définition de ministre est: se dit de "celui qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit" et non de "celui qui fait des promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent".
En effet, et nous touchons là, à regret, au but de cette admirable démonstration, c'est ce qui créérait environ 192 +/- n emplois surqualifiés donc surrémunérés, afin de vérifier promptement que ces empaffés (les ministres) appliquent, de retour au pays qu'ils ont, bon-sang, au fond du coeur (re-un peu redondant mais cool), les engagements solennels qu'ils ont pris alors qu'ils étaient déguisés en endive braisée avec un couvre-chef en chou de Bruxelles (c'est la tenue de cérémonie officielle de la secte UNESCO).

(Je sais plus trop où j'en suis de mon propos mais ...) A ce stade de la réflexion (la théorie du complot chère à M6 et RMC Info est clairement démontrée), 2 alternatives s'offrent à moi (et à vous mais ... preums):
  • écrire un best-seller pour dénoncer cette machination,
  • essayer de gratter auprès des 192 prochains maitres du monde, un ultime poste à rémunération très élevée quitte à effectuer toutes les basses besognes que leurs emploi du temps et de l'espace surchargés (cf agenda vilcocq dans vos boites aux lettres tous les dimanches soir) ne leur permettent certainement pas (et puis quoi encore ?) de traiter de la manière méthodique et implacable qui les caractérisent, un peu comme quand Clint Eastwood dit à la fin que ça suffit ce bordel et fait enfin ses papiers.
Dans l'attente d'un entretien, vous trouverez, cher futur maitre du monde, un petit morceau de musique qui caractérise complétement ma motivation à faire partie des vôtres afin de mieux appréhender cette vision du monde peuplée d'unescopains en goguette, qui font les 400 coups et rentrent le soir emplis de souvenirs et de bonne humeur et s'endorment, des étoiles brillant au fond de leurs narines qui ne sont pas à prendre avec des lunettes.

Ce morceau totalement en accord avec la position précédemment exposée des 192 mutants des politiques publiques s'intitule Couscous Boulettium et a été naguère concocté par une autre fine équipe de déconneurs du nom de Odeurs (hé, hé, usine à gaz, choux de bruxelles tout ça, tout se recoupe ...) issus d'une autre bande de jean-foutre sympathiques, Au bonheur des dames, mais ça c'était bien avant que ne sévissent les politiques publiques. Notons que Philou Manoeuvre, dans son pourtant joli catalogue du rock français, n'a pas mentionné ce disque essentiel et qui n'aura malheureusement pas fait de petits.

N° de commande 171-3682143-6283557 Couscous boulettium [Téléchargement MP3], Prix : EUR 0,79 Extrait de l'album : 1980: No sex !  Par : Odeurs Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L

(*) celui qui comprend ce jeu de mots très mauvais, digne de figurer dans les 9/10ème de jean-lui, gagne l'intégrale des disques odette (en + ça me fera de la place sinon du brouzouf !)

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