"En effet, il est indispensable de réaffirmer le rôle prépondérant des pratiques artistiques en amateur, pour l’épanouissement de l’individu, dans un cadre désintéressé, tout en garantissant le salariat et les droits sociaux des artistes musiciens professionnels."
Signataires : SMA, SNAM/CGT,SNACOPVA-CGC, FEDUROK, FSJ, PRODISS
vrais gentils ?
Enjeu économique : les musiciens amateurs sont un moteur pour la facture instrumentale, l'édition musicale, le disque, et une source d'emplois considérable (encadrement, actions de formation, collaborations avec les professionnels). Le poids économique des pratiques musicales en amateur en France représente 4 milliards de francs par an et environ 60 000 emplois.
Ministère de la Culture et de la Communication
vrais méchants ?
L'auteur vous propose des analyses et réflexions sur le marché de l'art au Québec . Il y règne un chaos anarchique qui pousse notre petit marché vers le bas. Le statut officiel d'artiste peintre est dilué dans une marée de peintres amateurs. Le collectionneur a du mal à s'y retrouver parfois . Pour qu'un marché soit solide il faut que soit respecté le principe de la hiérarchie entre les peintres. Et oui ! il y en a d'excellents mais aussi d'autres qui ne passeront pas à l'histoire . C'est ce principe fondamental qui concrétise la valeur d'un tableau .http://www.proulxlignieres.com/achat.html
vrai méchant ?
Pour être amateur, il faudrait :
– que les groupements soient constitués en associations loi 1901, qu’ils soient agréés par une commission spécifique et que leurs statuts et règlements intérieurs fassent apparaître le caractère désintéressé et non concurrentiel de l’activité,
– que les spectacles soient exclusivement présentés dans l’académie où est fixée l’association, que les groupements ne produisent pas plus de trois spectacles par an (avec dix représentations maximum dans les agglomérations fréquentées par des groupements professionnels).http://crd.irma.asso.fr/article.php3?id_article=49
faux-gentils ?
Dans quelques jours, Bastien (Lucas) s’envolera de l’autre côté de l’atlantique, au pays de Gaston Miron et de Félix Leclerc, dans le cadre du Grand 8.
Le Grand 8 est une passerelle de création musicale entre la France et le Québec. Ce projet de collaboration franco-québécois a vu le jour en 2002 et donne la chance à huit jeunes artistes de vivre deux résidences de création-spectacles, suivies de tournées en France et au Québec.
Pour cette première partie, en plus d’une résidence à la SACEF (dans le quartier de la Place-des-Arts de Montréal) Bastien aura la chance de jouer au Lion d’Or de Montréal, à la maison de la culture de Waterloo, à côté de Granby, et en Gaspésie, au Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée.
Espérons que ce petit séjour donnera à Bastien le goût de ces contrées et qu’il y retournera dans les années à venir, en poussant, pourquoi pas, jusqu’aux îles de la Madeleine !
Ce projet est orchestré au Québec par le Festival en chanson de Petite-Vallée, le concours Ma première Place des Arts et Coup de coeur francophone. En France, le projet est porté par Les Bains-Douches, le Train-Théâtre de Portes-lès-Valence avec la collaboration du Groupe des 20 en Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Région Centre. Depuis la première heure, il bénéficie de l’appui et de la complicité de l’OFQJ [France et Québec], de MUSICACTION et de la SODEC.
trop gentils pour être honnêtes ? tous plus gentils les uns que les autres ? tous méchants ?
Pour illustrer ce pataquès qui appelera d'autres développements (d'où le PART I tel naguère Lark's tongue in aspic de qui vous savez), j'ai choisi de faire appel à un authentique cow-boy qui a toujours su bien s'entourer (ah Carly ! ah Arnold, ah David !), un authentique gentil bien qu'américain et qui a commis un jour une chanson en français à l'adresse de ce petit peuple arrogant, suspicieux et technocratique. Cette chanson fort justement intitulée "Chanson française", la voiçi achetée en bonne et due forme ...
après avoir bataillé 3j avec cette saleté d'ITunes qui te demande tes coordonnées bancaires comme ça à la fraiche; après avoir tenté de contourner cette fantaisie limite illégale de ce bienfaiteur de l'humanité de Jobs, j'ai désinstallé cette merde en constatant qu'on pouvait toper le morceau sur Amazon.
Ah la la, l'offre légale, amis artistes, une fois de plus, c'est vraiment pas ça. c'est la croix et la bannière pour trouver un truc qui soit pas le dernier tube ou sorti depuis peu. à part bandcamp que j'ai découvert pour l'achat kourgane qui fonctionne très simplement et qui reverse apparemment un max à l'auteur, et malheureusement Amazon qui ne répond pas vraiment aux mêmes caractéristiques désinteressées, tout le reste s'avère très décourageant, même pour l'acheteur le + vertueux. faites gaffe à ça bordel !
N° de commande 171-9429557-2220360 Chanson Francaise [Téléchargement MP3], Prix : EUR 0,99 Extrait de l'album : Flag Par : James Taylor Vendu par : Amazon Media EU S.a.r.L
"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.
chez odette
"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.
vendredi 4 février 2011
internet ça marchera jamais / va mourir à mérignac / kourgane c'est chouette
Tel fût mon diagnostic initial, mariole que j'étais, sur ce tsunami qui arrivait sur nos côtes au début des nineties.
La justesse de ce jugement me couvre encore de honte et d'opprobre (avec 2 r comme courroux ou roger lemerre, NDLR ne pas en déduire que j'assimile le sémillant directeur de l'école de rock du Cours Barbey au mystérieux entraineur de l'équipe de france qui essaya en pure perte de ramener la dêche à la raison dans le rond central) 20 ans plus tard parmi mes amis les + chers (qui me coûtent le + cher je veux dire ...).
Puis alors que les années passaient gentiment, j'échafaudais (pour essayer de remonter dans l'estime de mes + chers amis) de nouvelles théories alarmantes sur ce merveilleux medium tout en créant moult sites à l'arrache et pages myspace à la vas-y que j'te pousse le mulôt ... et puis un jour exit myspace, tous sur facebook, amis branchés ... zob, ça suffit ... arrêtons de faire comme tout le monde, c'est ennuyeux à la fin, la plèbe.
La principale théorie en moi que j'avais éveillée alors, était que tout devenant gratos, conséquemment, consubstanciellement et con toi-même, personne n'est payé.
Les media existants, dont les ressources s'amenuisent en un déchirant fade out de stoner doom ou de la digue du cul, disparaissent les uns après les autres.
Les fidèles prescripteurs habituels sont obligés de trouver un second job pour vivre (genre correspondant local: va t'en trouver un truc interessant à dire sur la trépidante vie locale de ... mérignac par exemple ... dont le maire, pourtant socialiste, a un nom de martyre chrétienne antique, sainte-marie, pourquoi avez-vous permis un tel lieu de détresse, sainte-marie priez pour nous, qu'on pourrait à juste titre assimiler au trou du cul du monde ?), nos fines lames qui finissent donc leur journée exténués par cette recherche vaine (t'as vu la nouvelle résidence au fin-fond de beaudésert, on dirait vaguement un étron de john paul jones, t'as vu ?) et donc pas la moindre envie de se coltiner en + une chronique qui va lui rapporter 0,17 euros les 12 mots (hors articles, gros-mots et digressions interminables).
En contrepartie, comme c'est open bar, cet internet, tout le monde peut s'exprimer, en particulier les blaireaux et moi.
Et donc, si tenté que notre héros du passé, le bon vieux prescripteur, à l'issue de sa journée à essayer de trouver un angle entre la programmation du gentil krakatoa - pourtant brûlant - et du méchant pin galant - pourtant galant - trouve de nouvelles ressources le soir pour enquiller et dire tout le bien qu'il pense par exemple du dernier disque des Fiery Furnaces, va t'en retrouver dans le fatras des considérations à loyer modéré le jugement important, interessant bref de qualité d'icelui, une fois que tu t'es farci 2, 3 diarrhées verbales incompréhensibles (cf les interventions de pat the rock ou de ses copains ou ennemis - on fait pas bien la différence - sur le blog de françois gorin télérama) ou scolaires ou misérables ou ... !
Tu renonces vite-fait à chercher (ou oublies) ce que tu étais venu chercher.
Autant aller chercher dans mérignac un édifice présentant un vague intérêt architectural ...
J'en ai pourtant recensé 2 pour ceux que ça interesse:
Avant hier, je tombe chez un ami sur la programmation du gentil quoique écumant krakatoa, évoqué plus haut et qu'elle ne fut pas ma surprise (formule éculée et donc libre de droits) de constater qu'il y avait 3 fois rien et surtout dans ces 3 fois rien 2/3 de locs. Je me dis: "Ah !".
2 jours + tard (c'est à dire hier ... les + perspicaces relèveront là que j'ai menti - et je m'en excuse - sur l'horodatage du 1er évenement déclencheur attribué à Avant hier alors qu'en toute logique 2 jours plus tard par rapport à hier aurait dû donner Avant-avant hier CQFD !), je reçois un mail de mon président de Bordoroques, toujours à l'affût d'une vacherie institutionnelle à balancer, qui me communique la programmation de l'établissement concurrent de toujours, l'école de rock du Cours Barbey, également cité plus haut, comme c'est habile ! Et là pareil, queud, 3 conneries, quasiment que de la loc !
"Mais bordel de merde, que se passe t'il à Burdigala ?" m'écriais-je en latin !
Il se passe quelque chose ... ou plus précisément il ne se passe plus rien dans ce bled pourtant au patrimoine de l'UNESCO (cf mon prochain post, j'en bave d'avance).
Plusieurs hypothèses pour expliquer ce marasme chez la belle endormie (qui du coup va pouvoir roupiller à qui mieux-mieux avec ses nouveaux copains, les jeunes actifs des résidences de mérignac):
On a plutôt assisté ces derniers temps à une fermeture généralisée des petits lieux (inca, sonar, 115, centrale, ...) mais mon petit doigt me dit qu'il s'agit là d'une nouvelle ère qui s'ouvre, un peu comme au Mesozoïque, pendant l'Ere Secondaire, vous vous souvenez ? quand les dinosaures s'en allaient mourir à Bègles, au Carouf des 2 rives, hé bé là c'est commaque, mais avec les smaques et les mérignaques.
Pour illustrer cette foutue prémonition, quoi de mieux qu'un bon morceau vénéneux (mais poilant) de ces ombrageux palois (mais sous le bèth cèu de Pau) de Kourgane, hein ?
Ca s'appelle (comme c'est raccord !) "Ce qui était prévisible" et c'est sur le petit dernier, Heavy.
Numéro de transaction : 6VK1512840869464L / Bandcamp download; kourgane.bandcamp.com/album/heavy; MP3 320K; $8,90 USD
La justesse de ce jugement me couvre encore de honte et d'opprobre (avec 2 r comme courroux ou roger lemerre, NDLR ne pas en déduire que j'assimile le sémillant directeur de l'école de rock du Cours Barbey au mystérieux entraineur de l'équipe de france qui essaya en pure perte de ramener la dêche à la raison dans le rond central) 20 ans plus tard parmi mes amis les + chers (qui me coûtent le + cher je veux dire ...).
Puis alors que les années passaient gentiment, j'échafaudais (pour essayer de remonter dans l'estime de mes + chers amis) de nouvelles théories alarmantes sur ce merveilleux medium tout en créant moult sites à l'arrache et pages myspace à la vas-y que j'te pousse le mulôt ... et puis un jour exit myspace, tous sur facebook, amis branchés ... zob, ça suffit ... arrêtons de faire comme tout le monde, c'est ennuyeux à la fin, la plèbe.
La principale théorie en moi que j'avais éveillée alors, était que tout devenant gratos, conséquemment, consubstanciellement et con toi-même, personne n'est payé.
Les media existants, dont les ressources s'amenuisent en un déchirant fade out de stoner doom ou de la digue du cul, disparaissent les uns après les autres.
Les fidèles prescripteurs habituels sont obligés de trouver un second job pour vivre (genre correspondant local: va t'en trouver un truc interessant à dire sur la trépidante vie locale de ... mérignac par exemple ... dont le maire, pourtant socialiste, a un nom de martyre chrétienne antique, sainte-marie, pourquoi avez-vous permis un tel lieu de détresse, sainte-marie priez pour nous, qu'on pourrait à juste titre assimiler au trou du cul du monde ?), nos fines lames qui finissent donc leur journée exténués par cette recherche vaine (t'as vu la nouvelle résidence au fin-fond de beaudésert, on dirait vaguement un étron de john paul jones, t'as vu ?) et donc pas la moindre envie de se coltiner en + une chronique qui va lui rapporter 0,17 euros les 12 mots (hors articles, gros-mots et digressions interminables).
En contrepartie, comme c'est open bar, cet internet, tout le monde peut s'exprimer, en particulier les blaireaux et moi.
Et donc, si tenté que notre héros du passé, le bon vieux prescripteur, à l'issue de sa journée à essayer de trouver un angle entre la programmation du gentil krakatoa - pourtant brûlant - et du méchant pin galant - pourtant galant - trouve de nouvelles ressources le soir pour enquiller et dire tout le bien qu'il pense par exemple du dernier disque des Fiery Furnaces, va t'en retrouver dans le fatras des considérations à loyer modéré le jugement important, interessant bref de qualité d'icelui, une fois que tu t'es farci 2, 3 diarrhées verbales incompréhensibles (cf les interventions de pat the rock ou de ses copains ou ennemis - on fait pas bien la différence - sur le blog de françois gorin télérama) ou scolaires ou misérables ou ... !
