chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

dimanche 3 avril 2011

FCA001 Fiche de capitalisation artistique : Jakie Quartz

FCA001/1 Principaux faits saillants

Cœur de cible :
femme libérée des années 80 (25-45 ans)

Registre émotif :
fleur de peau, quotidien fantasmé, mélancolie


Debriefing carrière :
En 1981, parvient à se faire engager dans la troupe de la comédie musicale Revue et corrigée, montée par Bob Decout au Casino de Paris aux côtés d'Annie Girardot, Catherine Lara, Guesch Patti, Manu Katche (batterie) et Jean-Paul Gaultier (costumes). Le spectacle reste à l'affiche quelques semaines seulement.
une sacré bande de winners, comme on disait dans les 80's ...
il est où ce con de Manu ? encore planqué derrière ses fûts, ce gros naze ?
Jakie à droite, déjà à 400% de motivation, déjà en sur-régime ?

NDLR: vous noterez que commencer par une des plus grandes foirantes du show-bizz (à l'époque où tout le monde réussissait tout ...), voilà qui dénote un sacré manque de discernement. manque de chance, peut-être ? déjà trop impliquée ?

Déjà, à la question "Mais qu'est-ce qui n'a pas marché, bordel ?", Girardot répondit avec la franchise qui  fit dans un 1er temps son succès puis son inéxorable dégringolade:
C’est simple, personne n’a suivi. Il n’y a même pas eu d’effet de curiosité. Au bout d’un mois, on a appris par les journaux qu’on étaient foutus à la porte.

Wikipedzouille, qui ne doute de rien, ce con, comme manu, derrière ses fûts, enchaine ...
Au cours d'une participation à l'émission Le grand échiquier (Jacques Chancel), (NDLR: mais, dieu(x?) du ciel (stade? PAF?), qu'est-ce qu'elle foutait là ? à l'époque, chancel était plutôt cul et chemise avec guy béart qui était cul et chemise avec pierre perret pour venir nous faire chier à la télé avec leur nouvelle chanson pour scout onaniste ou pédophile raté ...
... elle rencontre le compositeur-arrangeur Gérard Anfosso. Ensemble, ils vont travailler (elle aux textes, lui aux musiques) sur ce qui devient le tube de l'été 1983,
Le disque est vendu à plus d'un million d'exemplaires.

Le catalogue complet de Gérard Anfosso (l'inventeur supposé de la technique dite du "coup commercial", qui fit tant de dégâts dans ces sacrés années 80, aussi bien dans les rangs de ceux qui réussirent, pour le plaisir, que dans les rangs de ceux qui foirurrent, à plate coutûre) par ici (le catalogue en vogue de cet Anfosso, dit Gégé, qui aimait, entre tout, les feedbacks et surtout les roploplos) ...

Gégé
photo non certifiée SACEM ou autre site de rencontres.

Un petit détour par la fiche de Sabrina Lory (la fameuse artiste de matricule 2887), une des muses de Gégé, vaut également son pesant de cacahuètes ...

sabrina, confessant sa plus grande erreur.
"Lui" (Gégé) en l'occurence croyait "dur comme fer" qu'il allait se la faire.

Décidemment, Gégé, qui a quand-même bon coeur (et une certaine endurance sexuelle), aura tout essayé avec elle mais quand ça veut pas rigoler, ça veut pas rigoler (inconvénient du coup commercial: ça marche pas à tous les ... "coups" !).
Nullement découragée par ces quelques ratés (dont une poignée de 7èmes ciels) au démarrage, Sabrina exerce toujours (en ayant conservé sa marque de fabrique, le plus parfait anonymat) ... http://www.myspace.com/sabrinalory
Ceux qui cherchent à la joindre, pour une raison ou un autre (hé hé), noteront qu'elle a perdu son matricule d'artiste en passant sur myspace et c'est plutôt une régression d'un point de vue strictement informatique.

Quelque chose à déclarer, chef de produit ?
NON
...
Quoique, finalement, si ... je vais dire ce que j'ai sur la patate, depuis un bon moment ... c'est bon quoi hé ! elle s'en est pas trop mal tiré, l'autre casse-b... de  Jacqueline (la Jakie à Jacky de Platine 45, repéré, lui, par Jacqueline Joubert, qui, elle, ne connut de traversée du désert, du fait, soit d'un meilleur mariage, soit d'un talent plus en adéquation avec son époque, et, de plus, non pollué par une implication excessive). Notamment, vis à vis de sa meilleure amie, Sabrina, qui lui a tout appris du métier pour finalement se faire doubler à la fin, c'est pas bien malin (comme la mère de Kim Giani Duvigneau qui a tout appris du métier à Corinne de Téléphone pour finalement se faire doubler à la fin, c'est pas bien malin). C'est bon quoi, elle va pas nous faire chier non plus avec ses états d'âme de princesse, c'te conne (ah tiens, ça aurait pu faire un tube, ça aussi, "Etats d'âme", en parler à Gégé).

FCA001/2 Mais qu’est-ce qui n’a pas marché, bordel ?

Le truc, à mon avis, c'est ça, quand t'es au taquet d'entrée, tu peux pas remettre les gazs après, t'es au taquet, quoi ! alors soit tu pars en douceur, tu fais de la merde tranquillement 2, 3 albums (genre Nolwenn) pour endormir l'adversaire (et néanmoins fan en devenir) et après tu sors ta botte secrète, ta bretonnitude. Et là tu remportes la mise (au poing, en l'occurence). ou alors tu pars au taquet, tu fais 2, 3 albums au taquet et après il faut un truc un peu surnaturel, se faire enlever par les extra-terrestres, mourir, ou alors, au pire, se retrouver mélé à un faits divers bien sordide de préférence (cf 2, 3 lignes + bas, rubrique Artiste sur même coeur de cible qui surfe encore sur les lèvres lippues de la gloire et de la dolce vita, à rien branler et emplatrer comme un goret).

Le tournant mal négocié :
Aucun (pas eu le temps d'arriver au 1er tournant)

Artiste sur même cœur de cible qui surfe encore sur les lèvres lippues de la gloire et de la dolce vita, à rien branler et emplatrer comme un goret:
Bertrand Cantat

FCA001/3 Suites à donner :

Faut-il relancer sa carrière ?
NON
Si OUI, à quelle occasion (événement déclencheur) ?
Au 1er tube de Sabrina LORY


Utilisation en synchro possible :
Campagne de promotion d'un retour massif à l'analogique, en photographie, énergie nucléaire ou sexe.

Utilisation en duo possible :
Bertrand Cantat (Tostaki la voiture qui gène là ?) ou Gilbert Bécaud ("Monsieur" 100000 Volts).

Utilisation en Tournée Revival :
Pas mal de possibilités:
 
Tournée Nos années "Chéri, t'as vu comme j'étais belle en new-wave ?"

Tournée Nos années "J'étais jeune alors et mes yeux doux même si un peu fous, parfois."

Tournée Nos années "T'aurais pas pris un peu de poids, toi ? et c ki ces 2 blaireaux avec qui tu traines, maintenant ? par contre, on reconnait bien, malgré les années, ton regard un peu fou !"

FCA001/4 Enseignements D/A :

Réutilisabilité, clonage, points intéressants / rédhibitoires à développer sur un postulant sur le même cœur de cible ?
Faut voir avec Gégé. qu'est-ce qu'il branle au juste, Gégé, là ? t'as des nouvelles, Bastien ?
Il doit être aux chiottes en train de bourrer Chloë (phrase quasi-authentique entendu sur un fameux plateau télé de l'Avenue Thiers).
C'est compliqué maintenant avec leurs trucs à la télé, on sait plus comment lancer les carrières. puis t'as tous ces vainqueurs foireux à qui il faut trouver un style tendance. bon alors ouais, le côté les yeux "doux mais fous", faut voir ...
Par contre, attention, profil risqué, risque de te casser les c... jusqu'à la St Glin-Glin. genre té ça y est, je l'ai, le nouveau MISE AU POINT, écoutes, jean-ba, ça s'appelle ETATS D'AME et ça parle d'une trentenaire qui fait un point sur sa vie. Ah ouais, pas mal ETATS D'AME. Faut voir. J'te rappelle.



Un dernier clin d'oeil de l'artiste (Merci Google Image, toujours pertinent !) ...

Lundi 19 juillet 2010, Aix-Les-Milles, Bertrand (NDLR Cantat probablement ?) avec Jakie Quartz.

Et alors, du coup, elle achète quoi, Odette la vieille chounette, comme chanson pour valider son droit à postage ?
Beh ché pas quoi, té si, on va prendre une autre chanson 400% inside du chanteur français (ou presque) préféré de Odette, j'ai nommé Dick Annegarn de St-Gaudens ou environs.
Cette chanson, dont le walking à la basse, sur le refrain, n'est pas sans rappeler le standardissime (pour changer de ce cultissime dévoyé) Charming man des merveilleux Smiths, s'intitule Agostinho (c'est toi l'plus beau) et dresse un portrait un brin flatteur d'un des ténors de la Petite Reine au siècle dernier.
Petite Reine qui s'appelait d'ailleurs Odette, Odette de Champdivers plus précisément, et dont la bio http://fr.wikipedia.org/wiki/Odette_de_Champdivers, ne présente strictement aucun intérêt.
Le monde est petit, hein Jakie ?

Commande n°  403-6312214-0773121 Agostinho Dick Annegarn; Téléchargement MP3; EUR 0,79 Vendu par : Amazon Media EU S.à r.l. 

lundi 21 mars 2011

ma cabane en rondins (tout n'est qu'une affaire de curseur, mon cher Luis Triaud)

Ca y est, c'est fait, hubert mounier est pardonné, il est devenu, dans les cercles vertueux de la variété, juste quelqu'un de bien.
Oublié son passé douteux au sein d'un trio qui avait affaire à (ou qui voulait régler son affaire à) un certain Luis (probablement Fernandez, de la même époque et ville).
C'était un tocard hier mais il y a eu redemption (putain bob, tes chansons, bordel, qu'est-ce qu'elles sont bien !!!). Aujourd'hui dégustez du bout des lêvres, il s'agit d'un authentique nectar, il fait partie des meilleurs crûs de la vallée du Rhône.

encore un jour qui passe, un jour qui finit de guerre lasse ...