Tu renonces vite-fait à chercher (ou oublies) ce que tu étais venu chercher.
Autant aller chercher dans mérignac un édifice présentant un vague intérêt architectural ...
J'en ai pourtant recensé 2 pour ceux que ça interesse:
- l'espèce de petite église en arrivant sur la place de la mairie de merde qui, dans une logique toute mérignacaise, par le trûchement de valeureux promoteurs immobiliers et de leurs complices institutionnels qui en croquent j'te raconte pas, se trouve, au jour d'aujourd'hui comme on dit à mérignac la jolie, engoncée entre 2 résidences de merde de style "on aimerait bien faire un max de thunes donc on fait au + juste au niveau dépense et en plus on a pas que ça à foutre, on a une résidence à faire en 18 jours à la Bastide".
- l'espèce de gentilhommière improbable en hauteur entre le super marché casino et les 14000 résidences qui servent à héberger les étudiants de la fac de médecine, les primo-accédants et autres jeunes actifs qui pourraient remplir les salles de concert, lieux de culture, bistrots, qui feraient que la vie serait plus belle ... mais qui préférent aller faire les courses au casino et rentrer pour "plus belle la vie".
Avant hier, je tombe chez un ami sur la programmation du gentil quoique écumant krakatoa, évoqué plus haut et qu'elle ne fut pas ma surprise (formule éculée et donc libre de droits) de constater qu'il y avait 3 fois rien et surtout dans ces 3 fois rien 2/3 de locs. Je me dis: "Ah !".
2 jours + tard (c'est à dire hier ... les + perspicaces relèveront là que j'ai menti - et je m'en excuse - sur l'horodatage du 1er évenement déclencheur attribué à Avant hier alors qu'en toute logique 2 jours plus tard par rapport à hier aurait dû donner Avant-avant hier CQFD !), je reçois un mail de mon président de Bordoroques, toujours à l'affût d'une vacherie institutionnelle à balancer, qui me communique la programmation de l'établissement concurrent de toujours, l'école de rock du Cours Barbey, également cité plus haut, comme c'est habile ! Et là pareil, queud, 3 conneries, quasiment que de la loc !
"Mais bordel de merde, que se passe t'il à Burdigala ?" m'écriais-je en latin !
Il se passe quelque chose ... ou plus précisément il ne se passe plus rien dans ce bled pourtant au patrimoine de l'UNESCO (cf mon prochain post, j'en bave d'avance).
Plusieurs hypothèses pour expliquer ce marasme chez la belle endormie (qui du coup va pouvoir roupiller à qui mieux-mieux avec ses nouveaux copains, les jeunes actifs des résidences de mérignac):
- l'évitement de Bordeaux par les tours-operators amerloques et rosbeef: du fait de la mondialisation, les groupes un peu importants se farcissent des tournées mondiales interminables et donc réduisent les dates en France et donc forcément Bordeaux, pourtant la ville la plus rock de France d'après les bordelais, au même titre que la France est écoutée dans le monde d'après les français et singulièrement une bande de pimpoyes au pouvoir depuis peu, se trouve évitée de justesse par le très grand contournement cher à jupetto, un des pimpoyes évoqués plus haut.
- l'arrivée du 3ème daron du rock bordelais avec une 3ème smac rive droite (y avait la smac de droite à chaban à bordeaux, la smac de gauche à sainte-marie priez pour nous, mérignacoués, et maintenant on a la smac des déshérités de la rive droite, tout ceci, sans compter la vingtaine d'"équipements culturels" municipaux rutilants "neuf jamais servi", tout ceci étant bien sûr disproportionné par rapport à l'affluence réelle aux concerts de musiques actuelles dans la CUB qui ne cesse probablement de décroitre, bien que nous n'ayons aucun chiffre sur ce sujet malgré nos armées d'institutionnels émerites au plus près du terrain et le projet d'observatoire de la culture qui n'a toujours pas commencé 10 ans après avoir été envisagé).
Il est probable que ce 3ème larron, pour exister programmatiquement, accepte des cachets supérieurs à ceux que pratiquent les 2 autres historiques maquignons et donc rafle tous les trucs un peu importants. Les 2 historiques l'auront au tournant de la comptabilité. - dernière explication - la plus interessante à mes yeux ébahis - et qui rejoint (enfin) mon propos initial, la théorie de l'éparpillement dû à internet.
Hormis les festivals qui relèvent plus du phénomène de bande que d'un quelconque penchant mélomane, la disparition des media traditionnels, qui avaient comme effet de concentrer l'intérêt du public sur les stars, les meilleurs, les plus charismatiques, les plus beaux, les plus fous, les plus funs, les plus bonnards, les plus dansants ... fait que le public, livré à lui-même dans une jungle d'informations + ou - valables & intelligibles se retrouve faire ses choix comme il peut et sur de nouvelles propositions qui n'auraient sûrement pas existé auparavant.
Les cas Grégoire, Kameni ou ché pas quoi sont les plus caricaturaux mais on assiste partout à une multiplication de propositions équivalentes. Prenons l'exemple de Eliott Smith (ou de Catpower), je pense qu'il y a a peu près dans toutes les villes occidentales (de plus de 223500 habitants) un ou plusieurs ersatz d'Eliott Smith, certains très proches par la qualité du maitre.
Et donc le public qui naguère aurait adoubé assez massivement Eliott se retrouve dispatché entre Eliott et ses clones et du coup ça fait moins de monde et un concert qui aurait fait 700 y'a 10-15 ans maintenant va faire 300 ici, 150 là, 77, 41, 23, 22, 18, 12, 4, et 1 pour le + tocard des Eliott qui a pour sa peine gagné un jambon !
Et donc ce format de salle qui recevait ce genre d'artistes dits indés, les SMAC, avec une jauge aux alentours de 1000, qui a connu ses heures de gloire dans les nineties, est peut-être un format révolu au temps béni d'internet ? ils ont d'ailleurs anticipé le coup, les gonzes, en proposant des formules Club pour des affluences de 200. On se dirige donc probablement vers une offre à 3 têtes: les festivals pour les blaireaux, les salles gigantesques pour les blaireaux et les petits lieux pour tout le reste (98% de blaireaux, 2% de mecs super cools).
On a plutôt assisté ces derniers temps à une fermeture généralisée des petits lieux (inca, sonar, 115, centrale, ...) mais mon petit doigt me dit qu'il s'agit là d'une nouvelle ère qui s'ouvre, un peu comme au Mesozoïque, pendant l'Ere Secondaire, vous vous souvenez ? quand les dinosaures s'en allaient mourir à Bègles, au Carouf des 2 rives, hé bé là c'est commaque, mais avec les smaques et les mérignaques.
Pour illustrer cette foutue prémonition, quoi de mieux qu'un bon morceau vénéneux (mais poilant) de ces ombrageux palois (mais sous le bèth cèu de Pau) de Kourgane, hein ?
Ca s'appelle (comme c'est raccord !) "Ce qui était prévisible" et c'est sur le petit dernier, Heavy.
Numéro de transaction : 6VK1512840869464L / Bandcamp download; kourgane.bandcamp.com/album/heavy; MP3 320K; $8,90 USD
lundi 20 décembre 2010
mylène farmer / maman a tort vs lucid beausonge / lettre à un rêveur
Personnellement, je ne cotois que des gens qui n'ont pas réussi en musique.
Moi le premier.
(certains de mes non-illustres (puisque n'ayant pas réussi) amis pensent même, probablement à raison, que leur echec m'est dû).
De toutes façons, si j'avais réussi, j'aime autant vous dire que j'aurais pas monté un blog pour essayer un nouvel espace d'expression, que je passerais mes journées en terrasse à me pavaner en sirôtant des drinks, rien branler, m'ennuyer adonf comme un ado, le luxe absolu, parler de tout et de rien comme ces habiles quoiqu'un peu irritants à la longue intermittents, habitués à gérer les longues périodes d'attente entre le petit-déjeuner et le déjeuner puis, après la sieste, avant le diner à coups de vannes + ou - amusantes et de commérages divers et variés (quand ils sortent pas la guitare !).
Bon ces petits inconvénients de gestion des temps forts et des temps faibles ne sont qu'une affaire de technique individuelle et normalement tout le petit monde culturel arrive à s'en sortir pas trop mal (sauf bien entendu ceux qui se suicident justement parce que ils se languissent {trop, trop souvent et trop longtemps} ou {très souvent, aimé longtemps puis énormément} dans le dialecte de nos cousins quebecois).
Intéressons nous un peu, pour changer, plutôt que de pétasser (terme assez explicite bien que dénigrant un peu la gent féminine qu'on pourrait donc remplacer par intermittentasser ce dont on se gardera bien car trop difficile à dire et qu'on a pas que ça à foutre non plus), intéressons-nous, disais-je, à un vrai problème, et qui n'a pas trouvé de réponse à ce jour (faut dire qu'il ne concerne qu'une poignée de victimes parmi ceux qui ont le plus réussi, qui sont les plus riches et les plus oisifs): ce problème, dont personne ne parle jamais, est le problème de conscience du chanteur ou de la chanteuse qui a réussi mais au prix de se coltiner un public pas du tout en rapport avec ses aspirations romantiques ou rebelles initiales voire au pire des gens qu'il aurait copieusement méprisé s'il n'avait pas fallu, par un jour de malchance, qu'il réussisse.
Prenez cette chanteuse, Mylène, souvenez-vous la sortie de Maman a tort en 84 qui passait en boucle chez Lenoir (il me semble ...) et sur la VAGH (ah la VAGH ..., la vache, qu'est-ce que c'était bien ! c'était aut'chose que cette radio nova qui nous débite ces morceaux de viande reconstituée sur ces étales plages musicales à perte de vue et de temps). Il était bien ce morceau, ça laissait présager un truc intéressant et, au lieu de ça ... patatrac la tuile !
Est-ce vous pensez sincérement que cette petite ado boudeuse sans style bien marqué se destinait à être l'iconne des coiffeuses et autres esthéticiennes des galeries marchandes et autres rues piétonnes où se déversent tous les baireaux ?
Comment vit-elle cette dualité entre la diva qu'elle envisageait et le fait de vendre 98% de ces chefs d'oeuvre dans les linéaires de carouf ou des espaces "culturels" leclerc, qui comme le soulignait fort justement ma grand-mère, a bien une gueule de leclerc, ceszigues !
Car en voilà une autre fatalité qui mérite d'être souligné: t'arrives dans la vie, t'as rien demandé à personne (comme le soulignait si justement le sociologue max le fox), tu t'appelles Leclerc et t'as une tronche de Leclerc !
Té comme lui là:
Quand il évoquait la possibilité d'une biguine avec un absolu féminin, est-ce qu'il pensait à une grosse rombière à baguouses et nichons de taille inversement proportionnelle à celle de son chihuahua de merde qui arrête pas de faire chier, hein ?
Té d'ailleurs il a pas un peu une tronche de Leclerc, lui ?
Pour illustrer cette problématique pointue, on va choisir une chanteuse épatante qui aurait du avoir ce fabuleux destin mais que finalement au dernier moment ... beh ... non.
Comme d'hab' avec ces gros nazes qui ont pas réussi, j'en ai chié des ronds de serviette pour trouver un morceau en offre légale ...
N° de Commande Date de commande Nbr Articles Mode de paiement Montant Référence Transaction 1072769 20/12/2010 à 13:56:25 1 Paypal 0,99€ bdc2ad3ce830d64c
Euh au fait (je viens de me rendre compte en relisant qu'il manquait un léger détail), la chanteuse épatante s'appelle Lucid Beausonge et chante toujours à droite à gauche en toute discrétion.
Moi le premier.
(certains de mes non-illustres (puisque n'ayant pas réussi) amis pensent même, probablement à raison, que leur echec m'est dû).
De toutes façons, si j'avais réussi, j'aime autant vous dire que j'aurais pas monté un blog pour essayer un nouvel espace d'expression, que je passerais mes journées en terrasse à me pavaner en sirôtant des drinks, rien branler, m'ennuyer adonf comme un ado, le luxe absolu, parler de tout et de rien comme ces habiles quoiqu'un peu irritants à la longue intermittents, habitués à gérer les longues périodes d'attente entre le petit-déjeuner et le déjeuner puis, après la sieste, avant le diner à coups de vannes + ou - amusantes et de commérages divers et variés (quand ils sortent pas la guitare !).
Bon ces petits inconvénients de gestion des temps forts et des temps faibles ne sont qu'une affaire de technique individuelle et normalement tout le petit monde culturel arrive à s'en sortir pas trop mal (sauf bien entendu ceux qui se suicident justement parce que ils se languissent {trop, trop souvent et trop longtemps} ou {très souvent, aimé longtemps puis énormément} dans le dialecte de nos cousins quebecois).
Intéressons nous un peu, pour changer, plutôt que de pétasser (terme assez explicite bien que dénigrant un peu la gent féminine qu'on pourrait donc remplacer par intermittentasser ce dont on se gardera bien car trop difficile à dire et qu'on a pas que ça à foutre non plus), intéressons-nous, disais-je, à un vrai problème, et qui n'a pas trouvé de réponse à ce jour (faut dire qu'il ne concerne qu'une poignée de victimes parmi ceux qui ont le plus réussi, qui sont les plus riches et les plus oisifs): ce problème, dont personne ne parle jamais, est le problème de conscience du chanteur ou de la chanteuse qui a réussi mais au prix de se coltiner un public pas du tout en rapport avec ses aspirations romantiques ou rebelles initiales voire au pire des gens qu'il aurait copieusement méprisé s'il n'avait pas fallu, par un jour de malchance, qu'il réussisse.
Prenez cette chanteuse, Mylène, souvenez-vous la sortie de Maman a tort en 84 qui passait en boucle chez Lenoir (il me semble ...) et sur la VAGH (ah la VAGH ..., la vache, qu'est-ce que c'était bien ! c'était aut'chose que cette radio nova qui nous débite ces morceaux de viande reconstituée sur ces étales plages musicales à perte de vue et de temps). Il était bien ce morceau, ça laissait présager un truc intéressant et, au lieu de ça ... patatrac la tuile !
Est-ce vous pensez sincérement que cette petite ado boudeuse sans style bien marqué se destinait à être l'iconne des coiffeuses et autres esthéticiennes des galeries marchandes et autres rues piétonnes où se déversent tous les baireaux ?
Comment vit-elle cette dualité entre la diva qu'elle envisageait et le fait de vendre 98% de ces chefs d'oeuvre dans les linéaires de carouf ou des espaces "culturels" leclerc, qui comme le soulignait fort justement ma grand-mère, a bien une gueule de leclerc, ceszigues !
Car en voilà une autre fatalité qui mérite d'être souligné: t'arrives dans la vie, t'as rien demandé à personne (comme le soulignait si justement le sociologue max le fox), tu t'appelles Leclerc et t'as une tronche de Leclerc !
Té comme lui là:
Quand il évoquait la possibilité d'une biguine avec un absolu féminin, est-ce qu'il pensait à une grosse rombière à baguouses et nichons de taille inversement proportionnelle à celle de son chihuahua de merde qui arrête pas de faire chier, hein ?
Té d'ailleurs il a pas un peu une tronche de Leclerc, lui ?
Pour illustrer cette problématique pointue, on va choisir une chanteuse épatante qui aurait du avoir ce fabuleux destin mais que finalement au dernier moment ... beh ... non.
Comme d'hab' avec ces gros nazes qui ont pas réussi, j'en ai chié des ronds de serviette pour trouver un morceau en offre légale ...
N° de Commande Date de commande Nbr Articles Mode de paiement Montant Référence Transaction 1072769 20/12/2010 à 13:56:25 1 Paypal 0,99€ bdc2ad3ce830d64c
Euh au fait (je viens de me rendre compte en relisant qu'il manquait un léger détail), la chanteuse épatante s'appelle Lucid Beausonge et chante toujours à droite à gauche en toute discrétion.
samedi 18 décembre 2010
vacheries institutionnelles #1
Quelques remarques (parfois amplifiées, souvent actuelles) sur le processus dit de "concertation territoriale sur les musiques actuelles" (CTMA), en Aquitaine, puisqu’on n’en est qu’à mi-(1/4 ? 1/8 ? 1/16 ?)-parcours, EN TOUTE AMITIE
Suite à la célébration du Lundi 18 Octobre en la Chapelle ardente du Conseil Régional d’Aquitaine, et vu qu’on y a entendu toute l’après-midi (par bonheur, je ne pouvais être là le matin) qu’un même son de cloche monotone (quel ennui en début d’aprem avec cette succession de discours automatiques !), quelquefois enthousiaste, quelquefois saturé, je vais, à la demande générale
(c'est-à-dire de moi-même), jouer le rôle du grand absent de cette journée, pourtant super démocratique, j’ai nommé, le contradicteur.
(c'est-à-dire de moi-même), jouer le rôle du grand absent de cette journée, pourtant super démocratique, j’ai nommé, le contradicteur.
Vu que j’ai à formuler 2 remarques sympathiques et un certain nombre de polémiques, on va commencer par 1 sympathique (pour aguicher l’aficionado), la cascade de moins-pathiques puis, pour finir (sur une note enjouée), 1 dernière remarque sympathique.
1ère remarque sympathique :
J’ai découvert avec plaisir que le RAMA avait intégré dans sa réflexion l’underground (t’aurais du venir, francis !) et les bars.
J’ose espérer qu’il s’agit là du fruit de la concertation (et non pas d’une nouvelle stratégie pour grapiller quelques subsides sur un nouveau dispositif éligible) …
Si ce n’est pas le cas, ça me semble bien évidemment aller dans le bon sens car historiquement c’est le 1er réseau par lequel les amplis ont pu rugir et ça existera toujours, bien après que les derniers dinosaures des musiques amplifiées auront disparu.
Remarques :
- Ce qui est exposé dans le rapport, est-ce bien le fruit de la concertation (si oui, où peut-on trouver les PV de tous ces rendez-vous, si on veut creuser tel ou tel point ?) ou bien la seule vision du RAMA voire uniquement de son Directeur ? j’ai un peu de mal à croire que vous avez abordé en réunion la modélisation privé / public / underground / le monde du milieu et les théories des petits mondes et du chaos ?
- Le vocabulaire que vous utilisez me semble pertinent (je veux dire celui utilisé dans tous les grands projets (la gouvernance d’un territoire, la réalisation d’un grand édifice : 1 pont, 1 tunnel, le musée du vin à Bordeaux – non, je plaisante) : maitrise d’œuvre, comité de pilotage, jalons, …Le seul problème, c’est que dans ces démarches, il y a toujours 2 acteurs avec de préférence des intérêts divergents : ici, la droite / la gauche, ici, le client / le fournisseur. Dans votre cas, c’est le RAMA de bordeaux / le reste du RAMA (vu de l’extérieur, du coup, on voit moins bien l’alternative proposée).De manière plus globale (et là, ça ne concerne pas que la démarche CTMA mais la plupart des démarches socio-cul …), qu’est-ce que vous entendez exactement par dialogue, les gars ? des gens qui sont tous d’accord et qui paraphrasent ad lib ce que vient d’énoncer le précédent ?
- Quelques citations symptomatiques voire rigolotes :
o Fais gaffe quand même, Directeur, quand tu dis :
"L’artiste ne doit pas être soutenu, c’est le projet culturel qui doit l’être".
Je pense, comme pas mal de gens et pas que des artistes, exactement le contraire. Cela traduit à mon sens une plus grande présence dans les livres de géo-socio-cul que sur le terrain où se font les choses (de l’art, je veux dire …).
o "Imposer un schéma est aussi idiot que de ne pas en avoir."Apparemment la RAMA refuse qu’on lui impose un schéma. Par contre, il ne voit aucun inconvénient à en imposer un sur le territoire aquitain.o Fais gaffe 2ème : « L’underground est assez peu professionnalisé ». Oui, en effet. Par définition, il l’est. Et le revendique, de +. - Si les derniers ennemis identifiés (l’underground n’est plus un ennemi, allez les filles sur le chemin de la rédemption, alleluia !) sont :o Live Nationo la musique sérieuse
alors, plutôt que de se donner comme objectif sur la période 2010-2020 d’organiser 414000 réunions ou ateliers et 216 expérimentations sur un territoire donné, pourquoi ne pas plutôt se donner des objectifs chiffrés et concrets comme :o Faire passer la répartition des dotations publiques musique sérieuse / musique légère de 95/5 (si j’ai bien compris ! ça me parait un peu amplifié, mais bon …) à 80/20.à ce propos, je redis au président du rama que son argument de dire que les musiques actuelles doivent être plus soutenues parce qu’elle concerne 95% des acteurs et spectateurs ne tient pas la route. Le soutien vise justement à pallier à une affluence insuffisante due à une esthétique plus exigeante donc moins accessible. Si on devait soutenir en fonction de l’affluence, pourquoi ne pas soutenir Live Nation et JC Camus au détriment des SMAC alors ?o Barrer la route à ces fripouilles amerloques de Live Nation en activant et informant les réseaux d’influence et les élus sur le territoire. - Je crains que cette concertation soit finalement contre-productive : 5 ans de réflexion, de réunions, d’ateliers (pourquoi tous ces ateliers sur les festivals ? pour remercier, une fois encore, tous ces bénévoles sans qui rien ne serait possible …) pour aboutir à ce rapport un peu bancal, hésitant entre propagande ramaïste, recueil d’extraits non identifiés des débats, compilation de théories sociologiques plus ou moins validées par les acquis de l’expérience, … n’inciteront, je le crains, pas les pouvoirs publics à revoir leurs clefs de répartition entre culture savante et culture populaire.
Peut-être était-ce d’ailleurs leur but en lançant cette concertation ? - Dernière pique : Cette ultime séance photo avait quelque chose d’assez pathétique puisque renvoyant à celle de 83 qui rassemblait 100% d’artistes alors que celle de 2010 rassemblait probablement 80% de médiateurs culturels et 20% d’artistes. Le R&R bordelais y a-t-il gagné au change ? probablement un peu mais infiniment moins que les intermédiaires !
Le RAMA a fait preuve (ce dont je n’ai jamais douté, je lui reproche plutôt une certaine maladresse) d’honnêteté quand il mentionne que ces sujets de prédilection (l’enseignement, l’emploi culturel, les pratiques amateur (toujours pas compris ce que ce terme recouvrait et encore moins à la lecture de ce rapport) arrive en dernière ligne des préoccupations des intervenants de cette concertation.
Encore une fois, j’espère que ces remarques seront prises comme une contribution critique à cette difficile réflexion précisément à un moment où y’a plus une thune (comme le soulignait si clairement Me Cocula ou M. Boulanger, je sais plus, je somnolais un peu à ce moment-là …).
Terrain Hostile, ex fan du RAMA
http://odette33.blogspot.com/
RIP Philippe Joly.
A suivre …
grand match de catch belin - gallis en la salle des fêtes d'Arlac - 1er Round
Public, t'es un mange-merde, une merde, je te conchie, fiente de vieux phacochère pourri qui pue la gerbe de mauvaise vinasse et de pâté industriel.
40 payantes pour Belin ! sur une communauté urbaine de 800000. 1 pour 20000 !!! 1 par ville en gros, 1 de Cestas, 3 de Pessac, 1 de Villenave, 0 de Bruges (trop occupés à comprendre ce qu'il se passe à l'Hotel de Ville), 2 pour Eysines du coup. 2 pour le médoc, 4 pour le sud-gironde, 0 pour le nord-gironde (à moitié charentais là-haut, donc le temps qu'ils se décident ... c'est déjà demain), etc ... etc ...
Pour une fois que le directoire de cet honorable établissement labelisé SMAC, FEDUROCK et tutti quanti prenait des risques, hé bé là on est servi, on va bouffer du Archive, Maceo Parker & autre K's Choice pendant au moins 14 générations.
Pour les amateurs, Jazz & wine au chateau Giscours ce soir (à consommer avec modération).
Institutionnel, t'es une merde, je te conchie, raclure de cabinet territorial, zoébordé à la voix de bidet et à la production de vent de fion qui ne pue ni ne pétarade.
Eduquer le public tel est donc ton credo (-do colâa mon p'tit frère, crée NO NO, t'auras du lolo, de la caillasse, de l'artiche, de l'oseille avec laquelle tu pourras derechef et tout à loisir ... crée NO NO ...). Depuis que tu te multiplies à perte de vue dans les banlieues dortoir, ah, effectivement, on assiste à la recrudescence des "équipements" culturels dont certains séparés de quelques encablures multipaires ne connaissent même pas l'existence de l'autre empaffé, tellement occupés sont-ce t'ils sur le vaste territoire de leur somnolence et de leur programmation consensuelle.
Et puis un jour, il y eut le tournant, ça s'appelait les scènes d'été. Plus rien ne fut tout à fait pareil, pilarsky nous avait redonné la pêche, l'instituconteur nous était allé droit au coeur, bordelune nous en avait fait voir de toutes les couleurs et c'était beau, tu te souviens ?
Mais éduquer le public à quoi au fait ? à manger de la merde, on t'a dit ! ah oui c'est ça, à taper dans les mains aux rythmes chaloupés de YANNICK NOAAAAAAAR (qui donc, du fait de vagues et lointaines racines africaines, a le rythme dans la peau, c'est bien connu, et chante comme OTIS (euh ... otis béard en l'occurence, le petit-fils de l'autre neuneu catho qui sort un disque à 80 balais passés plutôt que laisser la place aux jeunes, autres que de sa famille j'entend), et puis il est tellement cool avec ses dreadlocks, yann). Eduquer aussi le public à bien appréhender les beaux textes ciselés, toutes ces évocations du quotidien poilantes de BENNE A BARRES que la terre entière nous envie comme naguère JAUNI, le champion du monde du rock et de la prévoyance qui ne part jamais en tournée aux states sans amener son public au cas où. Faut quand-même souligner que c'est un authentique exploit d'avoir fait carrière avec un voix aussi désagréable et une personnalité aussi dépourvue d'interêt.
Cette politique éducative est une franche réussite, les mecs (quand je dis les mecs, j'inclus les greluches bien évidemment qui ne sont ni plus courageuses, ni plus fantaisistes en la matière que leurs homologues que la nature a doté de couilles). Les trucs qui marchent dernièrement dans notre pays tutoient les cimes de la création et du bon goût français, grégoire, kamini, max boublil, j'en passe et des crevures.
On sent bien que depuis la mise en place de cette politique ambitieuse, ça va mieux, le retard de la france par rapport aux pays où on fait de la musique est en train de se rézober.