Cette trajectoire onirique dans l'odyssée du goût pose la question qui me ramène vers vous, aujourd'hui, cher public: "Mais où donc placer le curseur sur cette foutue echelle qui va de artistique à commercial, de underground, donc bien, à mainstream, donc mal, pour être acceptable par les élites arties amies mais quand-même ramener de la caillasse amie à la maison à la fin du mois ?".
En gros, le marché de la musique (et de la vie en général, je le crains) se représente commaque (diagramme de hosteins, 1994, maintes fois copié, jamais égalé):
ps: bien entendu, et j'insiste sur cette redite (il parait que mes propos sont pas très clairs donc je vais systématiquement répeter les trucs, maintenant, systématiquement répeter les trucs, maintenant), quand j'utilise l'anglicisme underground, je veux dire truc de qualité et quand à l'autre bout de l'echelle de hosteins (ce génie !) je parle de mainstream, je sous entend grosse daube qui pue.

une cabane en rondins construite de mes mains


Quelles sont les attitudes remarquables observées par rapport à cette audacieuse représentation ?
  • D'abord y'a l'ainé, lui qu'est de babylon, robert dit bob, évoqué plus haut, alors lui c'est pas compliqué c'est la qualité (de foutues bonnes chansons immortelles) + des ventes en continu depuis 35 ans, il est tellement fortiche que, même mort depuis des lustres, il arrive encore à faire vivre ses 18 enfants, ces innombrables femmes et d'obscurs poteaux qui faisaient roadie ou backliner à l'époque et qui maintenant font le bonheur des festivals de reggae aux 4 coins de notre (chic) planète.
    Notons que Bob est remarquable par rapport à la représentation hosteins 94 en ce sens qu'il échappe notoirement à cette représentation pourtant remarquable (excusez le style un peu prussien mais c'est juste pour redire 2 fois la même chose), puisque combinant mainstream et qualité, puisque combinant mainstream et qualité.
... où viendraient boire les daims ...

  • A l'autre bout de l'échelle de la renommée et de l'artisanat d'art, y'a le tocard, le gonze qui vise le commercial et qui vend que dalle, le moniteur de ski, genre bonnet de nuit, qui, malgré le prestige de l'uniforme, ne réussirait à attraper aucune groupiste ou une équipe de france de foot qui arriverait archi-favorite à un certain mundial avec les meilleurs buteurs des championnats anglais, italiens et français et qui serait éliminée au 1er tour sans marquer le moindre but et qui irait, 8 ans plus tard, expliquer la vie (NDLR: la vie après la conduite de balle), à une nouvelle équipe de france ridiculisant une fois de plus le noble peuple de france qui n'en pouvait mais ... depuis une certaine ligne maginot et une fameuse percée par les ardennes (Ooh, the ardennes they come, the ardennes they'll fall, one and all) qui fait encore mal aux anciens et pas que, surtout aux sachants qui savent (désolé ...) que c'est pas de bob le magnifique mais de jimmy cliff, le félon, qui arrêta un jour de reggaer pour fourggaer cet affreux "Reggae Night" que même Yannick NoaR refuse de chanter car trop "borderline" pour le plus authentique rastafari de Rolland Garros ...
     ... vous aurez probablement noté que cette succession de débâcles à la française depuis waterloo a eu comme conséquence notoire que les anglais, les ricains et leur fierté immaculée, sont devenus les rois de la pop capables des plus magistrales harmonies vocales alors que le français chante toujours aussi indécrottablement mal et d'ailleurs, le sachant, n'a pas réclamé d'exception culturelle en matière musicale, reconnaissant, de fait, l'intérêt de solliciter une fois de plus ces foutus anglois à la rescousse.
à croire que, si l'on veut, tout peut recommencer en mieux ...

Pour revenir au sujet qui nous interesse - quel était-il au fait aux origines ? quel était-il au fait aux origines ? ah oui hubert mounier, sa coiffure à la fois rigolote et pathétique et sa cabane en rondins oubliée au fond des bois dont on fait les permanentes (cherchez pas, ça veut rien dire, c'est juste par rapport à sa coiffure, pour le foehn ou pour se donner un genre poët) -, replongeons-nous dans cette sombre page de l'histoire de france - la collaboration, c'est ça ? mais non connaud, suis un peu, les années 80 quoi !.
Tout allait à vau l'eau (et non pas "à vélo", aurait rajouté maitre capello qui a pris ces jours-ci ses quartiers d'infini en enfer pour y faire au moins respecter la grammaire et la courtoisie, si ce n'est une cuisson al dente), alors (pour ceux qui sont un peu perdus, je la refais: Tout allait à vau-l'eau {virgule}                    alors.).
Le cynisme était roi (alors que maintenant, plus du tout par exemple) et donc les hippies devenus punks puis new-waveux avait plus rien à branler de rien comme le geek passé de vitaminic à myspace puis facebook pour finir sa course contre un des pylones qui tient (mais pour combien de temps encore ?) la branlante plateforme numérique du rama (ah merde, j'avais décidé de pas en parler ce coup-ci !) et qui devrait occasionner, lors de sa chute imminente, le prochain tsunami ou mascaret, au choix du zélateur.
En fait le modèle qui régissait complétement les eighties, appelé "modèle de hosteins pondéré par une mère communiste et une foutue tendance à réutiliser des trucs déjà amortis depuis des lustres", était celui-là:

Remarques (plus ou moins en rapport avec le sujet):
  • Je fais appel aujourd'hui, dans mon exposé, à  la technique du crobarre dans le souci, certes, de faciliter la compréhension de mes lecteurs mais, surtout (comprendre "en fait, mes lecteurs, j'en ai rien à branler !") pour titiller les 92 mercenaires de la pensée socio-cul (cf un post passé où je maravais cette secte d'unescopains voire d'unescoquins) qui se répartissent les bénéfices de leurs études, conférences, interférences, séances d'hypnose et de pick-pocket ... entre eux et ce donc, pour leur proposer mes services (contre rémunération équivalente à la leur, niveau Hors Catégorie ++ donc) si tenté qu'ils coinceraient un jour sur un de ces fameux crobarres - lavage de cerveau que l'on retrouve aux détours de leurs raisonnements abscons est bien quand on est dans son bain, on fait de grosses bulles, on joue au sous-marin.
  • Pour les jeunes cons qui n'ont pas connu cette épique époque opaque, un de ces plus beaux fleurons perpétue ces valeurs à travers les âges. Ne dit-il pas encore à qui veut bien l'entendre (la télé, les puissants, ce que les élites appellent entre elles les élites, comme hier soir edwy plenel chez FOG, évoquant le racisme dangereux quand les élites se l'approprient, comme on s'approprie un territoire ou un édifice, dans la novlangue): celui qui n'a pas de rolleix à 50 ans (l'age qu'avait le fleuron-michy, oups on est pas tombé très loin de vichy ..., dans les eighties pronouced haties) celui qui n'a pas de rolleix à 50 ans, I said, a raté sa vie ?
    Ce fleuron, qui n'a manifestement plus tout à fait sa tête aujourd'hui, a toujours, en revanche, l'heure, et ce, avec une précision suisse.
passent les jours, passent les jours, les années

Moi-même, au mitan de ces foutues années 80, je m'essayais, après une 1ère phase chaotique (car bénévole, hé hé, 80's style) à la recherche d'un absolu musical, dans la chanson à but commercial. et également à but d'économiser, autant que (pas) faire se peut, ses ressources créatives pour une intervention future et mystérieuse mais qui requerrait toutes les ressources disponibles voire plus et qui serait assortie d'une énorme rémunération (hé hé, 80's style).
Donc je commis à cette opaque mes plus lamentables textes, après un concept album apprécié de tous (du seul groggy, gros guy ? en fait) intitulé Noémie et les loups (de nez). J'y reviendrais + tard (le + tard possible !). Il est interessant de constater que ces 2 trajectoires étaient mues par les mêmes aspirations bien qu'une des 2 ait été couronnée de succès et la seconde de sarcasmes et de honte inexpugnable.

... où on goûterait la joie de vieillir doucement ...

Pour conclure sur une note enjouée, je ne saurais vous abandonner à votre sort cruel, chair publique, sans vous éclairer du 3ème crobarre du fameux tryptique hosteins 94 (le moins connu des 3 mais pas le moins croustillant !):

(*) il  ne s'agit pas ici des vers du poête, disparu ou encore productif, comme on dit dans le milieu délicat du service informatique (on utilisera de préférence "encore erectile" dans le milieu du service de mes deux, ou "encore vert" s'il s'agit d'Emile Louis et son service 3 pièces à usage forcé des handicapées mentales de l'Yonne) mais il s'agit bien de ces adorables petits vers de la flore intestinale qui, assoupis depuis leur arrivée triomphale mais éreintante dans le colon - petit ou grand, deviennent tout à coup productifs, ces fieffés oisifs, ces larves aurait-on pu même dire, sarcastiquement, dès lors que le sujet est malencontreusement décédé.

Alors voilà, pour être poli et surtout, savoir définitivement si j'étais passé dans le camp du bon goût, je suis allé jeter une oreille à "La Maison de Pain d'épice" du tout nouvel esthète hubert mounier, qui répondait autrefois au doux sobriquéquette de cleet boris, au temps maudit de Tenue de soirée (oh non, pas eux, merde ! attention, il s'agit quand-même des auteurs du clip le + désopilant jamais réalisé) et Jackie Quartz et son regard de psychopartz (té faudra que je fasse, 1 de ces 4, un post sur tous ces oubliés - à tort ou à raison - de la variétoche).
Ouais euh comment dire euh, hub' ... bof, quoi ...
C'est pas mal foutu, vaguement poétique, un brin mystérieux, un peu rock, ouais ... un peu tendos, ouais ... mais bon euh ...
On se poile pas des masses, quand même, hub'. je sais bien c'est l'époque qui veut ça, on est pas là pour rigoler tout ça, on est plus dans la pose sensuelle, la moue désenchantée, ouais mais on risque ... s'emmerder un peu à la longue, tu crois pas, hub' ? c'est de l'entertainment quand-même, c'est pas des cantiques sacrés !
Tu vois ta maison de Pain d'épices, elle me semble un peu trop du bois dont on mange le pissenlit par les racines, tu vois ? alors que, par exemple, tu vois, la cabane en rondins elle était plus du bois dont on se chauffe les arpions sur le dancefloor. avec un petit fumet des barriques où on fait vieillir le beaujolpif. et qui file la banane et la biscouette capillaire, si on y a recours sans modération, contrairement aux conseils hypocrites de ce bastien (inter)lauqué qui est pourtant pas le dernier au cul de la boutanche, tu vois, hub ?
Je crois que je vais encore passer pour un gros relou mais euh ... je crois que, finalement ... je préfèrais, en villégiature, cette cabane en rondins (même probablement un peu rongée par les termites, en ce jour funeste de 2011 ! mais heureusement, en ces jours de gloire de 2011, on fait des miracles avec cette M6 qui rase,  voire parfois-même, retape entièrement les vieilles bicoques - gratos, et avec goût).
Beh ouais quoi, je l'aimais bien ce petit texte torché en 2'30'', qui met de bonne, que tu peux beugler à qui veut bien l'entendre sous la douche, pas un truc bégueule à la benjamin biolay qui sait plus quel angle trouver pour être dans son époque, non content qu'il est d'être déjà beau gosse. Té d'ailleurs, il parait qu'il est fan du mounier, le beau gosse. hé hé (80's style) peut-être est-il sensible aussi à la biscouette capillaire et qu'il aime bien beugler sous la douche en faisant des grimaces ?
Et puis attention, pour les spécialistes (ceux qui ont fait les Rencontres d'Astaffort, je veux dire), la construction du morceau, c'est du C1, C2, refrain ad lib ... la classe quoi !
Bien sûr, t'auras toujours un jeune con renfrogné branchouille de 31 ans, qui est resté scotché dans son pyjama ... euh son nirvana, j'veux dire, qui objectera: "ouais mais euh ... ça sonne un peu midi et donc ça te plait, l'ancien ! ouarf, ouarf.".
Beh ouais, con de jeune, on y a cru, ouais (sacré manque de lucidité, non ?) qu'on pourrait transposer Donald Fagen, Michael Francks & Christopher Cross en français mais surtout sans trop d'efforts. à la française.

Une pensée à Loran, Phil Barney, Barbezieux, le pote de Barbezieux dont j'ai oublié le nom et tous les autres fumistes translucides ... ayant réussi ou non.

Un autre avis par là ... http://www.telerama.fr/musiques/la-maison-de-pain-d-epice,66901.php

Et pour les plus goguenards, un parallèle entre 2 chansons éternelles (surtout une) :
Encore un jour qui passe
          Lonely,
Un jour de plus qui salit tous mes rêves
          L'on ne fait pas que du surplace
Encore une nuit qui tombe
          Pour autant que
Et elle tombe de sommeil à mes côtés
          L'on ne dit
Elle méritait mieux mais
          Y'a toujours un moment où on se casse


Passent les jours, Passent les jours, les années, i-yeah, i-yeah, i-yeah, i-yeah
          Alors on prend son ticket, i-yeah, i-yeah
Impressionnant, non ? je dirais même effrayant, effroyable, sanguinolent ...

N° de commande 403-2123317-2334706 Cabane En Rondins [Téléchargement MP3], Prix : EUR 0,99 Extrait de l'album : Chic Planete Par : L'Affaire Louis' Trio Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L

mercredi 2 mars 2011

le syndrome cock robin ou "pourquoi n'est-ce pas interessant pour une collectivité territoriale d'avoir un artiste local qui marche ? PART I"

Mais pourquoi donc le français, ce baltringue de l'amour, pourtant si casanier, a-t'il besoin d'aller chercher aux antipodes un amuseur alors que, si ça se trouve, à sauveterre de guyenne ou, au pire, à talence (la ville des grands concerts de jazz, pour ceux qui l'auraient oublié) se trouve un authentique talent qu'il faut juste dégrossir un peu.
Je pense en particulier à 2 spécimens girondingues chantant, typiquement français voire carrément "esprit sud-ouest" :
  • hibou l'artisan chansonnier, de la riante campagne du sud-gironde, annexée en l'an 1987 par le belliqueux seigneur de sauveterre de guyenne, rouxecoule de barbey sur son fidèle busroque, 
  • leq de talence, au cul du lycée.
retrouves hibou l'artisan chansonnier au http://hibouart.pagesperso-orange.fr/
retrouves Leq au ... DTC

Ces 2 gonzes, tu prends 5 mn, tu leur expliques 2, 3 fondamentaux du show-biz et cà y est, c'est parti ...
...
Bon, en fait, ça risque de prendre un peu plus de temps ... revenons à nos moutons ... de pauillac, bien évidemment.