Je me faisais la réflexion dernièrement, c'est marrant le nombre de chanteuses reconnues internationalement en provenance d'Islande (qui, je le rappelle, est grand comme la moitié de Bordeaux). Si on avait une telle efficacité grâce à nos armées d'institutionnels émerites, on pourrait avoir par exemple: té t'as vu cette chanteuse de Bordeaux Nord, Bjork, elle est pas mal, hé ? ouais pas mal ... et tu connais cette chanteuse folk de Nansouty, là, Joni Mitchell ? ah non je connais pas, par contre j'ai vu à Belcier, une chanteuse un peu barrée et grandiloquente, Diane Dufresne, etc, etc ...
Mais ce qu'il faut comprendre pour être bien vu c'est que ça, c'est pas important, c'est le secteur marchand et comme pour tout bon gauchiste, il faut laisser le secteur marchand s'autoréguler pour que toutes les thunes aillent au bien-être des acteurs institutionnels pour qu'ils CREENT NO NO pendant les siècles des siècles.
Attention mesdames & messieurs, n'oubliez pas, ce soir grand concert gratuit de musique jazz à Peixotto.
Pendant ce temps là, on se branle complétement des artistes locaux qui arrivent péniblement, pour les plus endurants ou les plus ouverts aux techniques modernes du marketing, à intégrer les scènes d'été, faire une dizaine de concerts dans le coin après 23 ans d'ancienneté. Tous les autres ont renoncé depuis belle lurette et finissent au bistrot (bon à la fois c'est pas mal, ça sauve le secteur des bistrots en péril avec tous les pisse-froid qui veulent se préparer au silence avant le grand saut, sauf (NDLR sauf indique que le secteur des bistrots n'est pas sauvé ...) à la Bastide où probablement il n'y a jamais eu de rockeurs, je plaisaaaaaannnte, josé !).
Et donc ce jeudi, on se retrouve dans cette salle des fêtes de 1200 personnes avec 150 à 200 personnes présentes donc 100 à 150 invites, pour la plupart des institutionnels en charge d'éduquer le public la journée et de choper une invite le soir.
Et donc 40 de vrai public, l'élite des éduqués probablement, ceux qui ont intégré les grandes écoles festivalières de la République.
Té, tout ce bordel, ça me donne une idée: je vais lancer une nouvelle collec' sur ce blog, ça s'appellera Vacheries (vacherie comme vachettes espagnoles, course landaise, scène d'été) Institutionnelles parce que là y'a matière à bien se poiler.
Ce week-end, sur le lac, grand feu d'artifice et son festival de musiques du monde.
Qu'est-ce qu'on pourrait mettre comme zic pour illustrer ce bouzin-maginot super-efficace franco-français ?
Té on a qu'à s'enquiller un petit Marcoeur, un mec qui a le niveau international pointu (zappa, captain beefheart, residents et autres amuseurs) et que donc logiquement personne connait et qui passera forcément jamais à Bordeaux (je pense qu'il ferait péniblement 12 spectateurs), avec son tube interplanétaire:
Référence de la commande: 4d0c7ad4f413b Commerçant: MARCOEUR Albert / N° Commerçant: 8289340 Siret Commercant: 43748691300019 Caractéristiques: CARTE BLEUE 18.13 EUR le 18/12/2010
lire au passage cette admirable anecdote en bonus: http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b1
40 payantes pour Belin ! sur une communauté urbaine de 800000. 1 pour 20000 !!! 1 par ville en gros, 1 de Cestas, 3 de Pessac, 1 de Villenave, 0 de Bruges (trop occupés à comprendre ce qu'il se passe à l'Hotel de Ville), 2 pour Eysines du coup. 2 pour le médoc, 4 pour le sud-gironde, 0 pour le nord-gironde (à moitié charentais là-haut, donc le temps qu'ils se décident ... c'est déjà demain), etc ... etc ...
Pour une fois que le directoire de cet honorable établissement labelisé SMAC, FEDUROCK et tutti quanti prenait des risques, hé bé là on est servi, on va bouffer du Archive, Maceo Parker & autre K's Choice pendant au moins 14 générations.
Pour les amateurs, Jazz & wine au chateau Giscours ce soir (à consommer avec modération).
Institutionnel, t'es une merde, je te conchie, raclure de cabinet territorial, zoébordé à la voix de bidet et à la production de vent de fion qui ne pue ni ne pétarade.
Eduquer le public tel est donc ton credo (-do colâa mon p'tit frère, crée NO NO, t'auras du lolo, de la caillasse, de l'artiche, de l'oseille avec laquelle tu pourras derechef et tout à loisir ... crée NO NO ...). Depuis que tu te multiplies à perte de vue dans les banlieues dortoir, ah, effectivement, on assiste à la recrudescence des "équipements" culturels dont certains séparés de quelques encablures multipaires ne connaissent même pas l'existence de l'autre empaffé, tellement occupés sont-ce t'ils sur le vaste territoire de leur somnolence et de leur programmation consensuelle.
Et puis un jour, il y eut le tournant, ça s'appelait les scènes d'été. Plus rien ne fut tout à fait pareil, pilarsky nous avait redonné la pêche, l'instituconteur nous était allé droit au coeur, bordelune nous en avait fait voir de toutes les couleurs et c'était beau, tu te souviens ?
Mais éduquer le public à quoi au fait ? à manger de la merde, on t'a dit ! ah oui c'est ça, à taper dans les mains aux rythmes chaloupés de YANNICK NOAAAAAAAR (qui donc, du fait de vagues et lointaines racines africaines, a le rythme dans la peau, c'est bien connu, et chante comme OTIS (euh ... otis béard en l'occurence, le petit-fils de l'autre neuneu catho qui sort un disque à 80 balais passés plutôt que laisser la place aux jeunes, autres que de sa famille j'entend), et puis il est tellement cool avec ses dreadlocks, yann). Eduquer aussi le public à bien appréhender les beaux textes ciselés, toutes ces évocations du quotidien poilantes de BENNE A BARRES que la terre entière nous envie comme naguère JAUNI, le champion du monde du rock et de la prévoyance qui ne part jamais en tournée aux states sans amener son public au cas où. Faut quand-même souligner que c'est un authentique exploit d'avoir fait carrière avec un voix aussi désagréable et une personnalité aussi dépourvue d'interêt.
Cette politique éducative est une franche réussite, les mecs (quand je dis les mecs, j'inclus les greluches bien évidemment qui ne sont ni plus courageuses, ni plus fantaisistes en la matière que leurs homologues que la nature a doté de couilles). Les trucs qui marchent dernièrement dans notre pays tutoient les cimes de la création et du bon goût français, grégoire, kamini, max boublil, j'en passe et des crevures.
On sent bien que depuis la mise en place de cette politique ambitieuse, ça va mieux, le retard de la france par rapport aux pays où on fait de la musique est en train de se rézober.
Je me faisais la réflexion dernièrement, c'est marrant le nombre de chanteuses reconnues internationalement en provenance d'Islande (qui, je le rappelle, est grand comme la moitié de Bordeaux). Si on avait une telle efficacité grâce à nos armées d'institutionnels émerites, on pourrait avoir par exemple: té t'as vu cette chanteuse de Bordeaux Nord, Bjork, elle est pas mal, hé ? ouais pas mal ... et tu connais cette chanteuse folk de Nansouty, là, Joni Mitchell ? ah non je connais pas, par contre j'ai vu à Belcier, une chanteuse un peu barrée et grandiloquente, Diane Dufresne, etc, etc ...
Mais ce qu'il faut comprendre pour être bien vu c'est que ça, c'est pas important, c'est le secteur marchand et comme pour tout bon gauchiste, il faut laisser le secteur marchand s'autoréguler pour que toutes les thunes aillent au bien-être des acteurs institutionnels pour qu'ils CREENT NO NO pendant les siècles des siècles.
Attention mesdames & messieurs, n'oubliez pas, ce soir grand concert gratuit de musique jazz à Peixotto.
Pendant ce temps là, on se branle complétement des artistes locaux qui arrivent péniblement, pour les plus endurants ou les plus ouverts aux techniques modernes du marketing, à intégrer les scènes d'été, faire une dizaine de concerts dans le coin après 23 ans d'ancienneté. Tous les autres ont renoncé depuis belle lurette et finissent au bistrot (bon à la fois c'est pas mal, ça sauve le secteur des bistrots en péril avec tous les pisse-froid qui veulent se préparer au silence avant le grand saut, sauf (NDLR sauf indique que le secteur des bistrots n'est pas sauvé ...) à la Bastide où probablement il n'y a jamais eu de rockeurs, je plaisaaaaaannnte, josé !).
Et donc ce jeudi, on se retrouve dans cette salle des fêtes de 1200 personnes avec 150 à 200 personnes présentes donc 100 à 150 invites, pour la plupart des institutionnels en charge d'éduquer le public la journée et de choper une invite le soir.
Et donc 40 de vrai public, l'élite des éduqués probablement, ceux qui ont intégré les grandes écoles festivalières de la République.
Té, tout ce bordel, ça me donne une idée: je vais lancer une nouvelle collec' sur ce blog, ça s'appellera Vacheries (vacherie comme vachettes espagnoles, course landaise, scène d'été) Institutionnelles parce que là y'a matière à bien se poiler.
Ce week-end, sur le lac, grand feu d'artifice et son festival de musiques du monde.
Qu'est-ce qu'on pourrait mettre comme zic pour illustrer ce bouzin-maginot super-efficace franco-français ?
Té on a qu'à s'enquiller un petit Marcoeur, un mec qui a le niveau international pointu (zappa, captain beefheart, residents et autres amuseurs) et que donc logiquement personne connait et qui passera forcément jamais à Bordeaux (je pense qu'il ferait péniblement 12 spectateurs), avec son tube interplanétaire:
C'est raté, c'est raté Quand on s'énerve, on rate toujours !
Référence de la commande: 4d0c7ad4f413b Commerçant: MARCOEUR Albert / N° Commerçant: 8289340 Siret Commercant: 43748691300019 Caractéristiques: CARTE BLEUE 18.13 EUR le 18/12/2010
lire au passage cette admirable anecdote en bonus: http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b1
mercredi 15 décembre 2010
grand match de catch belin - gallis en la salle des fêtes d'Arlac - 2ème round
Et donc ce jeudi à la salle des fêtes d'Arlac eut lieu ce grand match de catch que personne (manifestement) n'attendait entre le ci-devant gallis (fils d'andré, neveu de jean) et bertrand belin-beliet (bbb pour les annonceurs) de belin-beliet donc, du côté d'hostens.
Après avoir parlé, lors du 1er round, du contexte, ce gros relou, des spectateurs, ces fumiers, raconté tout et n'importe quoi sur tous les à côtés, ces ordures, revenons au match.
Et là, y'a pas eu photo.
Désolé les locaux mais une fois de plus, il faut se rendre à l'évidence, là où les locaux produisent un tagada-tsoin-tsoin qu'on comprend à peu près où c'qui veulent en venir, en face t'as des gonzes ils te balancent juste du petit lait. Tout est nickel, pas 1 pain du concert, ça groove, ça module, ça détune juste c'qu'il faut, ça fait des choeurs au poil tout chromé, qu'on dirait droit sorti de L.A., ce qu'on appelait autrefois la musique californienne (et non le rock FM, chabelard, qui n'est juste qu'une sombre daube pour les gros beaufs du midwest, certes bien jouée mais surtout daube: eye of the tiger, toto, foreigner sur la fin, phil collins pour la version british).
La musique californienne c'était tous ces petits trucs délicats, james taylor, ricky lee jones, joni mitchell, andrew gold, steely dan (aja), mickael franks (down in jardin botanico) ... SPIRIT reviens ... comme il me tarde le prochain concert de musique californienne au ST-EX, probablement avec michael "what a fool believe ?" mc donald, celui qui fait ces putains de choeurs sur PEG (it will come back to you) comme james taylor faisait d'autres putains de choeurs pour Carole King et que ça, bordel de merde de djeun's qui y connaissent queud, c'est pas du rock fm !
Revenons à un niveau musical plus proche du tout un chacun de ce XXIème siècle péto..., heu non, mélomane.
Après le concert subtilement cacophonique de Gallis (un detuning de voix pas toujours très heureux (ah l'habile périphrase que voilà), une mise en place souvent hésitante, parfois hoquetante voire, dans les pires soubressauts, vomissante, des parties de batteries qui, pour reprendre une expression en vogue, dans les prospères (youp la boum) années 80, dans le milieu florissant du baloche, auraient plutôt tendance à "enculer le chantier" qu'à faire se trémousser les convives), après ce concert qui, comme le relevait si justement la directrice de la fédération des éditeurs et producteurs perplexes, irascibles et anxieux (FEPPIA), ne "pue pas franchement le travail", après ce concert donc, se pointe bbb avec son trio, un p'tit mec qui fait péter des petits arpèges ou des motifs discrets mais enjoliveurs à la gratte ou des parties de basse méga-dépouillées et une fille de l'Est (mais genre beaucoup plus à l'Est que Liburne DC, le pays des lucanes et d'eugène lampion, sauf que j'apprend à l'instant SCOOP ! le transfert d'icelui à France Bleu Auxerre où il pourfendra enfin, je l'espère, armé de sa légendaire faconde, cette espèce de radio du service public plus naze que les plus nazes du privé, sauf rmc info bien sûr !), à la batterie (la fille de l'Est, vous vous rappelez) qui là, pour le coup, tout ce qu'elle fait, c'est juste exactement ce qu'il fallait faire, et de temps en temps te fait péter un petit choeur pour dire.
bon, on va pas y passer des heures non plus à la brosse à reluire, en résumé, le truc parfait (pour le casse-couille éternel que je me complais à être, je dirais quand-même à bbb que j'avais préféré le concert d'il y a 2 ou 3 ans au thelonious organisé par les admirables Bordeaux Chanson. J'ai l'impression, cher bbb, et c'est probablement pour ça que ce disque marche un peu mieux que les précédents, que vous avez laissé de côté, de manière inconsciente ou non, tous ces petits détails expérimentaux voire dissonants qui forcément, à un moment ou un autre, font la diff pour meszigues, ancien alkatrû.