Ce travers d'aller chercher à pétaouchnok un truc qui se trouve à 2 spaghettis de chez toi (clin d'oeil au  despote à la télé qui disait: "y'a les mêmes à la maison !") se trouve également réparti à tous les étages de la population françoise.
En voiçi quelques exemples, contés, avec talent quelquefois, parfois, quelques longueurs:
  1. rappelez-vous, amis de la variété française, sylvie vartan et son secrétaire en peau de carlos qui se sont sentis obligés, au début des seventies, de ramener de leur vacances gratos au moyen-orient (et oui mam, tu n'as rien inventé, ni en politique, ni en techniques touristiques futées) le chanteur de baloche qui sévissait dans leur hôtel 4 étoiles (la 5ème étoile, c'est quand le chanteur de baloche résident a une voix agréable).
    Et oui Mike Branque, c'est eux qui l'ont découvert, ils avaient eux aussi, ce jour-là, cet instinct de découvrir un truc, comme ce pittoresque chineur des marchés à brocante qui lui, n'a pas découvert Mike Brant(e pour la rime riche) ni l'eau chaude (ou l'eau courante pour une rime ultra-riche).
    On pourra un de ces 4 (puisque ce n'est pas le sujet AUJOURD'HUI et si on a rien d'autre à foutre CE JOUR-LA) se demander pourquoi ce perroquet au capacités vocales hors du commun (d'après sylvie et carlos, à la fois ...) s'est retrouvé, lorsqu'il s'est agi de chanter dans la langue de papin et gravelaine, avec une voix d'outre-chiottes qui aurait mérité d'y plugger au moins une vingtaine de racks de ce nouvel effet, le destop, qui permet d'éclaircir même les pires voix de bidet. mais à cette époque-là, on avait (encore) confiance dans le chanteur.
    NDLR: la phrase précédente ne veut absolument rien dire, c'est juste pour entretenir un brin de tension dans ce récit.
  2. quelques années plus tôt (je ne respecte sciemment aucune chronologie dans ce raisonnement endiablé afin de préserver le rythme effrené tenu depuis le début et qui va se payer cher sur la fin), il y avait eu la vague (2 occurences) égyptienne dans la chanson française.
    pourquoi ?
    va savoir ...
    est-ce que, avant ou après, les egyptiens ont fait des miracles en chanson ?
    non.
    ont-ils gagné un jour l'eurovision ?
    non.
    alors partons en enquête sur ces rivages du nil, à l'ombre des pyramides (bien que, vu leur forme débile, je crains que les pyramides ne fasse que très peu d'ombre).
    pourquoi ?
    je ne saurais dire ... quel pays mystérieux !
    ces 2 questions se rapprochant dangeureusement, telles les pupilles de dalida (ah oui au fait, les 2 au cul rance, c'est dalida et cloclo) en amène une troisième:
    la qualité des égyptiens en chanson française et la faible propension des pyramides à faire de l'ombre sont-elles liées ?
    1er indice: le fait que les egyptiens aient choisi, en promenade, de porter leur tête dans l'axe des épaules ne facilite en aucune manière le chant (a-t'on vu à la star'ac ou à la nouvelle star un de ces merveilleux prof de chant dont le maitre mot est l'émotion préconiser de mettre la tête le long de son épaule pour maximiser la puissance de la colonne d'air et, in fine, du flot impérieux des émotions qui souilleraient le fond du froc de tout un chacun mais qui, ici, magnifié par un expert de la corde sensible se retrouve transformé en bulle d'affect à consommer sur place ou à emporter. ah non en fait c'est pas "." c'est "?" puisqu'il s'agissait d'une question au début, 5 ou 6 lignes + haut). Le fait d'avoir obligé les 2 représentants de l'égypte éternelle à avoir la tête perpendiculaire à l'axe des épaules a d'ailleurs provoqué chez eux une compensation physique, chez l'un, cet espèce de rictus désobligeant voire méprisant (sans parler de cette étrange façon de twister !) et chez l'autre un strabisme obligeant (à regarder ses chaussures) dû au refus de la pupille droite de s'adapter à cette nouvelle position et qui décida mordicus, comme disait cesar à cléopatre en caressant de ces canines acérées ces onctueux hémisphères postérieurs, de rester dans la position antérieure (dans l'axe des épaules pour ceux qui n'ont pas suivi le raisonnement car trop bêtes).
    2ème indice: la page wikipedia Catégorie:Chanteur égyptien. en premier lieu cette page est une "ébauche". hum hum. seulement 15 noms figurent dans cette rubrique et je n'en connais aucun. m'est avis qu'on s'est fait un peu avoir avec ces "formidables" chanteurs égyptiens qu'on a réussi à nous fourguer en douce !
  3. n'a t'on pas, nous-mêmes, noszigues, à l'occasion de lointaines villégiatures (le bouscat, caudéran), le souci de découvrir un truc à ramener, un truc rare, exotique, une pièce unique que les abrutis du coin, trop habitués à la luxure et à pétasser pendant des heures, n'auraient même pas (ou plus) remarqué ? vous savez, ce truc, à 2 pas de chez vous que visitent les touristes mais que vous-mêmes, voszigues, n'avaient navet n'avez jamais visité, trop occupé que vous êtes à dessiner les contours de votre vacuité ? 
  4. quelques années plus tôt, que n'était-on aller chercher une danseuse dotée également de magistraux hémisphères postérieurs qu'elle savait faire se mouvoir avec tant de justesse ? comment diable, cette ensorceleuse de josephine baker est arrivée de son missouri natal, après 2 mariages avant d'avoir 16 ans, par chez nous ? retour chez ce wikipédant ...
    ... où elle fait la rencontre de Caroline Dudley Regan. Cette mondaine, épouse de l'attaché commercial de l'ambassade américaine à Paris Donald Regan, voit en Joséphine un grand potentiel. Elle lui offre donc un salaire de 250 dollars par semaine si celle-ci accepte de la suivre en France, où Regan veut monter un spectacle dont Joséphine sera la vedette et qui fera d'elle une star: la Revue Nègre.
    ceci m'amène une infinité de réflexions, notamment sur le rôle de médiateur culturel des 2 côtés de l'Atlantique, subtilement intitulé attaché commercial d'ambassade chez les ricains ... nous en reparlerons plus bas (localisation), plus bas (intention), plus haut (verbe) et plus haut (volume sonore).
  5. jusque nos émérites institutionnels qui vont jusqu'à monter des collections, comme ce petit retraité de banlieue, collectionneur de timbres à ses heures perdues, des collecs, des frac, des fonds de frocs de musées où ils ne savent plus comment se débarasser de trucs qui avaient peut-être un intérêt du temps où y avait pas la télé mais maintenant va lutter avec "danse avec les stars" (référence à l'intéressant article du fameux SPIRIT! sur les questions que se posent les conservateurs de musée sur la pertinence de garder en stock des têtes réduites d'africains du XIXème ramenés par des découvreurs - déjà ... - insatiables. je leur suggère discretos de monter un stand dans les marchés à brocante (où rode le non-découvreur de Mike Brandt ni de l'eau courante, autre émanation de l'étrange confrérie des non-publics qui se multiplient surtout s'agissant de mon blog) ou au pire un stand de vide-greniers pour se débarasser ni vu ni connu de ces encombrants.
    au fait, lecteur abasourdi, tu saurais pas quand est-ce qu'ils passent les encombrants à la bastoche ? j'ai 3 ou 4 sacs plastiques sanguinolents à dégager à la cave.
    en effet, quel intérêt, pour une collectivité, de conserver le crâne d'un fermier lambda des plaines du botswana découvert par un explorateur lambda en 1853 ?
    et par là-même, quel intérêt de conserver l'oeuvre d'un plasticien lambda des plaines du kurdistan découvert par un médiateur culturel lambda en 1983 ?
    quel intérêt pour l'aquitaine de posséder une oeuvre de jeff koons ?
    l'aquitaine, comme la merveilleuse égypte évoquée plus haut et son discutable label chanson, est-elle un label qualité & bon goût (autre que en pinard, mouton de pauillac, grattons de lormont, grenier médocain, boeuf bazadais, ...) reconnu ailleurs que dans les soirées wine & jazz du chateau giscours ou dans le bureau du tout nouveau Conseiller Culture, Économie Créative et Numérique Cabinet du Président - Conseil Régional d'Aquitaine qui ne répond pas à ses mails quand on lui demande, pour n'en rien louper, des précisions complémentaires à son adorable agenda du dimanche soir ?
    afin de mieux comprendre l'indiscutable valeur de ce label-qualité ISO33000, sans faûte, dimanche soir, en réponse à cet ineffable agenda de la semaine à venir, je m'engage solennellement à demander à celui qui sait qu'il m'éclaire (une fois de plus, moi le cancre, le candide permanent, l'ignare impénitent en matière de politiques publiques) sur ce sujet sensible. et bien sûr, je vous ferais suivre sans faûte son absence de réponse et ce, dans ses plus brefs délais.
    cher maitre shogun, je ne comprend pas. pourquoi l'aquitaine ?
    tu comprendras un jour, cher disciple, indiscipliné.
    est-ce que d'autres aquitains que julien courbet et bernard montiel ont fait des miracles culturels au nord de la garonne ?
    non. malheureusement.
    avons-nous gagné un jour l'eurovision ?
    oui mon fils, marcel amont et marcel merkes (au temps des groupes en MAR) sont montés un jour sur le toit de l'europe. c'était aux jeux olympiques d'hiver à mexico (ou grenoble je sais plus très bien) en 1968, quand killy régalait la galerie où plus tard on mit ses skis.
  6. jusque nos émérites entrepreneurs en musiques actuelles, de la sphère privée, toujours en quête d'un obscur groupe d'Ontario, non souillé par les majors et les indés du coin. et qui, by the way, a gardé une certaine virginité voire authenticité. qui se traduit (à travers mon prisme qui vaut c'qui vaut mais que je dois coûte que coûte me coltiner) par une exécution approximative de la chose qu'il est habituellement convenu de jouer ensemble et qui invariablement se termine en eau de boudin (au mieux ... appelé aussi jimboura en aquitaine, seule région ISO33000, souvenez-vous) ou au pire en un jus saumâtre façon remugle de PJ Harvey ou de Radiohead (ceux qui aiment déjà pas les originaux comprendront !).
    et tout ça pour être reconnu, bien sûr, découvreur de talents, le truc ultime.
    quand des bandas entières d'artistes talentueux jouent sous tes fenêtres que tu as choisi, pour ne pas être dérangé pendant tes palpitantes découvertes de faire doubles (en ... vitrage et fermées à ... tour et non pas en ... album ou gras-... qui ne fait partie, à regret, du patrimoine ISO33000 aquitain).
  7. jusqu'à pat le gac, vague cousin caraque de pat le rock de telerama, qui veut savoir, pour tv7, à tout bout de célébrité, ce que célébrité a vu bordeaux, ce que célébrité a lu bordeaux, ce que célébrité a vécu bordeaux, ce que célébrité a défécul bordeaux, ce que célébrité a-e-i-o-u bordeaux, ... (il est amusant de constater que ce point 7 va à l'encontre de mon propos mais c'était juste pour faire un clin d'oeil promo à cette chaine qui a acquis tous les droits sur le chiffre 7 et qu'on doit systématiquement mentionner chaque fois qu'on utilise ce chiffre (arrêté du 14/2/11, tribunal de Bordeaux-Bastide))
  8. jusqu'à cette (autre) infamie reçue dans ma bal (boite aux lettres et non exercice où excellait le regretté mike branque) ...
    A la suite de nombreuses et fructueuses rencontres qui lui ont permis de s’immerger dans le territoire, j’ai le plaisir de vous informer que l’artiste Michelangelo Pistoletto, directeur artistique d’EVENTO 2011, présentera son pré-programme le 9 février 2011 à 18h à l’auditorium du CAPC.
    Cette rencontre publique et ouverte à tous, en présence de l’ensemble de la direction artistique, sera notamment l’occasion de découvrir les grands axes thématiques du projet artistique de M. Pistoletto ainsi qu’une typologie des propositions et des noms d’artistes internationaux invités à participer à l’événement. Elle constituera par ailleurs un moment privilégié pour échanger autour de cette première étape dans le processus de construction d’EVENTO 2011.
    Brigitte PROUCELLE, Directrice Générale des Affaires Culturelles, BORDEAUX
    je n'aurais qu'un truc à rajouter céans: "zob."
    mais j'y reviendrais probablement pour dire à quel point je conchie (qui bizarrement n'a aucun lien roots - je n'ai pas trouvé d'autre adjectif ayant trait à racine - avec les délicieuses conchiglie du jovial peuple rital qu'on aime bien en général, sauf en finale et à la présidence), je re-pète, je re-conchie ces fripouilles rohanesques et leur manoeuvres rocambolesques (voire carrément romanesques puisque certains iront jusqu'à finir en prison dans les cachots humides du proche fort du hâ pour s'attirer les bonnes grâces du sous-doué voire du tv7 de pat le bath susmentionné).
  9. et qui m'amena cette autre question sans réponse à 8 futurs (est-ce raisonnable ?) Conseiller Culture, Économie Créative et Numérique Cabinet du Président - Conseil Régional d'???
    terrain hostile dit : sur http://terrainsdeculture.wordpress.com/ 20 février 2011 à 14 02 49 02492
    hé bien, le moins qu’on puisse dire, chers 8 élèves administrateurs territoriaux intéréssés par les politiques publiques culturelles, est qu’avec votre arrivée aux affaires, les institutions ne risquent aucune déflagration susceptible d’interrompre leur ronron paisible. je suis en train de chercher des angles pour un prochain post sur le thème: « pourquoi les collectivités territoriales n’engagent aucune action pour avoir des artistes locaux qui réussissent ? ». peut-être avez-vous, chers 8 ou sous-ensemble des 8, une position (ou encore mieux plusieurs ?) sur ce sujet totalement vierge car has-been ou "trop tôt" (comme disent vos futurs collègues, à tout bout de chant) ?
Et pendant ce temps, malik de mérignac, pour lequel j'avais sollicité une somme de l'ordre de 300 euros, reçut en guise de soutien de sa ville pour la sortie de son 1er album la somme de 0 euros.
A la fois, il chante en anglais, ce con ! et il a pas voulu qu'on essaie de gratter quelques thunes auprès du CE de sa boite de niveau national, en délicatesse avec ses catheters.
Pendant ce temps, le collectif Fondation Raffy végète.
A la fois, ils pourraient essayer de faire quelques trucs un peu pute pour la caillasse qui leur permettraient de faire des trucs classe à côté ...
Pendant ce temps, jon smith se convertit avec brio à la vidéo. http://thomasvideoblog.blogspot.com/
...
Et, pendant ce temps-là, on arrive aussi, quand-même, à refourguer de vieux artistes à des publics dotés d'un pire goût de chiottes que nous, les russes, les bulgares, les chinois, puisqu'ils continuent à adauber même les pires chanteuses françaises en fin de fin de cycle: patricia kaas, mireille matthieu, ... peut-être est-ce la réponse à la question ... posée ... + bas (merde, quelle erreur de construction, on dirait du bastien (inter)lauqué !): comment dire un jour à un artiste local soutenu depuis 15/20 ans: "cher artiste, on ne vous soutient plus, il est temps de penser à la reconversion ..."  peut-être la solution à sa descente aux enfers se lève-t'elle à l'Est ?

Bon va s'arréter là, je sais plus où j'en suis ni pourquoi je suis là.

Merde, j'ai oublié de parler de l'organe de ce grand dadet de Cock Robin et sa délicieuse danseuse sensuelle (pour qui aime les grosses). Il est tellement charismatique, ce con, qu'on a tendance à l'oublier à la station-service, quand il va pisser.
Et il me revient cet affreux morceau de ce Cock Robin commis par Michel Berger et chanté originellement par cet autre affreux chanteur originaire de bayonne comme MAM susmaravée, j'ai nommé Balavoine. Ce morceau délicieusement intitulé "SOS d'un terrien en détresse" consistait en une prouesse technique vocale sans intérêt à l'adresse probablement des profs de chant des écoles de musique du pays basque, ceux qui, lors des tremplins rock, font que le classement final est exactement l'inverse de ce qu'il devrait être et que, in fine, on est la risée du monde, musicalement parlant.

Quel morceau choisir pour illustrer cette débâcle du bon goût ?
Je m'en vais de ce pas acheter un morceau de cette chanteuse pop assez classe de la même sale époque des mid-eighties, j'ai nommé ... jiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil ... caplan.
N° de commande 171-2651989-6290764 Derrière La Porte [Téléchargement MP3], Prix : EUR 6,70 Par : Jil Caplan Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L
Aux dernières nouvelles, celle-çi serait toujours sur la route, de nouveau flanquée du fidèle jay alanski et aurait du mal à faire converger les cachets demandés avec ce qu'offrent les retorses (?) smaques.


Je n'ai également fait que survoler le sujet du désintérêt des institutionnels pour les artistes locaux émergents (hors ceux en place depuis vercingétorix, mais à la fois comment leur dire un jour: "cher artiste, on ne vous soutient plus, il est temps de penser à la reconversion ..." ???) mais j'y reviendrais avec délectation, ce n'était que le PART I).

par ailleurs, certains thèmes envisagés n'ont pas été utilisé (je les refourguererais sans problème au marché à brocante des éditoriaux culturels malhonnêtes et médisants): ... et on nous rebat les oreilles, pour valoriser cette ville perdue, des exploits préhistoriques de grands anciens: montesquieu / montaigne / giresse / qui connaitrait arcangues sans son luis mariano ? / objectif politique culturelle américaine = export (cf jo baker & donald regan)  / ...

quel bordel ce post, une mère (supérieure en tout) n'y retrouverait pas ses petits (chanteurs à la noix en bois des iles).

mercredi 9 février 2011

unesco c'est co (pam pam), unesco c'est vraiment co (pam pam) (*)

Le 1er souvenir qu'il me vient concernant l'UNESCO est cet admirable refrain, quoique peut-être un poil raciste, du toujours sémillant Michel Sardou, un des 1ers artistes à bénéficier du système balbutiant à l'époque de piston familial, de nos jours agréé par ses pairs et donc très largement répandu (jusque chez les employés des PTT).
Vous l'aurez à coup sûr reconnu, il s'agit de ce brulôt inégalé du nom de "Zombi Dupont" (Michel Leeb a bien tutoyé un jour ces sommets d'écriture avec son fameux " c'est pas mes lunettes, c'est mes narines !" mais bon à l'ancienneté, le critère absolu dans notre beau pays de France et plus particulièrement aux PTT, on dira que le + vieux des 2 michel l'emporte).
Rappelles-toi, c'était en 73 ou un truc comme ça, on était jeune et rebelle et on écoutait ...
Quand l'UNESCO a dit
"Cet homme est un scandale !
Va chercher ton fusil
La patrie te réclame
Zombi, viens par ici !"

Je me suis donc dit à ce moment (j'avais 10 ans ou un truc du genre), l'UNESCO ça doit être ... un truc sans intérêt comme le Vatican ou le PMU. ou les légumes. ou les chanteurs français issus de yéyé. ou ...

30 ans et des brouettes plus tard, on nous refait le coup de l'UNESCO à la radio: en effet, ce jour-là, Bordeaux se retrouve du jour au lendemain classée au patrimoine mondial. pas mal, non ?
Quelques années plus tard, balpeau, on a failli se faire virer à cause d'un pont qui, à l'instar (qui ne s'écrit pas Alain star contrairement à ce que croit le meilleur d'entre nous et, par le trûchement du cumul des mandats, 1er magistrat de la ville de niveau international), à l'instar adonque de Zombi Dupont naguère, n'avait pas l'heur de plaire à Dâme UNESCO, la chichiteuse.

Dernièrement, je lis un livre passionnant quoique un peu chiant du début à la fin (heureusement je faisais des sauts d'une trentaine de pages toutes les 2 pages pour découvrir plus vite le dénouement dont au sujet duquel on peut dire de manière certaine qu'il n'y en avait pas). Ce livre donc, sans queue ni tête ni lecteur probablement, s'intitule "Pour une autre économie de l'art et de la culture" et a été écrit à 192 mains (comment peut-on réussir un tel tour de force ? et produire un truc qui ait un peu de tenue ? manifestement, nos 192 olibrius n'ont pas réussi dans cette noble tâche ...). Il s'agit de constats, considérations, conclusions et autres conneries entrelacées de manifestes sur des trucs commencés il y a 5 ans par un sous-ensemble des 192 puis oubliés, perdus, recyclés par d'autres ou bien des fois volés en partie par 1 des fines lâmes qui voulait doubler les autres et se faire des couilles en or tout seul.
Bref ce torche-cul effarant, en vente sur le site de l'IRMA seulement (et c'est heureux) n'aurait jamais existé avant cette effroyable démocratisation de l'expression (sauf en ce qui me concerne bien entendu) permise par l'arrivée d'internet, ce gredin.
Té, ça me fait penser à un commentaire que j'avais posté sur le site super-pourri de Mollat où, du fait de l'absence des caractères accentués et de certains autres caractères aléatoires, on avait un peu de mal à comprendre tout le mal que je pensais d'un torche-cul du même acabit et sur un thème connexe et par un auteur qui, à tous les coups, fait partie des 192 mercenaires (ils sont pas non plus des milliers à en croquer sur cette niche ...):
Je m'étais gardé à lire pendant les vacances le pavé de Philippe Aigrain "Internet et création" (120 pages !!!). Je n'ai pu venir à bout de ce monticule informe de mots et schémas abscons. A croire que l'auteur pense que c'est le poids qui fait la valeur d'une démonstration. Je n'ai jamais lu un document aussi peu rigoureux. Chaque phrase est sujette à caution, emplie de postulats qui n'engagent que son auteur et ne sont validés par aucune expérience. En particulier, ce gredin énonce que les moyens existent pour facturer au client exactement ce qu'il consomme mais préconise pourtant le recours à une licence. pourquoi ? Ce mec est un danger public et je persiste à penser qu'il vaudrait mieux pour l'humanité lui mettre un contrat dessus. Le problème est que, sur internet, il n'est qu'un des prophètes de tissus de conneries qui fleurissent au gré des blogs et autres expressions démocratisées des apprentis penseurs.
Bigre, qu'est-ce que j'étais méchant à l'époque ! heureusement je me suis assagi.
Revenons à nos 192 moutons bélant à tort et à travers et au remarquable "Pour une autre économie de l'art et de la culture", que retirer de cette lecture rapide (le temps de faire mon trajet favori du soir: Ligne 1 Lindbergh (1 pensée à bob charlebois et louise forestier) -  Lycée de Mérignac (1 pensée à Columbine ou Hiroshima, ça dépend) puis Tram Ligne A Lycée de Mérignac - Galin), quel enseignement retirer de cette lecture rapide mais attentive: hé bé con, que du fait de l'action conjuguée des 192 apôtres et de leur sainte patronne UNESCO, tout le monde (tout le monde = 192 +/- n, n = membres de la famille en délicatesse avec la vie active recasés à cette occasion) va en croquer comme jamais.
Mais p... de b... de m..., c'est quoi cette UNESCO qui te règle tous les problèmes insolubles en 2 coups de cuillères à pots, te dit qui a le niveau international, qui est un tocard, sait ce qui est beau, sait ce qui est bien ... allons voir sur le net qui sont ces unescaux ? des unescop's ? des unescrocs ?
Qui sommes-nous ? L’UNESCO s’emploie à créer les conditions d’un dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples, fondé sur le respect de valeurs partagées par tous. C’est par ce dialogue que le monde peut parvenir à des conceptions globales du développement durable ...
Ah d'accord ... c'est une secte.
En 2 phrases, ils détruisent ta vigilance par des concepts universels et flous dans lesquels ta conscience se noie ... ah oui durable, j'en veux encore durable, durable, du rabe ...
Alors voilà ... au cul du prisme de ma comprenette (formule un peu alambiquée quoiqu'appartenant à la novlangue - merci spirit ! - du spectacle vivant: en effet, on y exige d'être payé au cul du camion.), je peux affirmer ceci ... l'UNESCO c'est une usine à gaz genre VATICAN mais en laïque, qui te balance des trucs gazeux plus ou moins incommodants, genre des encycliques laiques (du cul !) ou genre note de synthèse sur le fonctionnement du monde éructée par un junkie bourré vers 23h30 à Stalingard, truffée de considérations générales plus ou moins pertinentes mais, en revanche, à décliner et appliquer dès le lendemain potron-minet, malgré la tête dans l'cul.
Et alors apparemment (d'après nos 192 analystes voire carrément politologues pour le coup !), et c'est là que ça devient fortiche, t'aurais tous les ministres qui iraient là-bas à la queue-leu-leu (comme les culs-bénis à Lourdes ou les automobilistes qui ont mal choisi en taûle) et qui signeraient des trucs qui les engageraient et le pays qu'ils ont viscéralement au fond des tripes (un peu redondant mais cool) avec.
Mais alors, tous les ministres de tous les pays font partie de cette secte, c'est ça, putain ?
Tous les ministres, ça fait du monde ça, cher Directeur du RAMA (qu'est-ce qu'il vient faire là lui ? ça doit être un lapsus ...). en gros, y'a 200 pays, une trentaine de ministres par pays (sauf en France où il y en a 402), ça fait grosso-merdo 6000 pélerins à contrôler.
NDLR: Rappelons que dans le monde merveilleux de "l'autre économie de l'art et de la culture", la définition de ministre est: se dit de "celui qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit" et non de "celui qui fait des promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent".
En effet, et nous touchons là, à regret, au but de cette admirable démonstration, c'est ce qui créérait environ 192 +/- n emplois surqualifiés donc surrémunérés, afin de vérifier promptement que ces empaffés (les ministres) appliquent, de retour au pays qu'ils ont, bon-sang, au fond du coeur (re-un peu redondant mais cool), les engagements solennels qu'ils ont pris alors qu'ils étaient déguisés en endive braisée avec un couvre-chef en chou de Bruxelles (c'est la tenue de cérémonie officielle de la secte UNESCO).