Concernant les locaux et pour me fâcher définitivement avec tous mes amis, il faudrait, les gars 1) bosser 2) arrêter de resucer des trucs existants (ou alors faire carrément des reprises) et CHANTER EN FRANCAIS MERDE !!!
Concernant notre Gallis préféré, il lui reste donc les points 1) et 2) à valider pour espèrer être le chanteur par exemple soutenu par Le Pian Médoc (s'il se met enfin à reggaer) ou Belin-Beliet, justement on y revient toujours, si ça tire plus vers les espagnolades grand-gignolades manu-tchao-iglesiaques. un choix artistique cornélien donc !
A la fois, quand on voit que, même en déployant tout ce talent, ce savoir-faire, bbb arrive à faire que 40, là où gallice ferait 1 ou 2, ça donne pas trop envie de se remuer les meninges sur des choix difficiles et de répéter jour et nuit voire travailler son instrument du lever au coucher comme naguère les trompettistes de jazz.
Alors qu'on peut juste se faire un bon gigot/tarbais, rester en famille et ne plus jamais aller voir ces jean-foutre en concert.
Après avoir parlé, lors du 1er round, du contexte, ce gros relou, des spectateurs, ces fumiers, raconté tout et n'importe quoi sur tous les à côtés, ces ordures, revenons au match.
Et là, y'a pas eu photo.
Désolé les locaux mais une fois de plus, il faut se rendre à l'évidence, là où les locaux produisent un tagada-tsoin-tsoin qu'on comprend à peu près où c'qui veulent en venir, en face t'as des gonzes ils te balancent juste du petit lait. Tout est nickel, pas 1 pain du concert, ça groove, ça module, ça détune juste c'qu'il faut, ça fait des choeurs au poil tout chromé, qu'on dirait droit sorti de L.A., ce qu'on appelait autrefois la musique californienne (et non le rock FM, chabelard, qui n'est juste qu'une sombre daube pour les gros beaufs du midwest, certes bien jouée mais surtout daube: eye of the tiger, toto, foreigner sur la fin, phil collins pour la version british).
La musique californienne c'était tous ces petits trucs délicats, james taylor, ricky lee jones, joni mitchell, andrew gold, steely dan (aja), mickael franks (down in jardin botanico) ... SPIRIT reviens ... comme il me tarde le prochain concert de musique californienne au ST-EX, probablement avec michael "what a fool believe ?" mc donald, celui qui fait ces putains de choeurs sur PEG (it will come back to you) comme james taylor faisait d'autres putains de choeurs pour Carole King et que ça, bordel de merde de djeun's qui y connaissent queud, c'est pas du rock fm !
Revenons à un niveau musical plus proche du tout un chacun de ce XXIème siècle péto..., heu non, mélomane.
Après le concert subtilement cacophonique de Gallis (un detuning de voix pas toujours très heureux (ah l'habile périphrase que voilà), une mise en place souvent hésitante, parfois hoquetante voire, dans les pires soubressauts, vomissante, des parties de batteries qui, pour reprendre une expression en vogue, dans les prospères (youp la boum) années 80, dans le milieu florissant du baloche, auraient plutôt tendance à "enculer le chantier" qu'à faire se trémousser les convives), après ce concert qui, comme le relevait si justement la directrice de la fédération des éditeurs et producteurs perplexes, irascibles et anxieux (FEPPIA), ne "pue pas franchement le travail", après ce concert donc, se pointe bbb avec son trio, un p'tit mec qui fait péter des petits arpèges ou des motifs discrets mais enjoliveurs à la gratte ou des parties de basse méga-dépouillées et une fille de l'Est (mais genre beaucoup plus à l'Est que Liburne DC, le pays des lucanes et d'eugène lampion, sauf que j'apprend à l'instant SCOOP ! le transfert d'icelui à France Bleu Auxerre où il pourfendra enfin, je l'espère, armé de sa légendaire faconde, cette espèce de radio du service public plus naze que les plus nazes du privé, sauf rmc info bien sûr !), à la batterie (la fille de l'Est, vous vous rappelez) qui là, pour le coup, tout ce qu'elle fait, c'est juste exactement ce qu'il fallait faire, et de temps en temps te fait péter un petit choeur pour dire.
bon, on va pas y passer des heures non plus à la brosse à reluire, en résumé, le truc parfait (pour le casse-couille éternel que je me complais à être, je dirais quand-même à bbb que j'avais préféré le concert d'il y a 2 ou 3 ans au thelonious organisé par les admirables Bordeaux Chanson. J'ai l'impression, cher bbb, et c'est probablement pour ça que ce disque marche un peu mieux que les précédents, que vous avez laissé de côté, de manière inconsciente ou non, tous ces petits détails expérimentaux voire dissonants qui forcément, à un moment ou un autre, font la diff pour meszigues, ancien alkatrû.
Concernant les locaux et pour me fâcher définitivement avec tous mes amis, il faudrait, les gars 1) bosser 2) arrêter de resucer des trucs existants (ou alors faire carrément des reprises) et CHANTER EN FRANCAIS MERDE !!!
Concernant notre Gallis préféré, il lui reste donc les points 1) et 2) à valider pour espèrer être le chanteur par exemple soutenu par Le Pian Médoc (s'il se met enfin à reggaer) ou Belin-Beliet, justement on y revient toujours, si ça tire plus vers les espagnolades grand-gignolades manu-tchao-iglesiaques. un choix artistique cornélien donc !
A la fois, quand on voit que, même en déployant tout ce talent, ce savoir-faire, bbb arrive à faire que 40, là où gallice ferait 1 ou 2, ça donne pas trop envie de se remuer les meninges sur des choix difficiles et de répéter jour et nuit voire travailler son instrument du lever au coucher comme naguère les trompettistes de jazz.
Alors qu'on peut juste se faire un bon gigot/tarbais, rester en famille et ne plus jamais aller voir ces jean-foutre en concert.
mercredi 24 novembre 2010
vacheries institutionnelles #0
acte frondateur: démission du RAMA (mail du 30/5/9 à son président)
th / josette
Cher ami,
Avant que de quitter le navire, j’aurais voulu EN TOUTE AMITIE faire quelques remarques désobligeantes concernant le RAMA à son PDT:
o suite à la présentation d'hier, je m’étonne que le RAMA se retrouve en concurrence avec une association de quartier sur un projet peu mûri, sans étude d'opportunité.
Je comprend aisément que ça permettra de reclasser les
gens de l’ECM (ce qui est tout à fait louable) mais en dehors de ça, pourquoi nous faire croire que c’est le projet du siècle voire le chainon manquant ? j'ai d'ailleurs trouvé un nom pour ce fameux projet, sur le même principe que RAMAge: (D)RAMAtic …
Je comprend aisément que ça permettra de reclasser les
gens de l’ECM (ce qui est tout à fait louable) mais en dehors de ça, pourquoi nous faire croire que c’est le projet du siècle voire le chainon manquant ? j'ai d'ailleurs trouvé un nom pour ce fameux projet, sur le même principe que RAMAge: (D)RAMAtic …
o quelles sont, en dehors du RAMAge qui semble cependant végéter un peu, les actions pertinentes du RAMA ?
Il va sans dire que je ne considère pas que la mise en œuvre de la concertation, vaste fumisterie du pouvoir de droite pour gagner du temps et, à la fin, donner du pognon à personne et dans laquelle, de fait, le RAMA est complice, soit une action digne d'intérêt …
un peu comme la mairie de BX, qui, dans le prolongement du fiasco BX 2013 fait miroiter à la fédération POLA une partie de la caserne NIEL pour 1 budget de 6 à 8 millions d'euros ... ce qui, bien sûr n'arrivera jamais ...
Il va sans dire que je ne considère pas que la mise en œuvre de la concertation, vaste fumisterie du pouvoir de droite pour gagner du temps et, à la fin, donner du pognon à personne et dans laquelle, de fait, le RAMA est complice, soit une action digne d'intérêt …
un peu comme la mairie de BX, qui, dans le prolongement du fiasco BX 2013 fait miroiter à la fédération POLA une partie de la caserne NIEL pour 1 budget de 6 à 8 millions d'euros ... ce qui, bien sûr n'arrivera jamais ...
o a-t'on une idée des résultats concrets du RAMA: qui a bénéficié de quelque chose ?
comme ça, vu de l'extérieur, j'ai l'impression que personne n'a rien retiré de l'affaire (même pas PAD), si ce n'est le RAMA
lui-même (avec la création de 2 emplois, 1 3ème à venir si j'ai bien suivi ...).
je pense que la FEPPIA suit le même chemin. ne seront bénéficiaires que les futurs salariés de la FEPPIA.
je pense que c'est un jeu d'enfant chez les institutionnels qui consiste à faire se fédérer pour ne financer chichement, à la fin, que la tête de pont et gagner du temps, toujours.
comme ça, vu de l'extérieur, j'ai l'impression que personne n'a rien retiré de l'affaire (même pas PAD), si ce n'est le RAMA
lui-même (avec la création de 2 emplois, 1 3ème à venir si j'ai bien suivi ...).
je pense que la FEPPIA suit le même chemin. ne seront bénéficiaires que les futurs salariés de la FEPPIA.
je pense que c'est un jeu d'enfant chez les institutionnels qui consiste à faire se fédérer pour ne financer chichement, à la fin, que la tête de pont et gagner du temps, toujours.
o je pense, comme brouch, même s'il m'a bien chié dans les bottes, que le + important c'est l'artiste et la création (et que la structuration on s'en bat les c...). je pense, comme toi, que tout le monde ne peut être professionnel et que le grand enjeu, pour les années à venir, et pour désamorcer les
frustrations, va être de trouver des systèmes où les artistes pourront créer à mi-temps et avoir une activité rémunératrice à mi-temps ... élargir le fonctionnement de l'intermittence aux artistes par exemple ou alors trouver un système comme les footballeurs amateurs (le football toujours !) ... et ça, ça
me parait être un chantier digne d'intérêt.
frustrations, va être de trouver des systèmes où les artistes pourront créer à mi-temps et avoir une activité rémunératrice à mi-temps ... élargir le fonctionnement de l'intermittence aux artistes par exemple ou alors trouver un système comme les footballeurs amateurs (le football toujours !) ... et ça, ça
me parait être un chantier digne d'intérêt.
o mon passage au RAMA aura toutefois été bénéfique puisque me permettant, outre le fait de rencontrer des gens et des problématiques interessantes, de comprendre les arcanes du binz et que, putain, c'est pas gagné ...
th / josette
Libellés :
bordeaux 2013,
brouch,
feppia,
pola,
rama,
TIC,
vacheries institutionnelles
jeudi 18 novembre 2010
vacheries institutionnelles #2
où il est question d'un festival d'art se déroulant en Novembre quelque p'art...
Eureka, j’ai enfin compris pourquoi les vrais punks refusaient les subventions !
(j’ai également compris récemment pourquoi, dans les films américains, les femmes qui rentrent avec un homme dans le but manifeste de baiser, passent systématiquement par la case salle de bains.
Note pour les plus abrutis que moi : c’est pour se rafraichir le minou, té con !)
Donc j’étais en train de chercher sur Internet quand je pourrais aller voir quelques vieux poteaux du Collectif Yes Igor se livrer à des Exercices de Play-back et balpeau ! impossible de trouver cette putain d’information ! (à quelle heure, putain !)
Je me remémorais aussi sec cet interview de Pitoiset où il justifiait tant bien que mal (plutôt bien d’ailleurs) son intervention dans ce truc et donc ce budget riquiqui (1/10ème du grand barnum évantard), une ambition assez floue mais le mérite d’exister, comme on dit.
En fait Nov’art, son enveloppe ridicule, elle sert juste à acheter le silence des acteurs, qu’ils soient artistes ou organisateurs.
C’est pour ça que, dans ce milieu policé, il n’y a jamais de vagues, car tout le monde est tenu par les c… tout le monde, du fait de ces sacrées subventions.
Même s’il pense que c’est de la merde, même s’il est un vrai punk, jamais l’opérateur n’ira dire que ce Nov’art est une vaste fumisterie qui consiste à mettre son label sur une proposition de spectacle qui aurait eu lieu de toute manière (même en l’absence de ce merveilleux Nov’art, je veux dire).
Jamais il n’ira dire que c’est une ficelle pour faire accroire (comme on dit au quebec cher au meilleur d’entre nous) que la mairie a une action culturelle concertée et intelligente.
Au nom de tous ces opérateurs punks, subventionnés donc taiseux, je dénonce solennellement cette mascarade.
une fois n'est pas coutume, du gratos (je sais pas où ça peut s'acheter ...): http://soundcloud.com/davidchazam/do-you-know-hugues-martin/s-N6uoX
Eureka, j’ai enfin compris pourquoi les vrais punks refusaient les subventions !
(j’ai également compris récemment pourquoi, dans les films américains, les femmes qui rentrent avec un homme dans le but manifeste de baiser, passent systématiquement par la case salle de bains.
Note pour les plus abrutis que moi : c’est pour se rafraichir le minou, té con !)