(Je sais plus trop où j'en suis de mon propos mais ...) A ce stade de la réflexion (la théorie du complot chère à M6 et RMC Info est clairement démontrée), 2 alternatives s'offrent à moi (et à vous mais ... preums):
  • écrire un best-seller pour dénoncer cette machination,
  • essayer de gratter auprès des 192 prochains maitres du monde, un ultime poste à rémunération très élevée quitte à effectuer toutes les basses besognes que leurs emploi du temps et de l'espace surchargés (cf agenda vilcocq dans vos boites aux lettres tous les dimanches soir) ne leur permettent certainement pas (et puis quoi encore ?) de traiter de la manière méthodique et implacable qui les caractérisent, un peu comme quand Clint Eastwood dit à la fin que ça suffit ce bordel et fait enfin ses papiers.
Dans l'attente d'un entretien, vous trouverez, cher futur maitre du monde, un petit morceau de musique qui caractérise complétement ma motivation à faire partie des vôtres afin de mieux appréhender cette vision du monde peuplée d'unescopains en goguette, qui font les 400 coups et rentrent le soir emplis de souvenirs et de bonne humeur et s'endorment, des étoiles brillant au fond de leurs narines qui ne sont pas à prendre avec des lunettes.

Ce morceau totalement en accord avec la position précédemment exposée des 192 mutants des politiques publiques s'intitule Couscous Boulettium et a été naguère concocté par une autre fine équipe de déconneurs du nom de Odeurs (hé, hé, usine à gaz, choux de bruxelles tout ça, tout se recoupe ...) issus d'une autre bande de jean-foutre sympathiques, Au bonheur des dames, mais ça c'était bien avant que ne sévissent les politiques publiques. Notons que Philou Manoeuvre, dans son pourtant joli catalogue du rock français, n'a pas mentionné ce disque essentiel et qui n'aura malheureusement pas fait de petits.

N° de commande 171-3682143-6283557 Couscous boulettium [Téléchargement MP3], Prix : EUR 0,79 Extrait de l'album : 1980: No sex !  Par : Odeurs Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L

(*) celui qui comprend ce jeu de mots très mauvais, digne de figurer dans les 9/10ème de jean-lui, gagne l'intégrale des disques odette (en + ça me fera de la place sinon du brouzouf !)

vendredi 4 février 2011

pratique amateur vs activité professionnelle / gentils vs méchants (PART I)

"En effet, il est indispensable de réaffirmer le rôle prépondérant des pratiques artistiques en amateur, pour l’épanouissement de l’individu, dans un cadre désintéressé, tout en garantissant le salariat et les droits sociaux des artistes musiciens professionnels."
Signataires : SMA, SNAM/CGT,SNACOPVA-CGC, FEDUROK, FSJ, PRODISS
vrais gentils ?
Enjeu économique : les musiciens amateurs sont un moteur pour la facture instrumentale, l'édition musicale, le disque, et une source d'emplois considérable (encadrement, actions de formation, collaborations avec les professionnels). Le poids économique des pratiques musicales en amateur en France représente 4 milliards de francs par an et environ 60 000 emplois.
Ministère de la Culture et de la Communication
vrais méchants ?
L'auteur vous propose des analyses et réflexions sur le marché de l'art au Québec . Il y règne un chaos anarchique qui pousse notre petit marché vers le bas. Le statut officiel d'artiste peintre est dilué dans une marée de peintres amateurs. Le collectionneur a du mal à s'y retrouver parfois . Pour qu'un marché soit solide il faut que soit respecté le principe de la hiérarchie entre les peintres. Et oui ! il y en a d'excellents mais aussi d'autres qui ne passeront pas à l'histoire . C'est ce principe fondamental qui concrétise la valeur d'un tableau .
http://www.proulxlignieres.com/achat.html
vrai méchant ?
Pour être amateur, il faudrait :
– que les groupements soient constitués en associations loi 1901, qu’ils soient agréés par une commission spécifique et que leurs statuts et règlements intérieurs fassent apparaître le caractère désintéressé et non concurrentiel de l’activité,
– que les spectacles soient exclusivement présentés dans l’académie où est fixée l’association, que les groupements ne produisent pas plus de trois spectacles par an (avec dix représentations maximum dans les agglomérations fréquentées par des groupements professionnels).
http://crd.irma.asso.fr/article.php3?id_article=49
faux-gentils ?
Dans quelques jours, Bastien (Lucas) s’envolera de l’autre côté de l’atlantique, au pays de Gaston Miron et de Félix Leclerc, dans le cadre du Grand 8.
Le Grand 8 est une passerelle de création musicale entre la France et le Québec. Ce projet de collaboration franco-québécois a vu le jour en 2002 et donne la chance à huit jeunes artistes de vivre deux résidences de création-spectacles, suivies de tournées en France et au Québec.
Pour cette première partie, en plus d’une résidence à la SACEF (dans le quartier de la Place-des-Arts de Montréal) Bastien aura la chance de jouer au Lion d’Or de Montréal, à la maison de la culture de Waterloo, à côté de Granby, et en Gaspésie, au Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée.
Espérons que ce petit séjour donnera à Bastien le goût de ces contrées et qu’il y retournera dans les années à venir, en poussant, pourquoi pas, jusqu’aux îles de la Madeleine !
Ce projet est orchestré au Québec par le Festival en chanson de Petite-Vallée, le concours Ma première Place des Arts et Coup de coeur francophone. En France, le projet est porté par Les Bains-Douches, le Train-Théâtre de Portes-lès-Valence avec la collaboration du Groupe des 20 en Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Région Centre. Depuis la première heure, il bénéficie de l’appui et de la complicité de l’OFQJ [France et Québec], de MUSICACTION et de la SODEC.
trop gentils pour être honnêtes ? tous plus gentils les uns que les autres ? tous méchants ?


Pour illustrer ce pataquès qui appelera d'autres développements (d'où le PART I tel naguère Lark's tongue in aspic de qui vous savez), j'ai choisi de faire appel à un authentique cow-boy qui a toujours su bien s'entourer (ah Carly ! ah Arnold, ah David !), un authentique gentil bien qu'américain et qui a commis un jour une chanson en français à l'adresse de ce petit peuple arrogant, suspicieux et technocratique. Cette chanson fort justement intitulée "Chanson française", la voiçi achetée en bonne et due forme ...
après avoir bataillé 3j avec cette saleté d'ITunes qui te demande tes coordonnées bancaires comme ça à la fraiche; après avoir tenté de contourner cette fantaisie limite illégale de ce bienfaiteur de l'humanité de Jobs, j'ai désinstallé cette merde en constatant qu'on pouvait toper le morceau sur Amazon.
Ah la la, l'offre légale, amis artistes, une fois de plus, c'est vraiment pas ça. c'est la croix et la bannière pour trouver un truc qui soit pas le dernier tube ou sorti depuis peu. à part bandcamp que j'ai découvert pour l'achat kourgane qui fonctionne très simplement et qui reverse apparemment un max à l'auteur, et malheureusement Amazon qui ne répond pas vraiment aux mêmes caractéristiques désinteressées, tout le reste s'avère très décourageant, même pour l'acheteur le + vertueux. faites gaffe à ça bordel !
N° de commande 171-9429557-2220360 Chanson Francaise [Téléchargement MP3], Prix : EUR 0,99 Extrait de l'album : Flag Par : James Taylor Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L

internet ça marchera jamais / va mourir à mérignac / kourgane c'est chouette

Tel fût mon diagnostic initial, mariole que j'étais, sur ce tsunami qui arrivait sur nos côtes au début des nineties.
La justesse de ce jugement me couvre encore de honte et d'opprobre (avec 2 r comme courroux ou roger lemerre, NDLR ne pas en déduire que j'assimile le sémillant directeur de l'école de rock du Cours Barbey au mystérieux entraineur de l'équipe de france qui essaya en pure perte de ramener la dêche à la raison dans le rond central) 20 ans plus tard parmi mes amis les + chers (qui me coûtent le + cher je veux dire ...).
Puis alors que les années passaient gentiment, j'échafaudais (pour essayer de remonter dans l'estime de mes + chers amis) de nouvelles théories alarmantes sur ce merveilleux medium tout en créant moult sites à l'arrache et pages myspace à la vas-y que j'te pousse le mulôt ... et puis un jour exit myspace, tous sur facebook, amis branchés ... zob, ça suffit ... arrêtons de faire comme tout le monde, c'est ennuyeux à la fin, la plèbe.
La principale théorie en moi que j'avais éveillée alors, était que tout devenant gratos, conséquemment, consubstanciellement et con toi-même, personne n'est payé.
Les media existants, dont les ressources s'amenuisent en un déchirant fade out de stoner doom ou de la digue du cul, disparaissent les uns après les autres.
Les fidèles prescripteurs habituels sont obligés de trouver un second job pour vivre (genre correspondant local: va t'en trouver un truc interessant à dire sur la trépidante vie locale de ... mérignac par exemple ... dont le maire, pourtant socialiste, a un nom de martyre chrétienne antique, sainte-marie, pourquoi avez-vous permis un tel lieu de détresse, sainte-marie priez pour nous, qu'on pourrait à juste titre assimiler au trou du cul du monde ?), nos fines lames qui finissent donc leur journée exténués par cette recherche vaine (t'as vu la nouvelle résidence au fin-fond de beaudésert, on dirait vaguement un étron de john paul jones, t'as vu ?) et donc pas la moindre envie de se coltiner en + une chronique qui va lui rapporter 0,17 euros les 12 mots (hors articles, gros-mots et digressions interminables).
En contrepartie, comme c'est open bar, cet internet, tout le monde peut s'exprimer, en particulier les blaireaux et moi.
Et donc, si tenté que notre héros du passé, le bon vieux prescripteur, à l'issue de sa journée à essayer de trouver un angle entre la programmation du gentil krakatoa - pourtant brûlant - et du méchant pin galant - pourtant galant - trouve de nouvelles ressources le soir pour enquiller et dire tout le bien qu'il pense par exemple du dernier disque des Fiery Furnaces, va t'en retrouver dans le fatras des considérations à loyer modéré le jugement important, interessant bref de qualité d'icelui, une fois que tu t'es farci 2, 3 diarrhées verbales incompréhensibles (cf les interventions de pat the rock ou de ses copains ou ennemis - on fait pas bien la différence - sur le blog de françois gorin télérama) ou scolaires ou misérables ou ... !
Tu renonces vite-fait à chercher (ou oublies) ce que tu étais venu chercher.
Autant aller chercher dans mérignac un édifice présentant un vague intérêt architectural ...
J'en ai pourtant recensé 2 pour ceux que ça interesse:

  • l'espèce de petite église en arrivant sur la place de la mairie de merde qui, dans une logique toute mérignacaise, par le trûchement de valeureux promoteurs immobiliers et de leurs complices institutionnels qui en croquent j'te raconte pas, se trouve, au jour d'aujourd'hui comme on dit à mérignac la jolie, engoncée entre 2 résidences de merde de style "on aimerait bien faire un max de thunes donc on fait au + juste au niveau dépense et en plus on a pas que ça à foutre, on a une résidence à faire en 18 jours à la Bastide".
  • l'espèce de gentilhommière improbable en hauteur entre le super marché casino et les 14000 résidences qui servent à héberger les étudiants de la fac de médecine, les primo-accédants et autres jeunes actifs qui pourraient remplir les salles de concert, lieux de culture, bistrots, qui feraient que la vie serait plus belle ... mais qui préférent aller faire les courses au casino et rentrer pour "plus belle la vie". 
Après cette introduction interminable (j'en profite pour saluer ceux qui auront tenu bon et qui arrivent, chancelants au dénouement), voiçi où c'que je voulais en venir.
Avant hier, je tombe chez un ami sur la programmation du gentil quoique écumant krakatoa, évoqué plus haut et qu'elle ne fut pas ma surprise (formule éculée et donc libre de droits) de constater qu'il y avait 3 fois rien et surtout dans ces 3 fois rien 2/3 de locs. Je me dis: "Ah !".
2 jours + tard (c'est à dire hier ... les + perspicaces relèveront là que j'ai menti - et je m'en excuse - sur l'horodatage du 1er évenement déclencheur attribué à Avant hier alors qu'en toute logique 2 jours plus tard par rapport à hier aurait dû donner Avant-avant hier CQFD !), je reçois un mail de mon président de Bordoroques, toujours à l'affût d'une vacherie institutionnelle à balancer, qui me communique la programmation de l'établissement concurrent de toujours, l'école de rock du Cours Barbey, également cité plus haut, comme c'est habile ! Et là pareil, queud, 3 conneries, quasiment que de la loc !
"Mais bordel de merde, que se passe t'il à Burdigala ?" m'écriais-je en latin !
Il se passe quelque chose ... ou plus précisément il ne se passe plus rien dans ce bled pourtant au patrimoine de l'UNESCO (cf mon prochain post, j'en bave d'avance).
Plusieurs hypothèses pour expliquer ce marasme chez la belle endormie (qui du coup va pouvoir roupiller à qui mieux-mieux avec ses nouveaux copains, les jeunes actifs des résidences de mérignac):
  • l'évitement de Bordeaux par les tours-operators amerloques et rosbeef: du fait de la mondialisation, les groupes un peu importants se farcissent des tournées mondiales interminables et donc réduisent les dates en France et donc forcément Bordeaux, pourtant la ville la plus rock de France d'après les bordelais, au même titre que la France est écoutée dans le monde d'après les français et singulièrement une bande de pimpoyes au pouvoir depuis peu, se trouve évitée de justesse par le très grand contournement cher à jupetto, un des pimpoyes évoqués plus haut. 
  • l'arrivée du 3ème daron du rock bordelais avec une 3ème smac rive droite (y avait la smac de droite à chaban à bordeaux, la smac de gauche à sainte-marie priez pour nous, mérignacoués, et maintenant on a la smac des déshérités de la rive droite, tout ceci, sans compter la vingtaine d'"équipements culturels" municipaux rutilants "neuf jamais servi", tout ceci étant bien sûr disproportionné par rapport à l'affluence réelle aux concerts de musiques actuelles dans la CUB qui ne cesse probablement de décroitre, bien que nous n'ayons aucun chiffre sur ce sujet malgré nos armées d'institutionnels émerites au plus près du terrain et le projet d'observatoire de la culture qui n'a toujours pas commencé 10 ans après avoir été envisagé).
    Il est probable que ce 3ème larron, pour exister programmatiquement, accepte des cachets supérieurs à ceux que pratiquent les 2 autres historiques maquignons et donc rafle tous les trucs un peu importants. Les 2 historiques l'auront au tournant de la comptabilité.
  • dernière explication - la plus interessante à mes yeux ébahis - et qui rejoint (enfin) mon propos initial, la théorie de l'éparpillement dû à internet.
    Hormis les festivals qui relèvent plus du phénomène de bande que d'un quelconque penchant mélomane, la disparition des media traditionnels, qui avaient comme effet de concentrer l'intérêt du public sur les stars, les meilleurs, les plus charismatiques, les plus beaux, les plus fous, les plus funs, les plus bonnards, les plus dansants ... fait que le public, livré à lui-même dans une jungle d'informations + ou - valables & intelligibles se retrouve faire ses choix comme il peut et sur de nouvelles propositions qui n'auraient sûrement pas existé auparavant.
    Les cas Grégoire, Kameni ou ché pas quoi sont les plus caricaturaux mais on assiste partout à une multiplication de propositions équivalentes. Prenons l'exemple de Eliott Smith (ou de Catpower), je pense qu'il y a a peu près dans toutes les villes occidentales (de plus de 223500 habitants) un ou plusieurs ersatz d'Eliott Smith, certains très proches par la qualité du maitre.
    Et donc le public qui naguère aurait adoubé assez massivement Eliott se retrouve dispatché entre Eliott et ses clones et du coup ça fait moins de monde et un concert qui aurait fait 700 y'a 10-15 ans maintenant va faire 300 ici, 150 là, 77, 41, 23, 22, 18, 12, 4, et 1 pour le + tocard des Eliott qui a pour sa peine gagné un jambon !
    Et donc ce format de salle qui recevait ce genre d'artistes dits indés, les SMAC, avec une jauge aux alentours de 1000, qui a connu ses heures de gloire dans les nineties, est peut-être un format révolu au temps béni d'internet ? ils ont d'ailleurs anticipé le coup, les gonzes, en proposant des formules Club pour des affluences de 200. On se dirige donc probablement vers une offre à 3 têtes: les festivals pour les blaireaux, les salles gigantesques pour les blaireaux et les petits lieux pour tout le reste (98% de blaireaux, 2% de mecs super cools).
Cette tendance que je pressens au plus profond de moi-même, comme une éruption volcanique qui jaillirait des loges de l'ancienne salle des fêtes d'Arlac (où on mange si bien au passage) pour rayer de la carte cette affreuse Mérignaque, sa malette et son agisson, en un fracas inférieur à 105 db bien sûr, par la grâce des limiteurs, cette tendance qui bizarrement (comme précisé dans le titre, je rappelle au lecteur qui nous rejoint à l'instant que j'ai une assez bonne intuite en général) ne s'est pas traduit dans les faits dans la ville de Marcel Merkes et Paulette Merval (eh oui érudit Bordeaux Rock, bien avant les groupes en ST, y'avait eu les groupes en MER).
On a plutôt assisté ces derniers temps à une fermeture généralisée des petits lieux (inca, sonar, 115, centrale, ...) mais mon petit doigt me dit qu'il s'agit là d'une nouvelle ère qui s'ouvre, un peu comme au Mesozoïque, pendant l'Ere Secondaire, vous vous souvenez ? quand les dinosaures s'en allaient mourir à Bègles, au Carouf des 2 rives, hé bé là c'est commaque, mais avec les smaques et les mérignaques.

Pour illustrer cette foutue prémonition, quoi de mieux qu'un bon morceau vénéneux (mais poilant) de ces ombrageux palois (mais sous le bèth cèu de Pau) de Kourgane, hein ?
Ca s'appelle (comme c'est raccord !) "Ce qui était prévisible" et c'est sur le petit dernier, Heavy. 
Numéro de transaction : 6VK1512840869464L / Bandcamp download; kourgane.bandcamp.com/album/heavy; MP3 320K; $8,90 USD

lundi 20 décembre 2010

mylène farmer / maman a tort vs lucid beausonge / lettre à un rêveur

Personnellement, je ne cotois que des gens qui n'ont pas réussi en musique.

Moi le premier.
(certains de mes non-illustres (puisque n'ayant pas réussi) amis pensent même, probablement à raison, que leur echec m'est dû).

De toutes façons, si j'avais réussi, j'aime autant vous dire que j'aurais pas monté un blog pour essayer un nouvel espace d'expression, que je passerais mes journées en terrasse à me pavaner en sirôtant des drinks, rien branler, m'ennuyer adonf comme un ado, le luxe absolu, parler de tout et de rien comme ces habiles quoiqu'un peu irritants à la longue intermittents, habitués à gérer les longues périodes d'attente entre le petit-déjeuner et le déjeuner puis, après la sieste, avant le diner à coups de vannes + ou - amusantes et de commérages divers et variés (quand ils sortent pas la guitare !).

Bon ces petits inconvénients de gestion des temps forts et des temps faibles ne sont qu'une affaire de technique individuelle et normalement tout le petit monde culturel arrive à s'en sortir pas trop mal (sauf bien entendu ceux qui se suicident justement parce que ils se languissent {trop, trop souvent et trop longtemps} ou {très souvent, aimé longtemps puis énormément} dans le dialecte de nos cousins quebecois).