Donc j’étais en train de chercher sur Internet quand je pourrais aller voir quelques vieux poteaux du Collectif Yes Igor se livrer à des Exercices de Play-back et balpeau ! impossible de trouver cette putain d’information ! (à quelle heure, putain !)
Je me remémorais aussi sec cet interview de Pitoiset où il justifiait tant bien que mal (plutôt bien d’ailleurs) son intervention dans ce truc et donc ce budget riquiqui (1/10ème du grand barnum évantard), une ambition assez floue mais le mérite d’exister, comme on dit.
En fait Nov’art, son enveloppe ridicule, elle sert juste à acheter le silence des acteurs, qu’ils soient artistes ou organisateurs.
C’est pour ça que, dans ce milieu policé, il n’y a jamais de vagues, car tout le monde est tenu par les c… tout le monde, du fait de ces sacrées subventions.
Même s’il pense que c’est de la merde, même s’il est un vrai punk, jamais l’opérateur n’ira dire que ce Nov’art est une vaste fumisterie qui consiste à mettre son label sur une proposition de spectacle qui aurait eu lieu de toute manière (même en l’absence de ce merveilleux Nov’art, je veux dire).
Jamais il n’ira dire que c’est une ficelle pour faire accroire (comme on dit au quebec cher au meilleur d’entre nous) que la mairie a une action culturelle concertée et intelligente.
Au nom de tous ces opérateurs punks, subventionnés donc taiseux, je dénonce solennellement cette mascarade.
une fois n'est pas coutume, du gratos (je sais pas où ça peut s'acheter ...): http://soundcloud.com/davidchazam/do-you-know-hugues-martin/s-N6uoX
Libellés :
chazam,
nov'art,
pitoiset,
vacheries institutionnelles,
yes igor
dimanche 24 octobre 2010
jean-jacques goldman / encore un matin // rien / 3
Encore un matin,
24 oct 2010 09:06:43 / Numéro de transaction : 09C57213NY6787020 / RIEN "3" / 10,00 EUR / http://www.amicale-underground.org/
t'as le mec, il vient de se lever.
Un matin pour rien
Il a rien à branler de la journée, c’est une feignasse d’artiste.
Une argile au creux de mes mains
Alors il fait de la poterie.
Encore un matin,
Il vient juste de commencer.
Sans raison,
Il est pas tout à fait réveillé.
ni fin.
Il n’a rien d’autre de prévu de la journée, pardine !
Si rien ne trace son chemin.
Syrienne trace un chemin ? (NDLR : il essaie de faire de la poésie
par le truchement de la poterie ?)
par le truchement de la poterie ?)
Matin pour donner
Un ultime mouvement gracile à sa créature argilée ?
ou bien matin pour prendre.
Le temps de donner du temps au temps (clin d’œil à un autre auteur majeur, en proie à la thalassémie aussi),
histoire d’en branler le moins possible à la fin, autant que faire se peut !
Pour oublier
Tout ce qu’on a appris : ne surtout pas tomber dans la poterie automatique,
comme certains jean-foutre …
comme certains jean-foutre …
ou pour apprendre.
Tout ce qu’on a oublié : les fondamentaux de la poéterie.
Matin pour aimer,
Remplissage, rime en é, de la merde !
maudire ou mépriser.
J’t’emmerde !
Laisser tomber ou résister.
Ouais, c’est ça, ouais …
Encore un matin,
Vivement c’t’aprem, une bonne sieste dans le hamac !
Qui cherche et qui doute
J'ai un peu faim, j'ai mal dormi, j'ai un peu froid ...
Matin perdu
J'ai un peu faim, j'ai mal dormi, j'ai un peu froid ...
Matin perdu
J’ai fait que de la merde ce matin !
cherche une route
Il est où déjà ce putain de frigo ?
Encore un matin.
C’est encore le matin, t’imagines ! ah ça passe pas vite
quand t’as rien à branler de ta journée parce que t’es une feignasse.
quand t’as rien à branler de ta journée parce que t’es une feignasse.
Du pire ou du mieux A éteindre ou mettre le feu.
Il doit avoir perdu son briquet pour allumer son 1er pétard
avant 10h30, c’te feignasse. Et donc, la production va pas s’arranger, crois-moi !
avant 10h30, c’te feignasse. Et donc, la production va pas s’arranger, crois-moi !
Un matin,
Feignasse !
Ça ne sert à rien,
Pour ces feignasses d’artistes, s’entend.
Un matin, Sans un coup de main
Un petit travail manuel pas trop fatiguant, de la poterie,
éventuellement un jeu de société.
éventuellement un jeu de société.
Ce matin C'est le mien,
Ce matin, j’ai décidé de faire un truc important, moi qui rime.
c'est le tien
Pense à prendre le pain ce midi en rentrant du boulot, toi qui trime.
Un matin de rien
A branler, comme déjà évoqué plus haut (voir aussi sur le même thème,
psaume 14 add6.8 de l’apôtre Barbelivien, l'auteur majeur évoqué plus haut …)
psaume 14 add6.8 de l’apôtre Barbelivien, l'auteur majeur évoqué plus haut …)
Pour en faire Un rêve plus loin.
Là, ché pas. L’auteur a du s’assoupir après tant d’efforts, c'te feignasse !
merci pour cette fiche-loisir très complète, jjg !
de rien.
PS : Et du coup, comme il n’est décemment pas possible d’acheter une de ces pépites du néant musical français (le chaînon manquant entre sardou et noah), déjà écoulées à des millions d’exemplaires grâce au bon goût français, on va trouver une astuce pour acheter un truc quand-même.
Attardons-nous sur le dernier mot de cette évocation argilo-matinale, rien.
Et bien voilà, nous allons essayer d’acheter un morceau de ce fameux groupe grenoblois qui fait dans les instrumentaux et qui a bien raison parce que, des fois, quand t’as rien à dire, hé beh, t’as qu’à fermer ta gueule ! ce que jjg a eu le bon goût français de faire; ou alors, il était à cours d’inspiration, ce qui tendrait à repousser encore les frontières du néant musical français. J’en tremble d’effroi !
24 oct 2010 09:06:43 / Numéro de transaction : 09C57213NY6787020 / RIEN "3" / 10,00 EUR / http://www.amicale-underground.org/
notes diverses:
- extrémement difficile de trouver quelque chose en vente de ce groupe excellent, vu un soir à feu l'inca. on se trouve là confronté à plusieurs difficultés pour acheter: une diffusion très limitée, un nombre d'exemplaires très faible (pour une musique et une démarche pourtant exemplaire !), une vision dégradée de la valeur marchande, aussi bien de la part du producteur que de l'auteur: les djeun's ont, de par leur expérience, entériné plus ou moins que la musique tendait vers la gratuité et qu'on ne pouvait retirer des revenus de celle-ci. si je puis me permettre, les gars, dans ce cas présent, pourquoi considérez-vous que les 2 premiers disques, du fait qu'ils sont épuisés, sont gratos ? vendez les, même avec une ristourne.
- eureka, j'ai trouvé comment parler des instrumentaux en français (cf note d'intention initiale du blog: 1er ou 2ème message): tu prend un bon texte de merde et tu rebondis sur un instrumental. une merde, un trampoline et hop !
Libellés :
chroniques achetées,
jean-jacques goldman,
poterie,
rien
samedi 16 octobre 2010
allain leprest / quand auront fondu les banquises
ALLAIN LEPREST / QUAND AURONT FONDU LES BANQUISES Commande: #000711 passée le 16-10-2010 15:13:12 Mode de aiement: Carte Bancaire TOTAL TTC 19,50 €
Un peu de 1er degré pour se poiler ...
De retour de Luxey, avec mon camarade séré, au printemps 2010, de retour d'un concert organisé de main de maître par les admirâbles Musicalarue (ou les non moins admirâbles Chantons sous les pins, je sais plus très bien ...) où nous découvrîmes (bon ça commence à bien faire les accents cîrcônflêxes !), avec grande émotion, cet artiste majeur mais souterrain (underground en français), la fièvre promoteuriale me reprit soudain.
Remonté comme un coucou ou un 3ème ligne landais et fragilisé par la justesse de ce magnétique Leprest, je m'épanchais, comme je pouvais, au travers d'un nouveau projet culturel visant à soutenir la beauté et le talent ce dont tout le monde se branle apparemment dans les Landes et plus généralement dans l'univers.
Pour les ignares qui n'ont jamais pondu un projet culturel, celui-ci passe obligatoirement par la rédaction d'une note d'intention (c'est un peu comme une lettre de motivation que connaissent malheureusement la plupart de ceux qui ne liront pas ce post, mais en beaucoup plus classe). Ami de la classe, prenez-en, c'est de la bonne:
1 Note d’intention
J’ai été bouleversé ce Dimanche 21 Mars 2010 à Luxey par le concert d’Allain Leprest dont je connaissais vaguement l’existence depuis une dizaine d’années mais dont je n’avais jamais entendu la moindre note.
Bouleversé … et donc énervé !
Comment se fait-il qu’un tel artiste me soit passé à côté et, avec moi, probablement 99,99% de la population (puisque je m’intéresse quand-même à la musique depuis toujours, et de manière excessive selon mes proches …) ?
Plus précisément … comment se fait-il que les rares trésors français musicaux soient cachés à ce point, alors que l’on met en exergue d’autres qui nous font passer à travers le monde pour des cancres indécrottables (demandez à des étrangers « mélomanes » ce qu’ils pensent de la « nouvelle chanson française » ?) ?
Après avoir laminé la vraie bonne chanson française d’auteur dans les années 60 avec l’affligeante vague dite yéyé puis dans les années 80 avec la pseudo-alternative proposée par le rock dit alternatif qui a surtout servi à enrichir Manu Chao et quelques autres guérilleros de pacotille.
Bon calmons-nous, revenons de ces contrées lointaines, revenons à nos moutons (de Pauillac) …
Il faut faire quelque chose.
Il faut qu’il y ait un espace dans toutes les grandes villes françaises (voire francophones) pour permettre à cette vraie scène d’exister et de développer son audience.
Il faut qu’il y ait un espace sur Bordeaux proposé à cette scène invisible (il y en a un à Nantes, la Bouche d’air ; il y en a un à Toulouse, le Bijou ; rien sur Bordeaux de solide malgré les tentatives admirables mais pas assez fédérateuses : le Bokal, Bordeaux Chanson, concerts isolés de municipalités dans la CUB).
Cet espace, le voici envisagé.
Seulement voilà, qui dit intention dit pas "c'est dans la boite, chef !" et bien sûr, une fois la colère retombée, il ne s'est rien passé. Cet espace demeure envisagé et pour me faire pardonner par celui que Nougaro qualifiait d'un des plus foudroyants auteurs de chansons, je vais carrément acheter un disque entier bien que je rechigne à ce format d'un autre temps, un temps où tous les morceaux d'un disque étaient bien. ah oui effectivement ça remonte ...
Excuses-moi doublement, Alain, je n'ai encore fait que frimer durant tout ce post (mais bon, c'est mon blog, c'est moi le chef sur mon blog, merde !) et, pour ma double-peine (comme le voudrait les affreux aux affaires), j'irais sangloter derechef à Langon aux Carmes en Décembre. Peut-être avec Séré ? ou Laurence ? On ira voir si Leprest est aussi beau en hiver dans les landes girondines.
Libellés :
bokal,
bordeaux chanson,
chroniques achetées,
friendship first,
leprest,
luxey,
manu chao,
musicalarue,
note d'intention,
rock alternatif,
yéyé
dimanche 26 septembre 2010
cloclo / le lundi au soleil (thomas-rivat / juvet) 1972
Ce post inaugure une nouvelle série, les "textes torchés en 3 mn montre en main, entre la poire (de l'eau de vie de poire, plus précisément) et le dessert (généralement poire-poire, sorbet de poire généreusement encapsulé dans de l'eau de vie de poire), ce qui donne à ces textes une saveur de désespoire assez gouteuse parfois, lumineuse exceptionnellement, grumeleuse hors-saison, pathétique la plupart du temps".
La 1ère oeuvre magistrale qui me vient à l'esprit, est ce manifeste dont je ne vous livre que le refrain, les couplets n'étant là que pour ménager le suspense vers cette féérie éveillée, cette évocation de l'univers et de ces anachronismes:
Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Chaque fois, c'est pareil. C'est quand on est derièrre les carreaux,
Quand on travaille, que le ciel est beau, qu'il doit faire beau sur les routes,
Le Lundi au soleil.
Le Lundi au soleil, on pourrait le passer à s'aimer.
Le Lundi au soleil, on serait mieux dans l'odeur des foins,
On aimerait mieux cueillir le raisin,
Tout simplement ne rien faire le Lundi au soleil.
Je l'ai mis dans son intégralité (pour ne pas vous frustrer et vous permettre de chanter sans retenue cet air guilleret et qui ne supporterait pas la censure d'un quelconque pisse-froid) mais ... interessons-nous à ces 2 premières phrases au style sans nuances qui n'est pas sans rappeler les plaines des deux chèvres où pas une colline ou même un arbre ne s'est jamais arrêté.
Je dis ça, en fait, parce que j'ai travaillé à Niort un temps et le Lundi, je vous dis pas les boulinches que j'avais. Mais bon, revenons à nos moutons ...
Reprenons point par point, les idées véhiculées par cette prose:
Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Je pense que jusque là on est bien et on a un 1er postulat: le lundi, il fait pas beau. Continuons.
Chaque fois, c'est pareil.