Intéressons nous un peu, pour changer, plutôt que de pétasser (terme assez explicite bien que dénigrant un peu la gent féminine qu'on pourrait donc remplacer par intermittentasser ce dont on se gardera bien car trop difficile à dire et qu'on a pas que ça à foutre non plus), intéressons-nous, disais-je, à un vrai problème, et qui n'a pas trouvé de réponse à ce jour (faut dire qu'il ne concerne qu'une poignée de victimes parmi ceux qui ont le plus réussi, qui sont les plus riches et les plus oisifs): ce problème, dont personne ne parle jamais, est le problème de conscience du chanteur ou de la chanteuse qui a réussi mais au prix de se coltiner un public pas du tout en rapport avec ses aspirations romantiques ou rebelles initiales voire au pire des gens qu'il aurait copieusement méprisé s'il n'avait pas fallu, par un jour de malchance, qu'il réussisse.

Prenez cette chanteuse, Mylène, souvenez-vous la sortie de Maman a tort en 84 qui passait en boucle chez Lenoir (il me semble ...) et sur la VAGH (ah la VAGH ..., la vache, qu'est-ce que c'était bien ! c'était aut'chose que cette radio nova qui nous débite ces morceaux de viande reconstituée sur ces étales plages musicales à perte de vue et de temps). Il était bien ce morceau, ça laissait présager un truc intéressant et, au lieu de ça ... patatrac la tuile !
Est-ce vous pensez sincérement que cette petite ado boudeuse sans style bien marqué se destinait à être l'iconne des coiffeuses et autres esthéticiennes des galeries marchandes et autres rues piétonnes où se déversent tous les baireaux ?
Comment vit-elle cette dualité entre la diva qu'elle envisageait et le fait de vendre 98% de ces chefs d'oeuvre dans les linéaires de carouf ou des espaces "culturels" leclerc, qui comme le soulignait fort justement ma grand-mère, a bien une gueule de leclerc, ceszigues !

Car en voilà une autre fatalité qui mérite d'être souligné: t'arrives dans la vie, t'as rien demandé à personne (comme le soulignait si justement le sociologue max le fox), tu t'appelles Leclerc et t'as une tronche de Leclerc !

Té comme lui là:
Quand il évoquait la possibilité d'une biguine avec un absolu féminin, est-ce qu'il pensait à une grosse rombière à baguouses et nichons de taille inversement proportionnelle à celle de son chihuahua de merde qui arrête pas de faire chier, hein ?

Té d'ailleurs il a pas un peu une tronche de Leclerc, lui ?



Pour illustrer cette problématique pointue, on va choisir une chanteuse épatante qui aurait du avoir ce fabuleux destin mais que finalement au dernier moment ... beh ... non.
Comme d'hab' avec ces gros nazes qui ont pas réussi, j'en ai chié des ronds de serviette pour trouver un morceau en offre légale ...

N° de Commande Date de commande      Nbr Articles Mode de paiement Montant Référence Transaction 1072769        20/12/2010 à 13:56:25 1            Paypal           0,99€   bdc2ad3ce830d64c

Euh au fait (je viens de me rendre compte en relisant qu'il manquait un léger détail), la chanteuse épatante s'appelle Lucid Beausonge et chante toujours à droite à gauche en toute discrétion. 

samedi 18 décembre 2010

vacheries institutionnelles #1

Quelques remarques (parfois amplifiées, souvent actuelles) sur le processus dit de "concertation territoriale sur les musiques actuelles" (CTMA), en Aquitaine, puisqu’on n’en est qu’à mi-(1/4 ? 1/8 ? 1/16 ?)-parcours, EN TOUTE AMITIE

Suite à la célébration du Lundi 18 Octobre en la Chapelle ardente du Conseil Régional d’Aquitaine, et vu qu’on y a entendu toute l’après-midi (par bonheur, je ne pouvais être là le matin) qu’un même son de cloche monotone (quel ennui en début d’aprem avec cette succession de discours automatiques !), quelquefois enthousiaste, quelquefois saturé, je vais, à la demande générale
(c'est-à-dire de moi-même), jouer le rôle du grand absent de cette journée, pourtant super démocratique, j’ai nommé, le contradicteur.

Vu que j’ai à formuler 2 remarques sympathiques et un certain nombre de polémiques, on va commencer par 1 sympathique (pour aguicher l’aficionado), la cascade de moins-pathiques puis, pour finir (sur une note enjouée), 1 dernière remarque sympathique.

1ère remarque sympathique :
J’ai découvert avec plaisir que le RAMA avait intégré dans sa réflexion l’underground (t’aurais du venir, francis !) et les bars.
J’ose espérer qu’il s’agit là du fruit de la concertation (et non pas d’une nouvelle stratégie pour grapiller quelques subsides sur un nouveau dispositif éligible) …

Si ce n’est pas le cas, ça me semble bien évidemment aller dans le bon sens car historiquement c’est le 1er réseau par lequel les amplis ont pu rugir et ça existera toujours, bien après que les derniers dinosaures des musiques amplifiées auront disparu.

Remarques :
  • Ce qui est exposé dans le rapport, est-ce bien le fruit de la concertation (si oui, où peut-on trouver les PV de tous ces rendez-vous, si on veut creuser tel ou tel point ?) ou bien la seule vision du RAMA voire uniquement de son Directeur ? j’ai un peu de mal à croire que vous avez abordé en réunion la modélisation privé / public / underground / le monde du milieu et les théories des petits mondes et du chaos ?

  • Le vocabulaire que vous utilisez me semble pertinent (je veux dire celui utilisé dans tous les grands projets (la gouvernance d’un territoire, la réalisation d’un grand édifice : 1 pont, 1 tunnel, le musée du vin à Bordeaux – non, je plaisante) : maitrise d’œuvre, comité de pilotage, jalons, …Le seul problème, c’est que dans ces démarches, il y a toujours 2 acteurs avec de préférence des intérêts divergents : ici, la droite / la gauche, ici, le client / le fournisseur. Dans votre cas, c’est le RAMA de bordeaux / le reste du RAMA (vu de l’extérieur, du coup, on voit moins bien l’alternative proposée).De manière plus globale (et là, ça ne concerne pas que la démarche CTMA mais la plupart des démarches socio-cul …), qu’est-ce que vous entendez exactement par dialogue, les gars ? des gens qui sont tous d’accord et qui paraphrasent ad lib ce que vient d’énoncer le précédent ?
  • Quelques citations symptomatiques voire rigolotes :

    o Fais gaffe quand même, Directeur, quand tu dis :
    "L’artiste ne doit pas être soutenu, c’est le projet culturel qui doit l’être".
    Je pense, comme pas mal de gens et pas que des artistes, exactement le contraire. Cela traduit à mon sens une plus grande présence dans les livres de géo-socio-cul que sur le terrain où se font les choses (de l’art, je veux dire …).

    o "Imposer un schéma est aussi idiot que de ne pas en avoir."Apparemment la RAMA refuse qu’on lui impose un schéma. Par contre, il ne voit aucun inconvénient à en imposer un sur le territoire aquitain.o Fais gaffe 2ème : « L’underground est assez peu professionnalisé ». Oui, en effet. Par définition, il l’est. Et le revendique, de +.
  • Si les derniers ennemis identifiés (l’underground n’est plus un ennemi, allez les filles sur le chemin de la rédemption, alleluia !) sont :o Live Nationo la musique sérieuse
    alors, plutôt que de se donner comme objectif sur la période 2010-2020 d’organiser 414000 réunions ou ateliers et 216 expérimentations sur un territoire donné, pourquoi ne pas plutôt se donner des objectifs chiffrés et concrets comme :
    o Faire passer la répartition des dotations publiques musique sérieuse / musique légère de 95/5 (si j’ai bien compris ! ça me parait un peu amplifié, mais bon …) à 80/20.à ce propos, je redis au président du rama que son argument de dire que les musiques actuelles doivent être plus soutenues parce qu’elle concerne 95% des acteurs et spectateurs ne tient pas la route. Le soutien vise justement à pallier à une affluence insuffisante due à une esthétique plus exigeante donc moins accessible. Si on devait soutenir en fonction de l’affluence, pourquoi ne pas soutenir Live Nation et JC Camus au détriment des SMAC alors ?o Barrer la route à ces fripouilles amerloques de Live Nation en activant et informant les réseaux d’influence et les élus sur le territoire.
  • Je crains que cette concertation soit finalement contre-productive : 5 ans de réflexion, de réunions, d’ateliers (pourquoi tous ces ateliers sur les festivals ? pour remercier, une fois encore, tous ces bénévoles sans qui rien ne serait possible …) pour aboutir à ce rapport un peu bancal, hésitant entre propagande ramaïste, recueil d’extraits non identifiés des débats, compilation de théories sociologiques plus ou moins validées par les acquis de l’expérience, … n’inciteront, je le crains, pas les pouvoirs publics à revoir leurs clefs de répartition entre culture savante et culture populaire.
    Peut-être était-ce d’ailleurs leur but en lançant cette concertation ?
  • Dernière pique : Cette ultime séance photo avait quelque chose d’assez pathétique puisque renvoyant à celle de 83 qui rassemblait 100% d’artistes alors que celle de 2010 rassemblait probablement 80% de médiateurs culturels et 20% d’artistes. Le R&R bordelais y a-t-il gagné au change ? probablement un peu mais infiniment moins que les intermédiaires !
2ème remarque sympathique :
Le RAMA a fait preuve (ce dont je n’ai jamais douté, je lui reproche plutôt une certaine maladresse) d’honnêteté quand il mentionne que ces sujets de prédilection (l’enseignement, l’emploi culturel, les pratiques amateur (toujours pas compris ce que ce terme recouvrait et encore moins à la lecture de ce rapport) arrive en dernière ligne des préoccupations des intervenants de cette concertation.


Encore une fois, j’espère que ces remarques seront prises comme une contribution critique à cette difficile réflexion précisément à un moment où y’a plus une thune (comme le soulignait si clairement Me Cocula ou M. Boulanger, je sais plus, je somnolais un peu à ce moment-là …).

Terrain Hostile, ex fan du RAMA
http://odette33.blogspot.com/

RIP Philippe Joly.

A suivre …