Bon ça, on s'en branle c'est pour gagner du temps (peut-être aussi pour faire baisser la vigileance de l'ennemi-auditeur, eh, eh ...) et surtout faire une rime en "eil". Ils auraient aussi bien pu mettre: "as-tu vu passer les abeilles ?", "c't'année, j'verrais bien Montfermeil" ou alors s'ils voulaient s'adresser à un public de djeun's du pays du libournais: "je s'rais toi, je f'rais keye".
C'est quand on est derièrre les carreaux, Quand on travaille, que le ciel est beau
Et là, peau d'zobi, la tuile, on comprend plus que dalle ! 2ème postulat: le lundi, on travaille et il fait beau. Le côté le lundi on travaille, no problemoz, mais par contre, les mecs, non, bordel de merde non, le lundi il fait pas beau, c'est ce que vous avez dit 2 lignes plus haut.
Quand je dis les mecs, je m'adresse aux auteurs car ils se sont mis à 2 pour écrire ce brulôt.
Et attention c'est pas des pimpoyes, il s'agit quand-même des auteurs de Voyage voyage de Desireless, et surtout de Bébé requin de France Gall.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Rivat
Pour ceux qui auraient oublié Bébé requin, ça dit quand-même un truc commack:
Bébé requin bébé velours, Bébé requin bébé d'amour.
C'est du Bougrain-Dubourg, c'est du bon grain, du lourd (NDLR pour prouver que je suis au même niveau dans le vibe poésie).
Alors voilà, à mon avis, et on revient habilement au propos initial, l'idée de se mettre à 2 pour un texte, c'est surtout pour le truc du "à toi - à moi", "celle là c'est la mienne mais ... à charge de revanche", "à chacun sa chacune", "et hop, celle-là, elle ira pas engraisser les boches", ...
Mais là ou c'est encore plus fortiche, c'est que ce texte qui est torché (au même titre que ces auteurs) à la vas-y que j'te pousse, ne gène en rien la compréhension de tout un chacun, du plus lettré au plus obtu.
Tout le monde comprend bien ce que Cloclo essaye de nous faire rentrer le ciboulot, malgré force gesticulations disgracieuses, saccadées voire ridicules qui pourraient encore polluer la réception du message.
Et c'est là qu'on mesure à quel point le chanteur de variété moderne procède du gourou, un gourou plutôt inoffensif (sauf pour lui-même, en l'occurence) certes, mais un gourou quand-même qui, malgré un discours tout pourri élaboré par ses conseillers (vous voyez à qui je veux faire allusion, hé, ... le nabot, là ...) ou par ses compagnons de biture, arrive, grâce à quelques subterfuges communèment regroupés sous le terme "le métier", à faire danser la rombière enamourada.
Bon, mon discours-là, bien que moderne, était à peu-près d'actualité au milieu des années 70.
Maintenant ça n'a plus rien à voir mais j'ai pas envie d'en parler et surtout pas le temps, faut que j'aille faire la vaisselle.
La 1ère oeuvre magistrale qui me vient à l'esprit, est ce manifeste dont je ne vous livre que le refrain, les couplets n'étant là que pour ménager le suspense vers cette féérie éveillée, cette évocation de l'univers et de ces anachronismes:
Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Chaque fois, c'est pareil. C'est quand on est derièrre les carreaux,
Quand on travaille, que le ciel est beau, qu'il doit faire beau sur les routes,
Le Lundi au soleil.
Le Lundi au soleil, on pourrait le passer à s'aimer.
Le Lundi au soleil, on serait mieux dans l'odeur des foins,
On aimerait mieux cueillir le raisin,
Tout simplement ne rien faire le Lundi au soleil.
Je l'ai mis dans son intégralité (pour ne pas vous frustrer et vous permettre de chanter sans retenue cet air guilleret et qui ne supporterait pas la censure d'un quelconque pisse-froid) mais ... interessons-nous à ces 2 premières phrases au style sans nuances qui n'est pas sans rappeler les plaines des deux chèvres où pas une colline ou même un arbre ne s'est jamais arrêté.
Je dis ça, en fait, parce que j'ai travaillé à Niort un temps et le Lundi, je vous dis pas les boulinches que j'avais. Mais bon, revenons à nos moutons ...
Reprenons point par point, les idées véhiculées par cette prose:
Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Je pense que jusque là on est bien et on a un 1er postulat: le lundi, il fait pas beau. Continuons.
Chaque fois, c'est pareil.
Bon ça, on s'en branle c'est pour gagner du temps (peut-être aussi pour faire baisser la vigileance de l'ennemi-auditeur, eh, eh ...) et surtout faire une rime en "eil". Ils auraient aussi bien pu mettre: "as-tu vu passer les abeilles ?", "c't'année, j'verrais bien Montfermeil" ou alors s'ils voulaient s'adresser à un public de djeun's du pays du libournais: "je s'rais toi, je f'rais keye".
C'est quand on est derièrre les carreaux, Quand on travaille, que le ciel est beau
Et là, peau d'zobi, la tuile, on comprend plus que dalle ! 2ème postulat: le lundi, on travaille et il fait beau. Le côté le lundi on travaille, no problemoz, mais par contre, les mecs, non, bordel de merde non, le lundi il fait pas beau, c'est ce que vous avez dit 2 lignes plus haut.
Quand je dis les mecs, je m'adresse aux auteurs car ils se sont mis à 2 pour écrire ce brulôt.
Et attention c'est pas des pimpoyes, il s'agit quand-même des auteurs de Voyage voyage de Desireless, et surtout de Bébé requin de France Gall.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Rivat
Pour ceux qui auraient oublié Bébé requin, ça dit quand-même un truc commack:
Bébé requin bébé velours, Bébé requin bébé d'amour.
C'est du Bougrain-Dubourg, c'est du bon grain, du lourd (NDLR pour prouver que je suis au même niveau dans le vibe poésie).
Alors voilà, à mon avis, et on revient habilement au propos initial, l'idée de se mettre à 2 pour un texte, c'est surtout pour le truc du "à toi - à moi", "celle là c'est la mienne mais ... à charge de revanche", "à chacun sa chacune", "et hop, celle-là, elle ira pas engraisser les boches", ...
Mais là ou c'est encore plus fortiche, c'est que ce texte qui est torché (au même titre que ces auteurs) à la vas-y que j'te pousse, ne gène en rien la compréhension de tout un chacun, du plus lettré au plus obtu.
Tout le monde comprend bien ce que Cloclo essaye de nous faire rentrer le ciboulot, malgré force gesticulations disgracieuses, saccadées voire ridicules qui pourraient encore polluer la réception du message.
Et c'est là qu'on mesure à quel point le chanteur de variété moderne procède du gourou, un gourou plutôt inoffensif (sauf pour lui-même, en l'occurence) certes, mais un gourou quand-même qui, malgré un discours tout pourri élaboré par ses conseillers (vous voyez à qui je veux faire allusion, hé, ... le nabot, là ...) ou par ses compagnons de biture, arrive, grâce à quelques subterfuges communèment regroupés sous le terme "le métier", à faire danser la rombière enamourada.
Bon, mon discours-là, bien que moderne, était à peu-près d'actualité au milieu des années 70.
Maintenant ça n'a plus rien à voir mais j'ai pas envie d'en parler et surtout pas le temps, faut que j'aille faire la vaisselle.
Objection n°1: vous pouvez objecter: "mais en quoi ce post défend-il la chanson française et le revenu des auteurs ?". et vous auriez raison !
Objection n°2: "dunoeud, il est où le morceau acheté pour défendre la chanson française et le revenu des auteurs ?". oui alors bon ... on va pas quand-même pas acheter un des morceaux susmentionnés ni un morceau de ce m. françois, paix à son âme conductrice. Qui a flirté avec ceszigues et serait à peu près présentable, que même le grand gainsborrough aurait qualifié de compositeur chiadeur d'harmonies ? hein ? hé beh, l'ex chanteur à minettes, alain manureva chamfort. j'ai donc casqué pour Rendez-vous au paradis, un morceau probablement dédié à son bienfaiteur François comme pour lui signifier qu'au paradis, ils se retrouveront et pourront disserter à loisir de la conductivité des tissus et de la dispensabilité (comme dirait The Voice) du twist dans l'histoire de la danse populaire.
Votre numéro de commande : 6524186 / Commande du : 26/09/2010
Objection n°2: "dunoeud, il est où le morceau acheté pour défendre la chanson française et le revenu des auteurs ?". oui alors bon ... on va pas quand-même pas acheter un des morceaux susmentionnés ni un morceau de ce m. françois, paix à son âme conductrice. Qui a flirté avec ceszigues et serait à peu près présentable, que même le grand gainsborrough aurait qualifié de compositeur chiadeur d'harmonies ? hein ? hé beh, l'ex chanteur à minettes, alain manureva chamfort. j'ai donc casqué pour Rendez-vous au paradis, un morceau probablement dédié à son bienfaiteur François comme pour lui signifier qu'au paradis, ils se retrouveront et pourront disserter à loisir de la conductivité des tissus et de la dispensabilité (comme dirait The Voice) du twist dans l'histoire de la danse populaire.
Votre numéro de commande : 6524186 / Commande du : 26/09/2010
Libellés :
bougrain-dubourg,
chroniques achetées,
cloclo,
juvet,
lundi au soleil,
niort,
poire,
rivat,
the voice,
thomas
jeudi 23 septembre 2010
le blog d'odette
Bonjour
Vu que mon ami le patron d'odette m'a quasiment supplié d'écrire sur son blog, et que je ne saurais lui refuser ce service, je me lance ici maintenant.
Je voulais tout simplement vous narrer ma soirée d'hier. Nous avons, ma compagne et moi, mangé du gigot de mouton, accompagné de poireaux. Ensuite nous avons regardé le film "un prophète" à la télévision.
Quel rapport avec l'agitation ambiante autour du bon ou du mauvais gout en matière de musique francophone, puisque c'est le thème de ce blog? Aucun si ce n'est une petite mise en perspective de ce qui est important et ce qui l'est moins. A vous de voir...
merci
thomas S.
http://thomasvideoblog.blogspot.com/
Vu que mon ami le patron d'odette m'a quasiment supplié d'écrire sur son blog, et que je ne saurais lui refuser ce service, je me lance ici maintenant.
Je voulais tout simplement vous narrer ma soirée d'hier. Nous avons, ma compagne et moi, mangé du gigot de mouton, accompagné de poireaux. Ensuite nous avons regardé le film "un prophète" à la télévision.
Quel rapport avec l'agitation ambiante autour du bon ou du mauvais gout en matière de musique francophone, puisque c'est le thème de ce blog? Aucun si ce n'est une petite mise en perspective de ce qui est important et ce qui l'est moins. A vous de voir...
merci
thomas S.
http://thomasvideoblog.blogspot.com/
mardi 21 septembre 2010
voyage au pays merveilleux de Dogmazic
Dogme: Du grec d??µa (dogma), « opinion », un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer.
Zic: De musique: "Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence". Georges Braque....
J'y suis allé, moi, au pays de Dogmazic.
D'entrée, ça a planté mon ordi. Surement le trop plein d'informations ou d'émotions que mon ordi n'a pu assimiler.
De premier abord, le site est très vilain, une mère n'y retrouverait pas ses petits mais bon c'est pas le propos.
L'annonce initiale accable le chaland par le boulot à abattre: "2969 heures de musique disponibles, soit 36675 morceaux par 3460 groupes et 250 labels sous 35 licences écoutés ou téléchargés 92867758 fois en 1753 jours, cela en toute quiétude et en toute légalité."...
Heureusement, quelques services sont proposés au chaland qui se sent tout petit, tout d'un coup.
Dogmazic propose "Une sélection au hasard de groupes et labels que nous avons remarqués".
Et + bas (sur la droite, 4ème rubrique à environ 3/5ème de la hauteur de la page): "Musique : 10 au hasard".
Au hasard.
Au hasard ?
Wazarrrrrrrrrrrr ?
Wazaaaaaaaaa
Finalement, j'ai écouté 2 ou 3 morceaux pour être poli, wazaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Puis j'ai remis ma casquette d'Auteur-Compositeur-Interprête (ACI, NDLR) et je me suis dit que, quand même, on est mieux installé dans les fauteuils rococo de la SACEM à Neuilly pour attendre une juste rémunération qui ne viendra jamais.
Wazaaaaaaaaa
A la fois, ce Dogmazic a un côté bureaucratico-absurde à la Brazil qui le rend assez sympathique.
LaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalaLala...
Finalement, je vais mettre en chanson ce voyage initiatique et le déposer dans un recoin de Dogmazic au bon soin du hasard.
Zic: De musique: "Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence". Georges Braque....
J'y suis allé, moi, au pays de Dogmazic.
D'entrée, ça a planté mon ordi. Surement le trop plein d'informations ou d'émotions que mon ordi n'a pu assimiler.
De premier abord, le site est très vilain, une mère n'y retrouverait pas ses petits mais bon c'est pas le propos.
L'annonce initiale accable le chaland par le boulot à abattre: "2969 heures de musique disponibles, soit 36675 morceaux par 3460 groupes et 250 labels sous 35 licences écoutés ou téléchargés 92867758 fois en 1753 jours, cela en toute quiétude et en toute légalité."...
Heureusement, quelques services sont proposés au chaland qui se sent tout petit, tout d'un coup.
Dogmazic propose "Une sélection au hasard de groupes et labels que nous avons remarqués".
Et + bas (sur la droite, 4ème rubrique à environ 3/5ème de la hauteur de la page): "Musique : 10 au hasard".
Au hasard.
Au hasard ?
Wazarrrrrrrrrrrr ?
Wazaaaaaaaaa
Finalement, j'ai écouté 2 ou 3 morceaux pour être poli, wazaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Puis j'ai remis ma casquette d'Auteur-Compositeur-Interprête (ACI, NDLR) et je me suis dit que, quand même, on est mieux installé dans les fauteuils rococo de la SACEM à Neuilly pour attendre une juste rémunération qui ne viendra jamais.
Wazaaaaaaaaa
A la fois, ce Dogmazic a un côté bureaucratico-absurde à la Brazil qui le rend assez sympathique.
LaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalalalalalalalalaLalaLala...
Finalement, je vais mettre en chanson ce voyage initiatique et le déposer dans un recoin de Dogmazic au bon soin du hasard.
samedi 4 septembre 2010
burgalat / ma rencontre
Date : 04/09/2010 Référence : EF687C6C4CE8D96CE27A2506E4EF3C7E Montant total : 0.99 €
à travers ce blog, je découvre l'offre légale et je suis effaré. très difficile de trouver ce morceau épatant. et il n'existe qu'en mp3, pourquoi ? et à 0.99 € (le mp3) ! hé les mecs (des maisons de disques, comme on disait), vous voulez pas les vendre vos putains de morceaux ou quoi ???
Pa -------
Putain, j'adore ce morceau ...
Burgalat, quoi, on l’entend plus des masses …pa --- pa --- pa la -------
Ah ouais, j’avais oublié c’t’espèce de mellotron entêtant,
c’est ça qui fait la magie du truc, plonge dans la rêverie ...Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pa la la la la ---
Les à-plats comme on disait au début de ces maudites années 80 …pa la la --- pa -------
Quel âge il pouvait bien avoir burgalat au début de ces foutues eighties ?
Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
63, putain, il est de 63 aussi !
Il a donc connu la fin du r&r vers 82, 83,
quand human league a commencé à faire de la soupe.Il me semblait bien te connaître de vue
J’aimerais bien savoir comment il a ressenti cette époque trouble
de la fin de l’adolescence et du r&r …Dans un building fin 1900
Tu portes toujours ce drôle de pardessus
Et dans quel ordre il a fait les choses : hard-rock puis prog puis punk puis new-wave
C’est vrai qu’il me va comme un gant
puis retour en arrière : folk, soul & jazz-rock,
musique californienne – le truc que chab’ et son copain bertin confondent avec le rock FM –,Comme cet amour qui venait d’Orient
parcours classique de l’ado de banlieue hirsute et renfrogné de la middle-class,
autrefois appelés français moyens.Tu n’es pas sûr pauvre ingénu
Té, ça me rappelle quand il était venu pour le concert Bordeaux rock au 4 Sans.
Si je me rencontrais au coin de la rue
Il avait l’air sympa. Je faisais la caisse.Je me dirais Bonjour mon grand
Il s’était pointé avec un groupe de djeuns à la Rock & Folk
(J’ai jamais pu blairer Rock & Folk. A l’époque, on lisait Best, c’était bien plus rebelle.).
Pas terrible d’ailleurs ce groupe. comment ils s’appelaient déjà ? ah oui, les Shades.
On en entend plus trop parler non plus des Shades.Qu’avons-nous vécu depuis ces trente-cinq ans
Et Hangar ? Tous ces putains de groupes de fils de bourges, ça veut juste rien dire … Rude boys du Ferret.
Tu n’as rien vu, moi non plus
Pa -------
Carcans-Plage, c’était bien.pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t’il eu un lieu comme ça aussi, Bertrand ?
Un bled perdu au bord de la mer dans le Morbihan ou dans la Manche (ou le Berry).Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pensait-il aussi en 76, depuis le Morbihan ou la Manche,Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
que les 2 meilleurs groupes du monde étaient Electric Light Orchestra et Earth Wind & Fire ?
Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
Faisaient-ils aussi une course de trottinettes à étapes, tous les étés ?S’il ne s’agit pas d’un malentendu
C’est que l’on s’est reconnus
Pa -------
Si je me rencontrais au coin de la rue
pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t-il été aussi de la dernière génération non mixte à l’école primaire ?Ce serait charmant,
Pa ------- pa - pa --- pa la -------
intéressant,
Pa la la la la ---
bouleversant,
Etait-il ami des manganes ? Cacou, Legrand, Fernanduche, …pa la la --- pa ---
fascinant
Les coups de pieds au cul de M. Fournereau …
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
quelle foutue fin, le ad lib dans toute sa splendeur,
la conscience qui s’étiole, la douce somnolence et ... et … c'est l'accident ... ah non, de justesse !
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
et ce putain de sax à la fin ! le solo, smith, c’est ça l’truc !
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---

Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
à travers ce blog, je découvre l'offre légale et je suis effaré. très difficile de trouver ce morceau épatant. et il n'existe qu'en mp3, pourquoi ? et à 0.99 € (le mp3) ! hé les mecs (des maisons de disques, comme on disait), vous voulez pas les vendre vos putains de morceaux ou quoi ???
Pa -------
Putain, j'adore ce morceau ...
Burgalat, quoi, on l’entend plus des masses …pa --- pa --- pa la -------
Ah ouais, j’avais oublié c’t’espèce de mellotron entêtant,
c’est ça qui fait la magie du truc, plonge dans la rêverie ...Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pa la la la la ---
Les à-plats comme on disait au début de ces maudites années 80 …pa la la --- pa -------
Quel âge il pouvait bien avoir burgalat au début de ces foutues eighties ?
Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
63, putain, il est de 63 aussi !
Il a donc connu la fin du r&r vers 82, 83,
quand human league a commencé à faire de la soupe.Il me semblait bien te connaître de vue
J’aimerais bien savoir comment il a ressenti cette époque trouble
de la fin de l’adolescence et du r&r …Dans un building fin 1900
Tu portes toujours ce drôle de pardessus
Et dans quel ordre il a fait les choses : hard-rock puis prog puis punk puis new-wave
C’est vrai qu’il me va comme un gant
puis retour en arrière : folk, soul & jazz-rock,
musique californienne – le truc que chab’ et son copain bertin confondent avec le rock FM –,Comme cet amour qui venait d’Orient
parcours classique de l’ado de banlieue hirsute et renfrogné de la middle-class,
autrefois appelés français moyens.Tu n’es pas sûr pauvre ingénu
Té, ça me rappelle quand il était venu pour le concert Bordeaux rock au 4 Sans.
Si je me rencontrais au coin de la rue
Il avait l’air sympa. Je faisais la caisse.Je me dirais Bonjour mon grand
Il s’était pointé avec un groupe de djeuns à la Rock & Folk
(J’ai jamais pu blairer Rock & Folk. A l’époque, on lisait Best, c’était bien plus rebelle.).
Pas terrible d’ailleurs ce groupe. comment ils s’appelaient déjà ? ah oui, les Shades.
On en entend plus trop parler non plus des Shades.Qu’avons-nous vécu depuis ces trente-cinq ans
Et Hangar ? Tous ces putains de groupes de fils de bourges, ça veut juste rien dire … Rude boys du Ferret.
Tu n’as rien vu, moi non plus
Pa -------
Carcans-Plage, c’était bien.pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t’il eu un lieu comme ça aussi, Bertrand ?
Un bled perdu au bord de la mer dans le Morbihan ou dans la Manche (ou le Berry).Pa ------- pa - pa --- pa la -------
Pensait-il aussi en 76, depuis le Morbihan ou la Manche,Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
que les 2 meilleurs groupes du monde étaient Electric Light Orchestra et Earth Wind & Fire ?
Si je me rencontrais au coin de la rue
Je me dirais Bonjour Bertrand
Faisaient-ils aussi une course de trottinettes à étapes, tous les étés ?S’il ne s’agit pas d’un malentendu
C’est que l’on s’est reconnus
Pa -------
Si je me rencontrais au coin de la rue
pa --- pa --- pa la -------
Peut-être a-t-il été aussi de la dernière génération non mixte à l’école primaire ?Ce serait charmant,
Pa ------- pa - pa --- pa la -------
intéressant,
Pa la la la la ---
bouleversant,
Etait-il ami des manganes ? Cacou, Legrand, Fernanduche, …pa la la --- pa ---
fascinant
Les coups de pieds au cul de M. Fournereau …
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
quelle foutue fin, le ad lib dans toute sa splendeur,
la conscience qui s’étiole, la douce somnolence et ... et … c'est l'accident ... ah non, de justesse !
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
et ce putain de sax à la fin ! le solo, smith, c’est ça l’truc !
Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---

Pa ------- pa --- pa --- pa la -------Pa ------- pa - pa --- pa la -------Pa la la la la --- pa la la --- pa ---
mercredi 1 septembre 2010
quaisoir / tourne sans moi
Votre numéro de commande : 6428057 / Commande du : 04/08/2010 / 1. Quaisoir Tourne sans moi
écouter: http://www.myspace.com/quaisoir2
acheter, que diantre: http://recherche.fnac.com/fmiac14f56b9-3b7b-4c88-95e6-88f88dbda35c/Quaisoir
Mais pourquoi donc ce foutu Quaisoir n'est pas installé comme le meilleur chanteur français en exercice (qu'il est) ?
Il a tout ce gonze: des musiques belles à pleurer, des références de bon goût à la pelle, une harmonie vocale parfaite avec la délicieuse céline jambon, des textes malins, beaux avec parfois une pointe de 2nd degré bien classieux. le truc nickel quoi ! et ça marche pas un caramel.
Que le public ne le reconnaisse pas, c'est juste inévitable. Il ne passe jamais à la radio et ne fait jamais de concert.
Par contre ... les programmateurs mais qu'est-ce qui leur passe par la tête à ces gonzes ?
Bon c'est vrai, maintenant, les critères c'est sex & sound, des morceaux creux où tout est dit au bout de 8 mesures et qu'on étire à loisir à grand coup de voix sensuelles sussurées et de micro événements electro-organico-orgasmico-nuls à chier (cf prog nova et autres daubes post-modernistes).
Mais putain, la musique quoi, les gars ! les idées, la fantaisie, l'humour ... la folie, la détresse, ... c'est pas juste de la branlette !
Les programmateurs, à quoi ils jouent au juste ?
Les programmateurs, où est le contre-pouvoir ?
Parce que c'est quoi l'intérêt des programmateurs, in fine (comme disent les éditorialistes, on parlera de cette autre engeance une autre fois) ?
C'est de contenter les mercantiles desseins de leurs employeurs divers et avariés (élus municipaux, beurk, directeurs d'assoces paranos et manipulateurs, beurk, producteurs arrivistes et à l'affût du coup commercial ou de la vache à lait, beurk, ...). Ils n'ont aucun intérêt à élever leur auditoire, ces malfaisants, ils ont tout intérêt au contraire à les formatter pour leur refiler ad vitam eternam de la daube pré-machée qui les maintient en état géostationnaire d'écervelé qui tape dans ses mains à tout bout de chant (ou de champs si c'est à la campagne).
On appelle ça dans les cercles vertueux, éduquer le public.
...
Euh désolé, Quaisoir, j'ai un peu digréssé mais tu fais chier aussi avec tes morceaux qui se vendent pas.
écouter: http://www.myspace.com/quaisoir2
acheter, que diantre: http://recherche.fnac.com/fmiac14f56b9-3b7b-4c88-95e6-88f88dbda35c/Quaisoir
Mais pourquoi donc ce foutu Quaisoir n'est pas installé comme le meilleur chanteur français en exercice (qu'il est) ?
Il a tout ce gonze: des musiques belles à pleurer, des références de bon goût à la pelle, une harmonie vocale parfaite avec la délicieuse céline jambon, des textes malins, beaux avec parfois une pointe de 2nd degré bien classieux. le truc nickel quoi ! et ça marche pas un caramel.
Que le public ne le reconnaisse pas, c'est juste inévitable. Il ne passe jamais à la radio et ne fait jamais de concert.
Par contre ... les programmateurs mais qu'est-ce qui leur passe par la tête à ces gonzes ?
Bon c'est vrai, maintenant, les critères c'est sex & sound, des morceaux creux où tout est dit au bout de 8 mesures et qu'on étire à loisir à grand coup de voix sensuelles sussurées et de micro événements electro-organico-orgasmico-nuls à chier (cf prog nova et autres daubes post-modernistes).
Mais putain, la musique quoi, les gars ! les idées, la fantaisie, l'humour ... la folie, la détresse, ... c'est pas juste de la branlette !
Les programmateurs, à quoi ils jouent au juste ?
Les programmateurs, où est le contre-pouvoir ?
Parce que c'est quoi l'intérêt des programmateurs, in fine (comme disent les éditorialistes, on parlera de cette autre engeance une autre fois) ?
C'est de contenter les mercantiles desseins de leurs employeurs divers et avariés (élus municipaux, beurk, directeurs d'assoces paranos et manipulateurs, beurk, producteurs arrivistes et à l'affût du coup commercial ou de la vache à lait, beurk, ...). Ils n'ont aucun intérêt à élever leur auditoire, ces malfaisants, ils ont tout intérêt au contraire à les formatter pour leur refiler ad vitam eternam de la daube pré-machée qui les maintient en état géostationnaire d'écervelé qui tape dans ses mains à tout bout de chant (ou de champs si c'est à la campagne).
On appelle ça dans les cercles vertueux, éduquer le public.
...
Euh désolé, Quaisoir, j'ai un peu digréssé mais tu fais chier aussi avec tes morceaux qui se vendent pas.
Libellés :
céline jambon,
chroniques achetées,
élus,
programmateurs,
quaisoir
Inscription à :
Articles (Atom)